samedi 9 mars 2024

Carême, Ramadan, Yom Kippour…
 les fondements du jeûne !


...Ce dernier, dit «de Ticha be Av», est considéré comme le jeûne majeur. Les autres, dits mineurs, ne demandent que de s'abstenir de boire et de manger de l'aube à la tombée de la nuit.


On ne jeûne pas un autre jour si l'on n'a pas pu ou voulu jeûner à la date conforme.

Pourquoi jeûner ?

Exiger de procéder à un jeûne, se priver de friandises, voire d’alcool durant de longues journées pourrait donner lieu à un refus catégorique.

Et pourtant des milliards de croyants (et non croyants) s’y adonnent ! Et pourquoi Dieu qui est parfait, le recommande-t-il aux croyants ?

Ce rituel n’est plus un mystère.

Le jeûne est une méthode naturelle de santé et de longévité.

La restriction alimentaire et la mise en acidose de l'organisme est un principe vieux comme le monde et qui reste à ce jour le meilleur médicament naturel pour nettoyer l'organisme, gommer les maladies ou orienter vers la guérison.

Seule la médecine occidentale résiste encore, même si c'est un fait scientifiquement avéré, le jeûne peut être une solution pour échapper à une fatalité : quand nous vivons de plus en plus vieux, c'est pieds et poings liés aux béquilles chimiques fournies par l'industrie du médicament.

Dès aujourd'hui, restriction alimentaire, mise en acidose et jeûne doivent accompagner nos comportements vis-à-vis de la nourriture et de la maladie.

Il est enfin temps de penser autrement...même s'il est assez paradoxal de concevoir que lorsqu'on supprime de la nourriture à un organisme, il devient plus fort !

Le jeûne pour prévenir les cancers

  • L’acidose constitue un état défavorable au développement de la cellule cancéreuse ;
  • L'alcalose contribue au contraire à son éclosion.

Les statistiques mondiales montrent que les taux de non-cancérisation les plus élevés se rencontrent dans les groupements d'individus présentant une forte acidose de l’organisme, quelle qu'en soit l'origine : conditions de vie restrictives (camps de concentration), habitudes alimentaires (monastères), maladies chroniques acidifiantes (urémie, artériosclérose, diabète), habitudes socioculturelles (pratique rituelle du jeûne) ... 

Dès 1913, Otto Warburg, prix Nobel de médecine en 1931, fut le premier à faire cette observation et à l'expliquer. Il a démontré que la différence essentielle entre la cellule saine et la cellule cancéreuse tient au métabolisme. La cellule mutée ou cancéreuse est de type fermentatif et ne peut vivre et proliférer en milieu acide. Cette mise en acidose de l'organisme constitue un des moyens essentiels de la lutte contre la carcinogenèse (développement des cellules mutantes) et la cancérisation (cancer fixé). C'est le principal facteur d'extinction d'une telle cellule.

On parvient à l’acidose en obligeant l'organisme à consommer ses réserves ; à partir d'un certain degré d'acidification, le cancer ne peut pas utiliser le sucre qui lui est nécessaire. Les personnes acidosiques, comme les diabétiques graves non traités et les urémiques, développent moins de cancer que les autres.

Lors du jeûne (partiel ou total) et durant les périodes de restrictions alimentaires, l'état d'acidose est d'abord neutralisé par la réserve alcaline du sang, mais celle-ci finit par s'épuiser et le jeûne suffisamment prolongé permet d'acidifier l'organisme d'une manière stable.

L'utilisation, depuis trente ans, des médicaments antifébriles chimiques (antibiotiques, anti-infectieux), a éliminé les épisodes acidosiques qui surviennent au détour des infections et qui les combattent dès leur apparition ; la disparition de ces périodes acidosiques contribue à l'accroissement de la cancérisation...

Voir mon livre, Le jeûne, une méthode naturelle de santé et de longévité aux éditions Guy Trédaniel (16,90€ pour éviter le cancer !).

Portez-vous bien !

Jean-Pierre Willem

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