dimanche 31 mars 2024


Les 10 conseils de Matthew Youlden pour apprendre une langue étrangère

Matthew Youlden parle neuf langues couramment, et en comprend douze de plus. Nous partageons un même bureau à Berlin, et je l’entends constamment passer d’une langue à l’autre, tel un caméléon qui change de couleur. À dire vrai, j’ai même mis un certain temps à réaliser qu’il était anglais. Lorsque j’ai confié à Matthew les difficultés que je rencontre pour apprendre ne serait-ce qu’une deuxième langue, il m’a confié certains de ses meilleurs conseils linguistiques. Alors si vous pensez que vous ne pourrez jamais devenir bilingues, lisez bien les conseils de notre linguiste préféré !

1. AYEZ DE BONNES SOURCES DE MOTIVATION

Cela peut sembler évident, mais si vous avez une bonne raison d’apprendre une langue, vous aurez plus de chances de rester motivés sur le long terme. Par exemple, vouloir en mettre plein la vue à d’autres francophones avec votre anglais ne fait pas partie de ce qu’on pourrait appeler une bonne source de motivation ; au contraire, apprendre l’anglais pour communiquer directement avec des anglophones dans leur langue maternelle est une excellente raison d’apprendre la langue.

2. IMMERGEZ-VOUS DANS LA LANGUE

Vous vous êtes engagés, très bien. Mais ensuite, comment faire ? Existe-t-il des méthodes d’apprentissage plus efficaces que d’autres ? Voici le conseil d’expert de Matthew Youlden : « peu importe la technique utilisée, il faut essayer de pratiquer la langue quotidiennement, jai tendance à vouloir dès le départ assimiler le plus de choses possible. Quand j’ai décidé d’apprendre une langue, j’y vais à fond et essaie de l’utiliser un peu tous les jours. Au fur et à mesure que les jours passent, j’essaie de penser, écrire et même me parler à moi-même dans cette langue. Pour moi, il s’agit avant tout de mettre en pratique ce que j’ai appris – que ce soit en écrivant un email, en parlant tout seul, en écoutant de la musique ou la radio. S’entourer, s’immerger dans la culture associée à la langue que vous apprenez est extrêmement important ».

3. CHERCHEZ UN PARTENAIRE

Matthew Youlden a appris plusieurs langues avec son frère jumeau Michael (ils ont commencé ensemble à apprendre le grec alors qu’ils étaient âgés d’à peine huit ans !) Les « Frères Polyglottes », Michael et Matthew Youlden, ont développé leurs super-pouvoirs sous l’effet d’une petite compétition entre frères : « On se motive l’un l’autre. On se pousse mutuellement à en faire toujours plus. Si l’un d’entre nous réalise que l’autre est meilleur dans une langue, il devient un peu envieux et s’emploie à le surpasser, et vice-versa. C’est peut-être parce qu’on est jumeaux… ».

4. RENDEZ L’APPRENTISSAGE UTILE

Devenir polyglotte, c’est apprendre à communiquer partout où l’on va. Si effectivement vous faites de la communication votre ambition première, vous aurez moins de chance de vous noyer dans les manuels d’apprentissage sans vraiment progresser. Échanger avec d’autres personnes vous permettra de conserver votre intérêt pour la langue : « On apprend une langue dans le but de la parler et non de la garder pour soi. Là où il faut se montrer créatif, c’est dans l’usage au quotidien. On peut imaginer d’écrire une chanson ou de s’adresser directement à des personnes de langue maternelle, par exemple lors d’un voyage dans le pays.

5. AMUSEZ-VOUS !

Faites preuve de créativité dans l’utilisation de vos connaissances ! Les frères Youlden ont par exemple écrit et enregistré des chansons en grec afin de pratiquer la langue. Comme eux, cherchez des manières ludiques de faire usage de la langue que vous apprenez : créez une pièce de théâtre radiophonique ou une bande dessinée avec un ami, rédigez un poème, cuisinez des plats typiques d’après des recettes locales…

6. COMPORTEZ-VOUS COMME UN ENFANT

Pas de caprices qui tiennent ! En vous comportant comme un enfant, vous devez essayer d’imiter la façon d’apprendre des enfants. L’idée selon laquelle ceux-ci auraient une meilleure faculté d’apprentissage que les adultes tient en grande partie de la légende. De récents travaux de recherche ont mis en évidence l’absence de corrélation directe entre l’âge et la capacité d’apprentissage.

La clé est peut-être tout simplement d’adopter des attitudes enfantines, de se débarrasser des tabous : évitez de vous prendre trop au sérieux, jouez avec la langue et surtout, n’ayez pas peur de faire des fautes. C’est en trébuchant que l’on apprend à marcher. Or les fautes, si elles sont acceptées chez les enfants, deviennent taboues à l’âge adulte. Combien de fois avez-vous entendu l’un d’eux dire : « Je ne sais pas (nager, conduire, parler espagnol…) », plutôt que : « Je n’ai pas encore appris. » ? Faire des erreurs est un tabou social par lequel les enfants ne se sentent pas concernés.

7. QUITTEZ VOTRE ZONE DE CONFORT

Une fois que l’on admet de faire des erreurs, on accepte aussi mieux de se retrouver dans des situations potentiellement embarrassantes. Cela peut intimider au départ, mais c’est la seule façon de vraiment progresser. Peu importe le nombre d’heures que vous passez à l’étudier, vous ne pouvez pas vous exprimer dans une langue sans la pratiquer : adressez-vous à des étrangers dans leur langue, demandez votre chemin, essayez de raconter une blague à vos interlocuteurs…

8. ÉCOUTEZ

Avant de savoir dessiner, il faut apprendre à regarder. Il en va de même pour l’apprentissage des langues. « D’un point de vue morphologique, nous sommes capables de prononcer tous les sons, même si nous n’en avons pas l’habitude. Par exemple, le R “roulé” n’existe sous aucune forme en anglais. Quand j’ai commencé à apprendre l’espagnol, j’ai dû apprendre à prononcer des mots avec ce fameux “R roulé”, comme “perro” ou “reunión”. Pour moi, le meilleur moyen de maîtriser la prononciation d’un mot difficile est de l’entendre constamment, de l’écouter et d’essayer de visualiser ou d’imaginer la façon dont il est prononcé, car chaque son correspond à une partie bien spécifique de la bouche et de la gorge, à laquelle nous faisons appel pour le prononcer ».

9. REGARDEZ LES AUTRES PARLER

La mobilisation de la langue, des lèvres et de la gorge varie en fonction de la langue que l’on parle. La prononciation a des implications aussi bien physiques que mentales :
« Une bonne manière de travailler sa prononciation – aussi bizarre que cela puisse paraître – est d’observer avec attention quelqu’un qui prononce un mot comprenant le son en question, et ensuite essayer d’imiter ce son. Ce n’est peut-être pas évident au départ, mais vous finirez bien par y parvenir ! Ce n’est qu’une question d’entraînement. ». Si vous n’avez pas l’occasion d’observer et imiter un locuteur natif en direct, regardez des films ou la télévision en langue étrangère. Cela peut vous aider de la même façon.

10. PARLEZ-VOUS

Et s’il n’y a vraiment personne autour de vous avec qui vous exercer, pourquoi ne pas vous parler à vous-mêmes ?! « Cela peut sembler bizarre, mais dialoguer avec soi-même dans une langue qu’on est en train d’apprendre, si l’on n’a pas l’occasion de la pratiquer régulièrement, est une excellente façon de s’entraîner. ».

ET… DÉTENDEZ-VOUS !

Vos interlocuteurs ne seront pas agacés si vous faites des fautes lorsque vous vous adressez à eux dans leur langue. Lorsqu’on entame une conversation en expliquant que l’on est en train d’apprendre et que l’on aimerait pratiquer, la plupart des gens réagissent avec patience, se montrent encourageants et même heureux d’aider. Même si environ un milliard de personnes dans le monde ont appris l’anglais, la plupart préfèrent parler leur langue maternelle lorsqu’ils ont le choix.

Si vous prenez l’initiative de parler dans la langue de votre interlocuteur, vous pouvez le mettre à l’aise, en plus de vous rendre sympathiques à ses yeux : « Bien sûr que l’on peut voyager à l’étranger sans avoir besoin de connaître la langue du pays. Mais votre expérience sera d’autant plus riche si vous pouvez vous sentir à l’aise partout où vous allez – être capable de communiquer, comprendre et être acteur des situations dans lesquelles vous vous trouvez. ».

APPRENDRE D’ACCORD, MAIS DANS QUEL BUT ?

« Pourquoi » apprend-on une langue ? Selon Matthew Youlden, l’apprentissage des langues est avant tout source d’enrichissement personnel : « Selon moi, chaque langue renferme une vision du monde spécifique. Découvrir une nouvelle langue donne la possibilité d’enrichir sa propre manière de voir. Même dans le cas de langues très similaires telles que l’espagnol et le portugais, on peut ressentir certaines différences entre les mentalités. D’ailleurs, maintenant que je connais plusieurs langues, je serais incapable de n’en choisir qu’une seule. Cela impliquerait de renoncer à la diversité des visions spécifiques à chacune. Vivre en ne parlant qu’un seul idiome est pour moi la façon la plus triste et ennuyeuse de percevoir le monde. Il y a tellement d’avantages liés à l’apprentissage d’une langue ! Finalement, je ne vois aucune raison de ne pas tenter sa chance ».

mercredi 27 mars 2024

À quoi sert la politesse ?

La politesse doit être enseignée aux enfants sinon ils auront du mal à s'insérer dans la société. Pourtant, l'incivilité semble gagner du terrain et l'on s'en plaint aujourd'hui comme les adultes s'en plaignent depuis des millénaires quand ils parlent de la jeunesse qui "n'est plus ce qu'elle était". Pourtant, la politesse, même si elle est indispensable, semble aussi un carcan, lieu d'une véritable hypocrisie. Alors, à quoi sert-elle vraiment ?

La politesse, une règle implicite qui nous guide

Si la politesse semble souvent artificielle, elle a l'intérêt d'organiser un univers rassurant et prévisible. Grâce à elle, vous savez ce que vous devez faire ou ne pas faire, dire ou ne pas dire, comment vous devez réagir.

Ses règles écrites ou implicites vous guident, vous soutiennent, vous facilitent la vie à des moments où il ne serait pas simple d'improviser rapidement. Vous savez où vous situer par rapport à l'autre grâce à ces règles. Vous ne parlerez ainsi pas de la même manière à votre patron ou à un subordonné. De même, vous saurez comment placer vos invités à table.

La politesse sert aussi à donner du positif aux autres

Un exemple : quand vous croisez un voisin, vous dites simplement "bonjour". En lui souhaitant une bonne journée, vous lui montrez qu'il n'est pas un inconnu pour vous, qu'il existe dans votre environnement, qu'il a sa place dans le monde. Ce n'est pas grand-chose, mais cela peut se révéler très important pour une personne seule qui apprécie énormément ce petit mot.

De même le mot "merci" vous permet de reconnaître ce que l'autre vous a donné (un sourire, une aide, une attention) et lui renvoie une image positive de lui-même. Un merci est un mini cadeau qui répond à un autre cadeau. Ce sont donc des échanges d'objets positifs. De cette manière, la politesse huile les rouages sociaux et rend la vie plus agréable. Être poli, c'est ne pas laisser la loi de la jungle triompher, mais l'humanité gagner la partie. Un conducteur poli laisse passer les piétons sur un passage qui leur est réservé et n'injurie pas un conducteur étranger ou débutant qui a des difficultés à trouver son chemin.

La politesse ne fait pas que mettre en avant du positif, elle atténue le négatif. Un enfant peut dire : "elle est moche la dame" alors qu'un adulte peut le penser, mais s'il est bien éduqué, ne le dira jamais. Il ne s'agit pas d'hypocrisie, mais d'une manière de faciliter la vie en communauté. Si chacun blesse les personnes de son entourage par manque de politesse, il sera, lui aussi, blessé un jour ou l'autre. Il s'agit donc d'un échange tacite de bons procédés. Personne ne va vous dire que vous êtes laid, ni que vous êtes mal habillé, à moins de souffrir d'un déficit grave de politesse. Aussi, quand on souhaite enseigner la politesse aux enfants, l'idéal est de parler non des règles, mais des valeurs que l'on souhaite transmettre.

Il semblerait que l'on puisse ramener les règles de la politesse à 4 grands principes :

  • Le respect de soi qui consiste à se vêtir de manière soignée, et à parler d'une manière intelligible et claire pour l'entourage.
  • Le respect d'autrui : il s'agit de ne pas gêner par des sons bruyants, de faire preuve de tact, de discrétion et d'éviter les remarques désobligeantes, de ne pas monopoliser les conversations, et de savoir exprimer son désaccord sans blesser l'autre.
  • La sociabilité : il s'agit d'offrir des signes d'intérêt aux personnes que l'on côtoie, des compliments, de recevoir dans les formes et de faire preuve de bienveillance en leur proposant des services.
  • L'équilibre : ici, on s'applique à rendre une invitation, à ne pas abuser du temps d'autrui, à éviter la familiarité excessive.

Notons qu'en dehors de tous ses aspects positifs la politesse a aussi ses limites. Elle sert parfois à vous positionner dans une classe sociale. Chaque groupe culturel a ses propres règles et chacun reconnaît rapidement les siens. Cela peut être un plaisir de former un groupe, mais aussi une manière de s'isoler des autres, pas forcément positive

lundi 25 mars 2024

Constipation : l’endroit de votre ventre où il suffit d’appuyer

Une blogueuse américaine révèle une technique d'acupression où il suffit d'appuyer à un endroit précis de son ventre pour soulager une constipation en quelques minutes. 
Plus besoin de laxatifs ! Selon Wendy auteur du blog Wisdom of The Moon, en cas de constipation il suffirait d'appuyer à un endroit précis de son ventre pour être soulagé.

Comment faire ? Pour trouver l'endroit, il suffit de placer l'index, le majeur et l'auriculaire à l'horizontale en dessous de son nombril, il se trouve juste en dessous de l'auriculaire. Attention, pour un ratio correct il faut toujours utiliser les doigts de la personne constipée. Ensuite appuyer fermement, mais pas trop, pendant 30 secondes en se concentrant sur sa respiration.

Une technique d'acupression pour relancer les intestins

Selon la blogueuse, appuyer sur ce qu'elle appelle "le bouton fécale" permettrait de relancer les intestins. Cette technique provient de l'acupression, une forme de massage bien-être selon laquelle plusieurs endroits de notre corps sont reliés à nos organes.

Un remède naturel que la blogueuse a connu grâce à une amie qui aurait constaté les effets bénéfiques sur son bébé atteint de constipation. Selon Wendy, les acupresseurs appellent cet emplacement "la mer d'énergie" parce qu'il est connecté à plusieurs organes comme le système digestif et le côlon.

jeudi 21 mars 2024

Le câlin papillon pour calmer soi-même ses crises d'angoisse

Le câlin papillon est une technique inspirée de l’EMDR (intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires) que l’on peut utiliser comme outil d’auto-apaisement, en cas de trop-plein émotionnel, de stress ou d’angoisse. Découvrez comment le pratiquer.

En cas de bouffée d’angoisse, de montée de stress, certains ont l’habitude de recourir à certaines méthodes comme la cohérence cardiaque, la méditation de pleine conscience ou l’EFT (emotional technique freedom). Moins connue, mais tout aussi intéressante et apaisante, serait la pratique du câlin papillon.

Cette méthode a été créée et développée en 1998 par Lucina Artiga et Ignacio Jarero. Ces spécialistes en santé mentale ont pu éprouver l’efficacité du "Butterfly hug" (son nom anglais) auprès de survivants de l’ouragan Paulina au Mexique.

Initialement déployée chez les personnes en état de stress post-traumatique, ayant survécu à des catastrophes naturelles,cet outil d’auto-apaisement, inspiré de l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing, intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires), a depuis fait florès auprès d’un large public.

Le câlin papillon est aujourd’hui couramment employé par les praticiens pour désamorcer les émotions négatives comme l’excès de stress ou l’anxiété aigue chez les adultes et les enfants.

Cette méthode de stimulation bilatérale auto-administrée (comme l’est le mouvement des yeux ou le tapotement) aide à traiter les souvenirs traumatiques mais plus largement les crises d’angoisse en amenant un sentiment de sécurité.

En s’appuyant sur la visualisation et le tapotement, elle procure un calme émotionnel rapidement. L’étreinte du papillon peut être enseigné à son enfant et réalisé comme un jeu pour apaiser leurs émotions.

Câlin du papillon : comment le pratiquer ?

-En position assise ou debout, dans un endroit calme (pour ne pas être dérangé).

-Croisez vos bras sur votre poitrine, de manière à ce que l'extrémité du majeur de chaque main soit placé sur ou sous la clavicule.

-Les mains et les doigts doivent être aussi verticaux que possible, et les doigts se diriger vers le cou (et non les bras).

-Vous pouvez former le corps du papillon en collant vos pouces. Le prolongement des autres doigts vers l'extérieur représente les ailes du papillon.

-Les yeux peuvent être fermés, ou partiellement fermés, en regardant vers le bout du nez.

-Ensuite, en utilisant une main après l’autre, réalisez les mouvements du papillon en tapotant la poitrine.

Imaginez que ces mouvements réalisés en alternance reproduisent les ailes battantes du papillon. Sentez-vous libre dans ces mouvements de mains.

-Continuez pendant 30 secondes cet exercice en l’accompagnant d’une respiration lente et profonde abdominale (où le ventre se gonfle sur l’inspire et se dégonfle lentement sur l’expire) pour insuffler l’état de calme en vous.

-Prenez le temps d’accueillir ce qui est là : vos sensations corporelles, ce qui se passe dans votre esprit. Contemplez sans jugement les pensées, les sons, les images, les odeurs, les émotions sans essayer de les contrôler.

-Observez vos émotions et vos sensations avec un regard extérieur, à l'image d’un météorologue qui voit les nuages défiler dans le ciel.

La cohérence cardiaque est-elle vraiment efficace ?

Alors que la cohérence cardiaque, une technique de respiration assez simple à utiliser, est de plus en plus en vogue, l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) fait le point.
Connaissez-vous la cohérence cardiaque ? Cette technique de respiration de plus en plus utilisée en sophrologie et en psychothérapie permet de mettre en phase le rythme du cœur et celui de la respiration. Pour ce faire, il vous suffit d’inspirer sur 5 secondes, puis d’expirer également sur 5 secondes, le tout pendant 5 minutes. Cette technique de respiration permettrait de gérer son stress et ses émotions, diminuer l’hypertension artérielle mais aussi de réduire la dépression et l’anxiété.

Face au succès de la cohérence cardiaque, l’INSERM, l’Institut Nationale de la Santé et de la Recherche Médicale, revient sur cette pratique mais aussi sur l’emballement médiatique autour d’elle. Si ses effets positifs sur la santé sont incontestables, elle ne peut à elle seule être considérée comme un véritable traitement, et ne suffirait pas à elle-même. Selon l’INSERM, les bénéfices de cette technique sont "exagérés". L’Institut détaille pourquoi dans sa rubrique Canal Détox.

Des bienfaits reconnus par plusieurs études

De nombreuses applications mobiles et magazines vantent les bienfaits "immédiats" de la cohérence cardiaque sur la santé. Si l’INSERM ne remet pas en cause les bienfaits de cette pratique, elle s’inquiète néanmoins du fait qu’elle soit vendue comme une pratique miracle. Pour qu’elle soit efficace, la cohérence cardiaque doit être pratiquée plusieurs fois par jour pendant plusieurs mois. Et surtout, elle ne suffit pas à soigner des pathologies lourdes comme les troubles anxieux ou la dépression.

L’organisme reconnait que plusieurs études ont mis en avant les effets bénéfiques de la cohérence cardiaque sur le plan physiologique et psychologique, notamment concernant les troubles cardiovasculaires (hypertension artérielle, insuffisance cardiaque chronique) et les troubles mentaux (anxiété, stress, voire même certaines formes du trouble du spectre autistique). Cependant, l’INSERM note que ces données sont "encore parcellaires et les connaissances sur le sujet reposent pour le moment souvent sur des observations empiriques."...

samedi 9 mars 2024

Carême, Ramadan, Yom Kippour…
 les fondements du jeûne !


...Ce dernier, dit «de Ticha be Av», est considéré comme le jeûne majeur. Les autres, dits mineurs, ne demandent que de s'abstenir de boire et de manger de l'aube à la tombée de la nuit.


On ne jeûne pas un autre jour si l'on n'a pas pu ou voulu jeûner à la date conforme.

Pourquoi jeûner ?

Exiger de procéder à un jeûne, se priver de friandises, voire d’alcool durant de longues journées pourrait donner lieu à un refus catégorique.

Et pourtant des milliards de croyants (et non croyants) s’y adonnent ! Et pourquoi Dieu qui est parfait, le recommande-t-il aux croyants ?

Ce rituel n’est plus un mystère.

Le jeûne est une méthode naturelle de santé et de longévité.

La restriction alimentaire et la mise en acidose de l'organisme est un principe vieux comme le monde et qui reste à ce jour le meilleur médicament naturel pour nettoyer l'organisme, gommer les maladies ou orienter vers la guérison.

Seule la médecine occidentale résiste encore, même si c'est un fait scientifiquement avéré, le jeûne peut être une solution pour échapper à une fatalité : quand nous vivons de plus en plus vieux, c'est pieds et poings liés aux béquilles chimiques fournies par l'industrie du médicament.

Dès aujourd'hui, restriction alimentaire, mise en acidose et jeûne doivent accompagner nos comportements vis-à-vis de la nourriture et de la maladie.

Il est enfin temps de penser autrement...même s'il est assez paradoxal de concevoir que lorsqu'on supprime de la nourriture à un organisme, il devient plus fort !

Le jeûne pour prévenir les cancers

  • L’acidose constitue un état défavorable au développement de la cellule cancéreuse ;
  • L'alcalose contribue au contraire à son éclosion.

Les statistiques mondiales montrent que les taux de non-cancérisation les plus élevés se rencontrent dans les groupements d'individus présentant une forte acidose de l’organisme, quelle qu'en soit l'origine : conditions de vie restrictives (camps de concentration), habitudes alimentaires (monastères), maladies chroniques acidifiantes (urémie, artériosclérose, diabète), habitudes socioculturelles (pratique rituelle du jeûne) ... 

Dès 1913, Otto Warburg, prix Nobel de médecine en 1931, fut le premier à faire cette observation et à l'expliquer. Il a démontré que la différence essentielle entre la cellule saine et la cellule cancéreuse tient au métabolisme. La cellule mutée ou cancéreuse est de type fermentatif et ne peut vivre et proliférer en milieu acide. Cette mise en acidose de l'organisme constitue un des moyens essentiels de la lutte contre la carcinogenèse (développement des cellules mutantes) et la cancérisation (cancer fixé). C'est le principal facteur d'extinction d'une telle cellule.

On parvient à l’acidose en obligeant l'organisme à consommer ses réserves ; à partir d'un certain degré d'acidification, le cancer ne peut pas utiliser le sucre qui lui est nécessaire. Les personnes acidosiques, comme les diabétiques graves non traités et les urémiques, développent moins de cancer que les autres.

Lors du jeûne (partiel ou total) et durant les périodes de restrictions alimentaires, l'état d'acidose est d'abord neutralisé par la réserve alcaline du sang, mais celle-ci finit par s'épuiser et le jeûne suffisamment prolongé permet d'acidifier l'organisme d'une manière stable.

L'utilisation, depuis trente ans, des médicaments antifébriles chimiques (antibiotiques, anti-infectieux), a éliminé les épisodes acidosiques qui surviennent au détour des infections et qui les combattent dès leur apparition ; la disparition de ces périodes acidosiques contribue à l'accroissement de la cancérisation...

Voir mon livre, Le jeûne, une méthode naturelle de santé et de longévité aux éditions Guy Trédaniel (16,90€ pour éviter le cancer !).

Portez-vous bien !

Jean-Pierre Willem

Lời nhắn nhủ của cô gái 27 tuổi ở Úc qua đời vì ung thư

vendredi 1 mars 2024

Sự tiến hóa của chế độ thực dân

Dương Quốc Chính

29-2-2024

Cứ lần nào nhắc đến chuyện thực dân đô hộ là anh em thiện lành, bò đỏ nhảy dựng lên chửi phản động, tự hào dân tộc dâng lên cuồn cuộn. Đọc thấy buồn cười. Đấy là do anh em không có góc nhìn đủ rộng mà thôi.

Khi có nghiên cứu liên ngành đủ rộng, không còn thuần túy lịch sử nữa, mà combo sử, địa, văn, kinh tế, chính trị, triết học, thì phải thấy rằng chế độ thực dân nó là tất yếu lịch sử.

Thời tư bản hoang dã, người bóc lột người là chuyện đương nhiên, như động vật ăn thịt lẫn nhau trong chuỗi thức ăn. Anh em nhìn thực dân Anh, Pháp tàn sát, cai trị thổ dân phải thấy giống đàn sư tử truy đuổi hươu nai, linh dương, trâu rừng để ăn thịt. Loài người cũng là động vật ăn tạp và ăn nhiều thịt vậy thôi. Con khỏe mạnh hơn sẽ ăn thịt con già yếu. Quốc gia, dân tộc mạnh sẽ xâm lược, sáp nhập, tiêu diệt quốc gia yếu kém hơn.

Anh em bò đỏ não bất thường, nên tư duy cực đoan, nhưng lại tiêu chuẩn kép ở chỗ kêu gào chửi bọn Tây bóc lột, tàn ác với ta, nhưng khi ta đi xâm lược, đàn áp, bóc lột thậm chí xóa sổ quốc gia khác thì lại hoan hỉ, gọi là mang gươm đi mở cõi! Rất là lãng mạn và nhân văn.

Bằng chứng là nước Chiêm Thành và Thủy Chân Lạp chính là miền Trung và miền Nam nước ta. Khi mình đi thăm thánh địa Mỹ Sơn thì đã đặt câu hỏi: Tại sao dân tộc này chỉ có kiến trúc đền thờ? Vậy nhà cửa thành quách của họ đâu? Họ từng có một nền văn minh rực rỡ mà?

Câu trả lời là: Kinh tộc ta phá hủy con mẹ nó hết rồi còn đâu! Như thế có ác không? Còn ác gấp tỷ thằng Pháp. Vì Pháp nó không phá hủy toàn bộ, thậm chí còn góp phần bảo tồn di sản cho các dân tộc thuộc địa. Lưu ý là, Angkor Wat và Mỹ Sơn là do người Pháp tìm ra, khai quật và bảo tồn chứ có phải dân bản xứ đâu. Nó còn đẻ ra cái Viện Viễn đông bác cổ để làm việc này. Chả có nền văn hóa, dân tộc bản xứ nào ở Đông Dương bị nó xóa sổ cả.

Hay như người anh hùng dân tộc của chúng ta, hoàng đế Quang Trung, cụ ác lắm đó, tàn sát người Hoa rất dã man, khiến anh em Hoa tộc chạy té đái từ Biên Hòa vào Chợ Lớn. Tất nhiên lúc đó coi như cụ đi mở cõi đi, he he.

Cụ Huệ (tức Quang Trung) thành công được, một phần không nhỏ là nhờ vào cái sự ác đó. Thế nhưng anh em bò đỏ biết mẹ gì đâu! Từ quân dân đến tướng, sợ cụ như sợ hùm beo.

Rồi thời nhà Trần có danh tướng Trần Khánh Dư chém câu kinh điển mà mang tính triết học, vẫn được áp dụng đến giờ: “Tướng như chim ưng, dân như gà vịt. Lấy gà vịt để nuôi chim ưng có gì là lạ”.

Khi bọn Tây lông mới tìm ra châu Mỹ, chúng tàn sa’t người da đỏ mà chống lại chúng, nhiều bộ tộc bị diệt vong, nếu ngoan cố bất hợp tác. Bởi vì sự chênh lệch văn minh quá lớn, hòa thì sống, chống thì chết. Nên đừng có nói cứ ngoan cường chống ngoại xâm thì là thắng được nó đâu. Nếu không biết lượng sức mình thì sẽ vào họa diệt vong.

Trước đây, xứ An Nam ta chống Tàu mà tồn tại, thực ra là do sự chênh lệch văn minh không lớn lắm. Đội quân mạnh nhất trong lịch sử Trung Quốc là quân Nguyên, khi đánh nước ta thì chênh lệch văn minh với Đại Việt cũng không có gì là lớn. Nó có vũ khí, kỹ thuật chiến tranh nào vượt trội đâu. Nó có gì thì mình có cái đó. Khác nhau về độ thiện chiến mà thôi.

Hay việc Quang Trung đánh bại quân Thanh cũng vậy, thậm chí quân Tây Sơn còn có tượng binh vượt trội hơn Thanh, khác gì xe tăng đâu! Thanh làm gì có. Thế nên, quân đông và mưu mẹo tý là thắng trận, rồi thủ d*m hoan hỉ.

Nhưng từ khi phương Tây vượt trội, việc xâm lược thuộc địa của Tây là nhờ vào sự chênh lệch văn minh, hoàn toàn khác thời đế chế La Mã hay Mông Cổ chiếm cả châu Âu. Cứ nhìn một đại đội Pháp chiếm thành Hà Nội với 2000 quân, với “đại tướng tư lệnh” anh cả toàn quân Nguyễn Tri Phương chiến công lừng lẫy, là đủ hiểu. Sau đó 7 thằng Tây chiếm thành Ninh Bình. Sự chênh lệch đó còn hơn sư tử so với thỏ. Mà là súng máy đọ với dao găm.

Rất may mắn là dân Việt Nam tuy anh dũng kiên cường để kháng Pháp, nhưng đa số vẫn đủ hèn để hòa hoãn, không thì khó thoát nạn diệt vong. Lúc Tây mới sang, nếu chống nó quá là nó diệt tộc luôn đó. Không có nhân văn như sau này đâu. Đừng nói đảng ta là thần thánh nên thắng Pháp, nhìn Xô Viết Nghệ Tĩnh và khởi nghĩa Nam Kỳ đó, nó dẹp phút mốt.

Biếm họa: “Còn cái lai quần cũng đánh”. Bùi Giáng: “Đánh cho Mỹ cút ngụy nhào/ Đánh cho chết mẹ đồng bào miền Nam”. Nguồn: Tiếng Dân edit

Năm 1945-1954 ta thắng được là do có nước bạn hỗ trợ, lúc đó sự chênh lệch về văn minh, vũ khí không còn nhiều nữa. Giả sử bộ đội ta đánh Điện Biên Phủ mà không có pháo Tàu bơm, chỉ có bom ba càng và súng trường, thì có thắng được nó không? Thần thánh nó còn nằm ở sự tiến hóa đó. Cuốc thuổng gậy gộc không đánh thắng Tây được đâu.

Đấy là bàn chuyện thắng thua và diệt tộc. Còn chuyện bóc lột tàn tệ thì sao?

Nó cũng là chuyện tất yếu của lịch sử. Chế độ thực dân là một phần của tư bản hoang dã. Khi tốc độ phát triển quá nhanh thì bọn tư bản nhanh chóng tiêu thụ vãn cả tài nguyên, thiếu nhân công, thiếu thị trường, thiếu đất đai… Nên nó phải đi xâm lược, với mục đích đầu tiên là tích tụ tư bản cho giới chủ.

Anh em nên nhớ là, khởi thủy của chế độ thực dân phương Tây lại không bắt đầu bởi việc quốc gia xâm lược mà là các công ty đi xâm lược, cực kỳ tư bản nhé. Đó là các công ty Đông Ấn Anh, Đông Ấn Hà Lan, Đông Ấn Pháp đi mở thị trường rồi thuê lính đi theo để gây chiến với thổ dân. Hay như Colombus đi tìm châu Mỹ cũng có phải theo lệnh triều đình đâu. Anh em con buôn hùn vốn đầu tư cho chuyến thám hiểm thôi, “nhà nước” cũng chỉ hùn vốn.

Ấn Độ, Indonesia, Malaysia… bị xâm lược bởi các công ty Đông Ấn Anh và Hà Lan, sau đó triều đình mới tiếp quản. Đông Ấn Pháp thì không xâm lược Việt Nam, vì Pháp đi xâm lược muộn hơn Anh, nên lúc đó các công ty không còn nhiệm vụ đó, mà là quân triều đình.

Còn việc giới chủ bóc lột công nhân, nông dân, khiến anh em phẫn nộ, thực ra cũng là tất yếu. Bởi ở chính mẫu quốc, giới chủ nó cũng bóc lột y chang. Ở Anh, giai đoạn tiền Karl Marx thì bóc lột lao động trẻ em là bình thường. Còn ở Việt Nam ta bây giờ thì trẻ em vẫn đi đánh giày, bán báo, bán vé số, ăn mày ăn xin, kiếm tiền cho bọn chủ đó! Sao không đứa nào phẫn nộ.

Ở mẫu quốc nó còn bóc lột bỏ mẹ ra thì ở thuộc địa nó tha sao? Thế nên những chuyện kiểu “Cao su đi dễ khó về”… cũng là chuyện đương nhiên. Nhưng phải nhìn nhận cho khách quan là, trước khi Tây vào thì bọn địa chủ phong kiến nó bóc lột kém dell gì, phỏng ạ?! Cứ có thằng chủ và làm thuê là có bóc lột. Sở dĩ sau này đỡ hơn, đó chính là sự tiến hóa của thực dân và thuộc địa.

Sự tiến hóa đó lại bắt nguồn từ chính trong lòng của Chủ nghĩa Tư bản (CNTB) ở Tây Âu, Anh, Đức… Đó là sự trỗi dậy của phong trào công nhân và sự hình thành của tổ chức công đoàn, sự hình thành phong trào cánh tả rồi cộng sản ở Tây Âu rồi lan qua Mỹ, đều là cái nôi của CNTB cũng chính là các mẫu quốc.

Khi đó, đám đông cần lao đấu tranh với giới chủ để giành quyền lợi, nền dân chủ phương Tây bắt nguồn từ sự đấu tranh của giới quý tộc với nhà vua, rồi lan ra giới trung lưu với quý tộc, rồi dần tới công nông với giới chủ. Khi cần lao mẫu quốc có quyền lợi rồi thì tư tưởng cánh tả, CS đó mới lan qua Nga, rồi sang các nước thuộc địa.

Anh em lãnh đạo Khmer đỏ, nhóm CS Nam Kỳ và nhiều đảng viên CS Việt Nam là tiếp cận tư tưởng CS từ chính nước Pháp chứ gì đâu. Chủ nghĩa dân tộc cũng từ Pháp lan qua Việt Nam rồi trở thành con dao đâm vào mẫu quốc để giải phóng dân tộc. Thời phong kiến làm gì có tư tưởng này. Bác Hồ tiếp cận tư tưởng cánh tả cũng từ đảng Xã hội Pháp, khi hoạt động bên đó.

Chế độ thực dân cũ thực sự cáo chung khi chiến tranh thế giới thứ 2 kết thúc, Việt Nam cũng được ké theo thôi. Do trâu bò đánh nhau thì ruồi muỗi hưởng lợi. Bọn thực dân, đế quốc đều hiểu rằng, nguyên nhân của hai cuộc thế chiến chính là sự tranh giành địa bàn, quyền lợi của các nước đế quốc mà thôi. Giống các đàn sư tử đánh nhau để tranh địa bàn. Nên chúng nó thống nhất là giật nước chế độ thực dân, mà vai trò chính là hai con đầu đàn là Mỹ và Liên Xô.

Thế là anh em bảo nhau đẻ ra cái Liên Hiệp quốc (LHQ) để cầm chịch, dàn xếp các cuộc chiến và các con to thắng trận kia được ngồi chiếu trên, gọi là Hội đồng Bảo an. Các nước đều bình đẳng trong LHQ nhưng mấy thằng trong HĐBA được bình đẳng hơn. Anh em cường quốc nhận thức được tư bản hoang dã và thực dân 1.0 nó tàn bạo quá, nên anh em đẻ ra khái niệm mới là chế độ thực dân mới, đại khái là nước này bảo kê nước kia hay bảo kê nguyên một nhóm các nước. Đầu tiên là Mỹ bảo kê Tây Âu, Liên Xô bảo kê Đông Âu và thế giới sinh lưỡng cực, chiến tranh lạnh bắt nguồn từ đó.

Đến khi chiến tranh lạnh kết thúc khi Liên Xô, một thằng bảo kê, sụp đổ, nhưng cái gọi là chế độ thực dân mới không bao giờ sụp đổ, nó chỉ biến tướng sang dạng mới, có bề ngoài nhân văn hơn mà thôi. Đại khái, Việt Nam, Bắc Triều Tiên phải chịu sự bảo kê của Trung Quốc. Nhật, Hàn, Đài bảo kê bởi Mỹ… Ukraine lẽ ra do Nga bảo kê, nhưng mon men ngả qua Tây thì Nga nó đang tẩn đó. Nga đang quay lại cách hành xử của thế kỷ 19, là xâm lược thuộc địa. Trung Quốc thì khôn khéo hơn, dùng bẫy nợ để xâm lược Lào, Sri Lanka và các nước châu Phi.

Tóm lại là, cứ nghèo và ngu là mãi mãi làm thuộc địa, đừng tưởng có cái vỏ độc lập thì là độc lập thật được đâu. Thế giới này luôn là mạnh được, yếu thua, không bao giờ có sự bình đẳng giữa kẻ mạnh và kẻ yếu. Nếu muốn bình đẳng thì hãy phấn đấu mà giàu mạnh lên. Bề ngoài nhân văn đôi khi là để che giấu dã tâm bóc lột mềm, kiểu bẫy nợ, giống giới chủ cho cave và giang hồ vay tiền và cho chơi mai thúy ấy. Nô lệ kiểu mới đó. Ở tầm quốc gia thì chính là bẫy nợ và viện trợ, ODA.