jeudi 31 octobre 2024

Cette drôle d’astuce pourrait vous mener à l’orgasme

Un stratagème simple mais surprenant permettrait aux couples d’améliorer leur vie sexuelle. Découvrez lequel.
Comment atteindre l’orgasme à coup sûr ? Des chercheurs en neurosciences de l’université de Groningue (Pays-Bas) proposent une étonnante réponse à cette question. Selon eux, une astuce pourrait non seulement vous conduire à l’orgasme mais aussi en multiplier sa force. Elle consiste simplement à garder ses chaussettes pendant l’acte sexuel.

80% des couples qui font l’amour avec leurs chaussettes atteignent l’orgasme

Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont étudié l’activité cérébrale de 13 femmes et 11 hommes pendant un rapport sexuel. Ils ont alors relevé que seulement 50% des couples qui faisaient l’amour pieds-nus atteignaient l’orgasme, alors que 80% des couples qui gardaient leurs chaussettes pendant leurs ébats s’élevaient au septième ciel. Si l’étude ne concerne pour le moment qu’un petit nombre de personnes, les résultats semblent probants, notamment pour les femmes.

Un signal de détente qui aide à lâcher prise

Mais pourquoi cet accessoire considéré pourtant comme un "tue l’amour" se révélerait si utile ? En gardant les pieds au chaud, les chaussettes dilatent les vaisseaux sanguins, ce qui envoie au corps un signal de bien-être et de détente, propice au lâcher-prise. Le professeur Gert Holstege, principal auteur de l’étude, souligne en effet dans les colonnes du Sun l’importance de se sentir en sécurité qui permet de se relaxer suffisamment pour atteindre l’orgasme. "Si vous êtes inquiet, c’est vraiment difficile de faire l’amour. C’est vraiment difficile de lâcher prise", explique le neuroscientifique. Mesdames, il ne vous reste plus qu’à franchir le pas en troquant votre lingerie sexy contre une confortable paire de chaussettes.

8 conseils pour prévenir les crampes musculaires

Caractérisées par une contraction involontaire et douloureuse d’un muscle, les crampes surviennent à l’improviste. En traitant leurs causes qui peuvent être variées, on arrive à faire disparaître ces crises désagréables. 

Boire suffisamment d’eau durant la journée

Même modérée, une déshydration peut être responsable de crampes musculaires des jambes. A la ville, on investit dans une bouteille réutilisable qu’on emmène partout avec soi.

On consomme son litre et demi d’eau à petites gorgées durant la journée. Si besoin, on installe des applications sur son téléphone portable pour recevoir des notifications «gourde». On boit des eaux peu minéralisées comme celles du biberon des bébés.

De l’eau “enrichie“ lors de la pratique d’un sport

Des crampes peuvent s’exprimer durant un entraînement sportif ou après celui-ci. D’autant plus que la perte importante de sels minéraux entraînés par la transpiration est aussi un facteur déclencheur.

Il faut donc boire de l’eau avant de s‘entrainer, puis s’hydrater régulièrement, surtout si on pratique une activité qui fait beaucoup transpirer. On se fixe des repères « gourde ».

Par exemple : boire tous les 5 km en vélo ou à chaque changement d’appareil si on fait de la musculation. Et on transforme son eau en boisson de récupération en y ajoutant des pastilles de sels minéraux ou on confectionne cette recette maison : ½ l d’eau additionnée d’une pincée de sel de mer bio et d’une cuillère à soupe de miel.

Privilégier une alimentation riche en potassium

Vous consommez beaucoup de viandes, de produits laitiers et de fast-food. Vous n’apportez pas assez de potassium à votre organisme qui en manque cruellement.

Car ce sont précisément les fruits et les légumes frais qui en fournissent, la banane en étant la championne. Donc augmenter votre consommation de végétaux qui doivent constituer la moitié au moins de votre assiette.

Faire des cures régulières de magnésium

Le magnésium intervient dans le phénomène de contraction musculaire. Et en être déficient favorise les crampes. Faites une cure de bisglycinate de magnésium ou de sérum de quinton marin associés à de la vitamine B6 qui favorise son absorption.

Vous pouvez également masser vos muscles et articulations avec de l’huile de magnésium transcutanée que la peau absorbe très facilement et qui décontracte la masse musculaire.

Se masser avec des huiles essentielles circulatoires

Les troubles veineux peuvent être responsables de crampes en cas de mauvais retour notamment. Pour l’améliorer, massez-vous chaque soir les jambes de la cheville vers l’aine, durant 10 mn. Employez une huile de massage végétale (huile de jojoba, de sésame ou d’amande douce) additionnée de quelques gouttes d’huile essentielle  de cyprès ou de lentisque pistachier.

D’autres huiles essentielles comme la lavande, le laurier noble peuvent avoir une action décontractante également préventive. Prévoir 30 gouttes d’huile essentielle pour 50 ml d’huile essentielle.

Faire un cure d’homéopathie

En cas de crampe sans cause identifiée, l’homéopathie peut aussi vous venir en aide, à raison de 3 granules, 3 fois par jour de Cuprum Metallicum en 9 Ch et de Ruta graveolens.

Vous pouvez ajouter Aesculus en 9 Ch si vous souffrez de crampes nocturnes. Des crampes aux doigts ou aux mains ? Argentum nitricum en 7 Ch et Magnesia phosphorica en 7 CH s’ajouteront à Cuprum metallicum.

Eviter de consommer trop d’aliments acidifiants

Quel est le point commun entre le tabac, le café, la viande rouge et le lait ? Ce sont des aliments ou pratiques déminéralisantes. Il faut donc minimiser leur consommation.

Faire une cure de spiruline

Contenant du fer et du bêta-carotène, la spiruline favorise l’oxygénation de toutes nos cellules, et notamment de celles du sang et des muscles.

Elle favorise ainsi l’endurance et la récupération musculaire. De plus, elle est riche en protéines utiles à la régénération des fibres des tendons et à la formation de l’hémoglobine. Elle est donc particulièrement utile pour chasser les crampes, notamment chez les sportifs qui pratiquent des activités d’endurance.

Rechercher une maladie

Vos crampes peuvent avoir une cause purement médicale. Le diabète, l’arthrite, l’artérite et même les migraines peuvent causer ces symptômes. Il serait dommage de passer à côté. Prenez rendez-vous chez votre médecin pour établir un diagnostic.

lundi 28 octobre 2024

Comment savoir si je suis psychorigide ?

Imposer ses choix, n’en faire qu’à sa tête, vouloir toujours avoir raison… Une personnalité psychorigide refuse la contradiction. Véritable pathologie ou simple trait de caractère ? On fait le point avec Johanna Rozenblum, psychologue clinicienne à Paris.
Le terme psychorigide est souvent employé pour décrire des personnalités qui veulent imposer leur avis et tout diriger. Pourtant, il s’agit en réalité de profils qui manquent de confiance en eux. "La psychorigidité n'est pas une pathologie psychiatrique ni un trouble psychologique. C'est un trait de personnalité qui sert souvent de mécanisme de défense", explique Johanna Rozenblum. Une attitude intolérante et contestataire mal perçue par la famille, les amis ou avec les collègues de travail. "Une personne psychorigide sera souvent perçue comme froide affectivement et peu disposée à se remettre en question. Elle aura la volonté de tout contrôler sans jamais déléguer ni solliciter aides ou conseils. Ce manque de souplesse et d'adaptabilité leur donne l'image d'une personne pensant avoir toujours raison, en réalité les psychorigides sont pleins de doutes", nous apprend l’experte.

Comment reconnaître une personne psychorigide ?

Les personnes psychorigides ont toutes en commun certaines caractéristiques qui permettent de les reconnaître. Selon la psychologue, "Une personne psychorigide peut avoir un profil obsessionnel et perfectionniste. Rien n'est laissé au hasard, tout doit être planifié, étudié. Dans cet état d'esprit, tout à son importance, l'ordre, la logique, la maîtrise". Et pour cause, c’est une façon pour elle d’apaiser son angoisse. "Ce n'est en réalité qu'une illusion puisque ce mécanisme de défense a pour objectif de susciter un sentiment de contrôle et de minimisation du doute, l'imprévu reste insupportable", ajoute Johanna Rozenblum. Un caractère difficile à vivre chaque jour pour l’entourage. "Inflexibles et strictes, la personne psychorigide finit souvent par imposer son cadre à ses proches et les règles envahissent ainsi le quotidien", conclue la psychologue.

Être psychorigide, est-ce que ça se soigne ?

La personne psychorigide peut bénéficier d’un accompagnement psychologique pour vivre plus sereinement. "Ce trait de personnalité peut se travailler avec un psychologue formé aux thérapies cognitivo comportementales (TCC). La psychorigidité vient à l'origine pour se protéger de l'anxiété", explique Johanna Rozenblum. Ces thérapies brèves permettent notamment de travailler la confiance en soi, d’atténuer les mauvais réflexes ou encore d’améliorer le comportement en vue d’une vie plus apaisée. "On retrouve dans les discours des personnes psychorigide s des angoisses concernant l'avenir, concernant la mort, en définitive tout ce que l'on ne maîtrise pas. Se mettre des règles pour tout c'est se créer l'illusion d'avoir un pouvoir de contrôle, c'est se dire que l'on est maître de son destin", confie la psychologue. L’objectif est donc d’apprendre à lâcher-prise.

Comment réagir face à une personne psychorigide ?

Vivre avec une personne psychorigide n’est pas de tout repos. Il faut savoir ruser pour ne pas la brusquer. "Être aux côtés d'une personne psychorigide n'est pas toujours simple. La remise en question et la subjectivité de l'autre ne sont pas des notions simples pour elle, ce qui fait barrage à la remise en question. Avec de la patience et de la pédagogie, il sera possible de faire entendre qu'il existe d'autres façons de faire et d'initier du lâcher-prise", prévient l'experte. Mais ce n’est pas toujours évident. Lorsque le dialogue ne fonctionne pas, il faut alors faire appel à un professionnel. "Dans les cas plus sévères, et lorsque le lâcher-prise fait flamber l'anxiété, la prise en charge psychologique devient précieuse. Le psychologue conduira un travail autour du sentiment de peur, d'empathie et cherchera à restaurer une meilleure confiance en soi et aux autres", recommande l’experte.

dimanche 27 octobre 2024

Comment blanchir du linge ?

On constate bien souvent des taches jaunes sur le linge blanc et parfois même une couleur ternie. Mais avant de racheter draps et t-shirts, voyons comment blanchir du linge.

Les taches jaunes qui apparaissent sur les t-shirts et les draps sont tout à fait normales. Elles sont le résultat de la transpiration aussi bien de jour que de nuit. De plus, stocker son linge blanc dans un endroit humide contribue également à le ternir avec le temps. Pour maintenir l'éclat du blanc le plus longtemps possible, il est conseillé de laver le linge blanc séparément des autres couleurs. Et de le faire sécher au soleil dès qu'il y en a la possibilité. En effet, le soleil est un blanchisseur naturel. Toutefois, des traces peuvent continuer d'apparaître et, dans ce cas, voici quelques astuces pour réussir à blanchir du linge.

Comment blanchir du linge naturellement ?

Avec quelques recettes de grand-mère, le linge blanc peut facilement dire au revoir aux traces et taches jaunes. La première solution est d'ajouter un quart de tasse de bicarbonate de soude au sein de la lessive. Autre alternative : une demi-tasse de vinaigre ménager à mettre également avec la lessive. Ces deux produits sont réputés dans le monde du ménage pour leurs actions blanchissantes. D'autre part, le savon de Marseille fait également ses preuves. Il ne faut donc pas hésiter à laver le linge blanc avec cette alternative. Enfin, pour blanchir son linge naturellement, le jus de citron se montre lui aussi très efficace. Il suffit de plonger le linge dans une bassine d'eau chaude mélangée à du jus de citron et de laisser agir pendant une trentaine de minutes. Ensuite, le linge peut être lavé en machine avec le programme habituel. Cette technique peut être utilisée autant de fois que nécessaire.

Les astuces insolites pour blanchir du linge

Certains produits insoupçonnés qui traînent dans les placards possèdent des actions blanchissantes très efficaces pour le linge. C'est notamment le cas du liquide vaisselle. En ajoutant un quart de tasse avec la lessive, le linge retrouve ses belles couleurs d'origine. De même que le lait qui a prouvé ses effets contre les taches sur le linge blanc. Il suffit de laisser tremper ce dernier dans du lait chaud pendant 2 h environ avant de le passer à la machine à laver. Autre astuce insolite : deux cachets d'aspirine avec la lessive sont efficaces pour raviver les couleurs ternies du linge blanc. Enfin, deux tasses de levure chimique dans le tambour du lave-linge permettent également de blanchir le linge.

Comment blanchir du linge blanc jauni en machine ?

Comme expliqué ci-dessus, le linge est souvent exposé à une panoplie d’objet qui peut la salir. Par exemple en cuisine, vous pouvez recevoir un éclat de sauce tomate sur une de vos belles chemises. Ou, sous les aisselles, la transpiration et les déodorants que nous utilisons peuvent considérablement jaunir le dessous des chemises. Pour rendre blanc ces linges, nous vous invitons à vous munir de 125 ml de cristaux de soude. Puis, versez ces 125 ml de cristaux de soude dans le bac à lessive. Ajouté la lessive utilisée habituellement. Dans une petite bassine, ajoutez les vêtements à laver, et laissez-les tremper dans de l’eau oxygénéeAu bout de 40 minutes, retirez les vêtements de la bassine et mettez-les dans la machine à laver. Puis lancez votre machine. Vos vêtements seront d’une blancheur incomparable.

Comment éliminer l'odeur de renfermé de mon linge dans mon armoire ?

Malgré un lavage, un séchage et un repassage, il peut arriver que les vêtements gardent une odeur de renfermé désagréable. Découvrez comment désodoriser votre armoire et agir efficacement lors du lavage pour éliminer cette odeur persistante.

Le dressing, l'armoire ou les placards permettent de garder l'ensemble des vêtements bien rangés, qu'ils soient triés par pièces ou par saison. Cependant, de mauvaises odeurs peuvent apparaître sans raison. À cause de cela, le linge prend une odeur de renfermé alors qu'il a été lavé récemment. Le phénomène peut d'ailleurs être accentué en cas d'humidité. Mais il est possible d'éviter ce problème de manière naturelle, permettant ainsi d'économiser plusieurs cycles de lave-linge. En effet, des astuces étonnantes à base de vinaigre blanc, de bicarbonate de soude ou de fleurs sont très efficaces pour venir à bout de l'odeur de renfermé.

Pourquoi mon linge propre sent-il mauvais même après lavage et repassage ?

Le fait que l'intérieur d'un meuble sente le renfermé est un phénomène naturel provoqué par deux facteurs. Dans un premier temps, les placards ou les armoires ne disposent pas de système d'aération. De fait, la circulation de l'air est limitée. La poussière peut alors s'accumuler. Dans un second temps, l'humidité contribue à cette impression de mauvaises odeurs. Des chaussures portées, du linge rangé encore légèrement humide ou une pièce mal isolée, tous ces éléments provoquent la formation de moisissures. Les odeurs imprègnent alors les vêtements, même s'ils sortent du lave-linge. Cependant, l'odeur de renfermé n'est pas une fatalité et des solutions simples permettent d'en venir à bout, à commencer par un bon nettoyage du meuble au vinaigre blanc.

Quelles sont les astuces de grand-mère ou désodorisant naturel pour enlever l'odeur de renfermé dans un meuble ?

Pour cela, il suffit de placer un bol rempli de vinaigre blanc dans l'armoire malodorante pendant 30 minutes. L'odeur marquée du vinaigre suffit à éliminer les mauvaises odeurs. En complément, saupoudrer du bicarbonate de soude sur la surface des étagères, laisser agir 30 minutes et dépoussiérer avec un chiffon sec est très efficace. Puis, pour que les vêtements gardent un parfum agréable, plusieurs astuces de grand-mère existent. Par exemple, il est possible de déposer sur un galet en porcelaine quelques gouttes d'huile essentielle de lavandePlanter des clous de girofle dans une orange ou disséminer des grains de café sont d'autres solutions de désodorisant naturel, efficaces contre les mauvaises odeurs et peu coûteuses.

Enlever l'odeur de l'humidité dans votre linge après la machine : voici comment parvenir pour que celui-ci sente bon une fois sec ?

Si le linge sent l'humidité avant même d'être rangé, l'intérieur des placards et armoires n'est pas en cause. Ce problème peut être causé par le lave-linge ou par un mauvais séchage. En l'absence d'entretien régulier, des résidus et des moisissures s'accumulent dans la machine. Les mauvaises odeurs peuvent alors imprégner les vêtements pendant le cycle. Nettoyer la machine avec un cycle à chaud couplé à une tasse de vinaigre blanc permet de stopper ce problème. Par ailleurs, il ne faut pas négliger le séchage. Si du linge humide est installé dans une pièce sans aération, les mauvaises odeurs peuvent apparaître une fois les vêtements secs. Dans la mesure du possible, il faut faire sécher son linge à l'extérieur ou utiliser un sèche-linge.

Froid : les parties du corps à réchauffer en priorité

Frissons, tremblements, fatigue… Pas de doute, le froid est devenu votre pire ennemi ! Vous avez beau tout essayer, pas moyen de vous réchauffer. Or, savez-vous quelles parties du corps réchauffer en priorité ? En vous concentrant sur certaines zones, en particulier les extrémités, vous devriez vite faire remonter votre température corporelle.

Les températures baissent et votre corps vous le fait sentir. Main, pieds, nez… Vous avez constamment l’impression qu’ils sont sur le point de se transformer en glaçon. Or, saviez-vous qu’en réchauffant les bonnes parties du corps vous pourriez moins souffrir du froid ? Au lieu de superposer les couches de vêtements, concentrez-vous sur certaines zones. Vous verrez réellement la différence. Suivez les conseils de notre diaporama et vous survivrez à l’hiver.

Hiver : les erreurs à ne plus faire si vous avez froid

Vous pensez avoir les bons réflexes pour vous réchauffer, pourtant vous avez toujours aussi froids. Attention, vous n’êtes pas à l’abri de certaines erreurs, qui au lieu d’augmenter la température de votre corps, s’avèrent contre-productives.

Vous faites partie de ceux qui augmentent le chauffage au moment du coucher ? Attention, cette habitude n’est pas propice à l’endormissement. Veillez à garder une température ambiante dans votre chambre. Surchauffer la pièce dans laquelle vous dormez rendra difficile la régulation de la température de votre corps et pourra ainsi favoriser les insomnies. La température idéale pour un sommeil réparateur ? 19°C, semblent dire les experts.

"La nuit, il ne faut pas que la chambre soit trop chaude, nous explique le Dr Marc Rey. Il est donc important de pouvoir évacuer de la chaleur. Si vous avez une chambre qui est fraîche, vous allez avoir plaisir à être sous la couette. Or, si la chambre est trop chaude, vous n’allez pas avoir ce plaisir et ce sera plus difficile de s’endormir".

La journée, lorsque vous vous habillez, sachez qu’il vaut mieux superposer des matières plus fines plutôt que de porter uniquement un gros pull ou une doudoune. Cela crée des espaces d’air, ce qui protège le corps de l’entrée du froid. On notera que le coton est l’allié de la peau puisqu’il lui permet de respirer et de ne pas transpirer. En outre, la laine, le velours ou encore le cachemire vous aideront aussi à surmonter l’hiver.

On fait désormais le point à travers notre diaporama sur les parties du corps à réchauffer en priorité lorsqu’il fait froid.

Le visage

Le visage est la partie du corps la plus sensible et la plus exposée au froid. C'est donc celle qui souffre le plus en hiver.

L’astuce pour la réchauffer : frottez vos mains l’une contre l’eau avant de sortir, puis posez-les un instant sur les joues, le nez et le menton. En outre, il est essentiel d’hydrater la peau de votre visage et particulièrement en hiver. Misez sur un bon soin de jour à base de lait, de beurre de karité ou d'huile d'argan. Il préviendra la sécheresse occasionnée par le froid.

Les oreilles

Nous sommes nombreux à les oublier, mais les oreilles faisant partie des extrémités, il conviendra de les réchauffer en priorité. 

L’astuce pour les réchauffer : frictionnez avec vos mains de haut en bas et de bas en haut, l'avant et l'arrière des oreilles. Répétez cette action 30 secondes à 1 minute. Pour les plus frileux, le bonnet et le bandeau sont de bons alliés en cas de sortie dans le grand froid.

Le bas du dos

l se raconte que le froid entre dans le corps par la région lombaire, d'où l'intérêt de réchauffer souvent cette zone.

L’astuce pour le réchauffer : arrondissez le bas de votre dos, puis tapotez le milieu du dos et de chaque côté de la colonne vertébrale avec vos poings par petites percussions fermes, en gardant le poignet souple. À la maison, vous pouvez utiliser une bouillotte pour offrir de la chaleur à votre dos.

Les bras

Malaxez vos bras. Vous parviendrez non seulement à les réchauffer mais aussi à diffuser la chaleur au niveau de vos épaules.

Les pieds

Tant que vos pieds n’ont pas chaud, votre corps tout entier aura du mal à se réchauffer. Misez sur les chaussettes en laine et n’hésitez pas à les bouger afin de faire circuler le sang. Des massages avec des petits mouvements circulaires, en allant du talon vers les orteils, pourront également vous aider à avoir plus chaud.

vendredi 25 octobre 2024

Comment surveiller sa tension artérielle soi-même

Une étude publiée dans la revue "JAMA Network Open" montre que les personnes qui surveillent de près leur pression artérielle à domicile ont une meilleure qualité de vie. Mais comment s’y prendre ? On vous guide.

Une étude menée par la Texas A&M University School of Public Health a montré que lorsque les patients surveillent régulièrement leur pression artérielle hors de l’hôpital, ils ont tendance à avoir une meilleure qualité de vie, et moins de dépenses de santé.

Ce travail de recherche, publié dans la revue JAMA Network Open le 21 novembre 2023, a pour objectif d’améliorer les connaissances des patients, mais aussi des professionnels de santé et des décideurs publics, en matière de surveillance à domicile.

"Les résultats de patients atteints d’hypertension artérielle ont été analysés. Les études incluant des enfants et des femmes enceintes n'ont pas été pris en compte, afin que l’analyse soit cohérente. Nous avons également exclu les articles qui n’ont pas comparé les coûts et les bénéfices de la prise de tension artérielle à domicile à ceux de la prise de tension artérielle à l’hôpital", explique dans un communiqué Michelle Hayek, chercheuse en santé publique et autrice de l'étude.

Prise de la tension à domicile : plusieurs bénéfices

Les scientifiques ont ainsi montré que les personnes qui contrôlent leur tension à domicile ont moins de complications liées à leur maladie et une meilleure qualité de vie. D’après eux, ces bénéfices peuvent justifier les coûts de la mise en place de programmes de contrôle de la pression artérielle à domicile.

Ils notent par ailleurs deux autres intérêts à cette méthode : une réduction du "syndrome de la blouse blanche" et une meilleure détection de l’hypertension masquée : la constatation de chiffres tensionnels élevés en dehors du milieu médical", explique l’Académie nationale de médecine.

Privilégiez un tensiomètre électronique de bras

Comment prendre sa tension à la maison ? "Pour une mesure plus fiable de la tension artérielle, privilégiez un tensiomètre électronique de bras (muni d’un brassard adapté à l’épaisseur et à la longueur de votre bras). "Les appareils à placer sur le poignet manquent de fiabilité et présente donc un risque d'erreur", précise le Dr Sonia Alperin, cardiologue dans un centre de santé parisien.

La plupart des brassards de tensiomètre à domicile pour adultes sont disponibles en tailles petite, normale, grande et extra-large. Et la taille de celui-ci est essentiel. Un brassard trop large ou trop petit modifiera le résultat.

La partie gonflable du brassard doit envelopper 75 à 100 % de la distance autour de votre bras, et doit couvrir 40 à 80 % de la distance entre le coude et l'épaule.

Pour que les chiffres affichés sur l'écran reflètent la réalité, des conditions doivent être respectées. Pendant les 30 minutes avant la mesure, ne faites pas d'exercice physique, ne fumez pas, évitez de manger et ne consommez pas de caféine.

Pour prendre votre tension artérielle, installez-vous dans une pièce calme, à température confortable. Asseyez-vous et restez assis pendant trois à cinq minutes. Ne parlez pas pendant la prise des mesures et entre les prises.

Lorsque vous êtes assis, ne croisez pas les jambes et asseyez-vous en gardant le dos droit et soutenu avec le bras le long de votre corps.

L’automesure de la tension nécessite le respect de la "règle des trois"

Tout au long de la journée, la tension artérielle varie. Pour avoir des mesures représentatives, il faut la prendre plusieurs jours d'affilée et toujours à la même heure. Comme l’indique Ameli, l’automesure nécessite le respect de la "règle des trois" :

  • 1. réaliser trois mesures espacées d’une à deux minutes, le matin avant le lever et avant de prendre vos médicaments
  • 2. effectuer trois mesures espacées d’une à deux minutes le soir, avant de vous coucher
  • 3. répéter ces mesures biquotidiennes pendant trois jours d'affilée

C’est la moyenne de ces 18 mesures qui sera prise en compte, pour vérifier si vous êtes, ou non, hypertendu.

mercredi 23 octobre 2024

Sommeil : 3 automassages pour s’endormir vite

Méditation, lecture, yoga, infusions...Vous pensez avoir tout essayé pour remédier à vos troubles du sommeil ? Au lieu de vous rabattre sur les somnifères, misez sur les automassages. Effectués à des endroits clés du corps, ils peuvent faciliter l’endormissement. Mode d’emploi.
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Malgré une durée de sommeil suffisante, 2 Français sur 3 ont le sentiment d’en manquer. C’est ce que révèle un sondage Ipsos de 2018. 1 Français sur 5 (20%) considère même manquer de sommeil de façon conséquente et ils sont 78% à estimer qu’ils dorment moins bien qu’avant. Des troubles qui ne se sont pas arrangés avec les confinements et les couvre-feux successifs. L’enquête INSV/MGEN 2021 révèle, en effet, que 45% des Français ont présenté un trouble du sommeil durant cette période, contre 41% en temps normal. 

Et pour cause, une multitude de facteurs peuvent affecter le sommeil. Outre la consommation d’excitants comme le thé et le café, les ronflements de son partenaire, le stress ou l’anxiété, l’exposition à la lumière bleue diffusée par les écrans diminue la sécrétion de la mélatonine et retarde l’endormissement. Pou rtant, il existe un moyen tout simple d’y remédier : masser certains points du corps avant d’aller se coucher. Voici 3 automassages pour s’endormir vite.

L’automassage du lobe de l’oreille 

L’oreille n’est pas la première zone du corps à laquelle on pense lorsque l’on souhaite se détendre. Pourtant, la malaxer aurait des vertus relaxantes et permettrait d’apaiser les tensions. Et pour cause, l’oreille comprend de nombreux points d’acupuncture dont l’un surnommé “sommeil paisible” ou “pilier céleste”, situé derrière le lobe. Pour obtenir l’effet escompté, il suffit de le pétrir entre le pouce et l’index plusieurs fois d’affilée. Cet automassage s’avère aussi très efficace pour diminuer le niveau de stress.

L’automassage de la voûte plantaire 

Le massage de la voûte plantaire avec une balle de tennis est l’idéal pour stimuler les tensions nerveuses et favoriser l’endormissement. Placez la balle de tennis sous la plante du pied droit, puis, tour à tour, faites-la rouler d’avant en arrière. Effectuez des cercles dans un sens, puis dans l’autre. Vous pouvez contrôler la pression et insister sur les zones qui vous procurent le plus de sensations agréables. Répétez l’opération avec le pied gauche. Un exercice à faire pendant au moins 5 minutes pour obtenir l’effet désiré.

L’automassage du plexus solaire 

Situé juste en dessous du sternum, au creux de l’estomac, le plexus solaire est l’un des centres énergétiques majeurs du corps. Le masser procure une détente insoupçonnée qui mène tout droit au sommeil. Quelques minutes avant d’aller vous coucher, allongez-vous sur votre lit, placez les 2 mains à plat sur votre plexus solaire et effectuez des mouvements dans le sens des aiguilles d’une montre. Recommencez plusieurs fois en prenant le temps de respirer profondément. Vous ne devriez pas tarder à tomber dans les bras de Morphée.

Quels sont les examens sanguins les plus importants ?

Certains examens sanguins sont assez fréquents, quand d’autres sont prescrits en cas de problème spécifique. Medisite vous en dit plus sur les tests dits “de routine” et sur leur intérêt.

Les analyses sanguines peuvent en dire beaucoup sur vous. Si la fréquence à laquelle vous devez vous faire tester ainsi que le type d’examen que vous devez envisager dépend de votre état de santé et des maladies que vous êtes susceptible d’avoir, en faire le plus possible n’est pas forcément une bonne idée. Cela étant dit, certains tests sanguins, dits "de routine", sont importants, surtout passé un certain âge.

L’hémogramme pour compter et classer les composants du sang

Le premier test courant et utile à tout type de patient est ce qu’on appelle l’hémogramme. L’Institut national du cancer (InCa) le définit comme suit : “Examen qui, à la suite d’une prise de sang, vise à compter et classer différents composants du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes) afin de déterminer si leur nombre est suffisant ou excessif. On parle également de numération formule sanguine, abrégée en NFS ou NF.”

L’hémogramme est prescrit par les médecins aux patientes enceintes, dans le cadre d’un bilan post-opératoire ou pour suivre les effets d’un traitement. Le médecin peut également décider de le prescrire à son patient si celui-ci souffre potentiellement d’anémie, s’il suspecte une infection, s'il veut analyser ses apports nutritionnels ou si le patient a été exposé à des substances toxiques.

Un autre test sanguin fréquent est le bilan métabolique de base (BMB). Celui-ci “est composé de différents examens qui analysent huit substances différentes dans votre sang. Il fournit des informations importantes sur l’équilibre chimique et le métabolisme de l’organisme”, explique le manuel médical MSD. C’est un test de routine, qui peut également être réalisé aux urgences ou dans le cadre d’un suivi de maladie chronique

On prescrit un BMB “pour vérifier différentes fonctions et processus de l’organisme, notamment :

  • les fonctions rénales
  • l’équilibre des fluides et des électrolytes
  • le niveau de sucre dans le sang
  • l’équilibre entre acide et basique
  • le métabolisme”

Le bilan lipidique pour les femmes dès 50 ans et les hommes dès 40 ans

On peut également citer, parmi les examens sanguins fréquemment pratiqués, le bilan lipidique. Celui-ci “permet de mesurer les lipides dans le sang et de rechercher les éventuelles anomalies lipidiques : le cholestérol : cholestérol total, LDL-cholestérol et HDL- cholestérol ; et les triglycérides”, explique l’Assurance maladie. Cet examen est recommandé en cas de risques cardiovasculaires, mais pas seulement : il est préconisé pour les femmes dès 50 ans et les hommes dès 40 ans, mais aussi pour les patientes souhaitant avoir une contraception hormonale.

En dehors de ces examens “de routine”, d’autres tests sanguins peuvent être utiles. C’est notamment le cas de la mesure de l’hémoglobine glyquée (Hb1Ac), qui peut servir à dépister le diabète. “L'hémoglobine glyquée est le reflet de la glycémie. Tandis que la glycémie capillaire et la glycémie à jeun sont des instantanés de l'état glycémique, l'HbA1c permet, par un dosage sanguin, d'évaluer l'équilibre glycémique sur une plus longue période”, explique la Fédération française des diabétiques. “L’HbA1c a l’avantage d’être le meilleur paramètre de prédiction des complications du diabète ; sa mesure est relativement fiable et simple”, indique La Revue médicale suisse.

mardi 22 octobre 2024

Plantes médicinales pour se soigner : lesquelles cultiver chez soi ?

De plus en plus de personnes cherchent à se soigner par les plantes. Alors, pourquoi ne pas cultiver ses propres plantes médicinales ? Toutes ne sont pas forcément adaptées à un intérieur et, pour les personnes qui ne possèdent pas de jardin, il faut savoir lesquelles sont intéressantes à cultiver en pot.

Plantes médicinales à cultiver en pot

D’une façon générale, il est préférable d’utiliser des pots en terre pour cultiver des plantes médicinales. Certaines demandent très peu d’entretien bien qu’elles possèdent de nombreuses propriétés. C’est par exemple le cas de l’aloe vera. Après avoir placé des graviers au fond du pot, laissez-le pousser en plein soleil dans un mélange de terre et de tourbe. Prenez soin de le conserver à l’intérieur en hiver ou de bien le protéger. De même, la menthe poivrée et la sauge poussent très bien en pot et leurs vertus sont bien connues. Le calendula (souci) est également une plante intéressante puisqu’elle s’adapte à tous les types de terres (acide, basique ou pauvre) pour peu qu’elle reste humide. Enfin, la camomille, qui se plante au plus chaud de l’été dans un mélange de terreau et de sable et qu’il faudra également bien arroser (placez le pot dans un endroit lumineux, mais pas directement au soleil).

Vertus de ces plantes médicinales

C’est la pulpe présente dans les grandes feuilles de l’aloe vera dont on se sert pour traiter les problèmes de peau (y compris les coups de soleil) et favoriser la cicatrisation. Il est même possible de la manger. La menthe, elle, possède des vertus digestives et elle s’intègre facilement à de nombreuses préparations culinaires, salées ou sucrées. On peut également la préparer en infusion pour lutter contre la fièvre et les inflammations. La sauge a les mêmes propriétés, mais elle est également relaxante. L’infusion des fleurs de calendula, elle, est utilisée pour soigner les problèmes de peau (en cataplasme), les troubles digestifs ou diurétiques. Quant à la camomille, ses infusions sont connues pour leurs propriétés relaxantes et antistress qui facilitent le sommeil.

Médicaments : 9 règles d’or à connaitre

Les médicaments : pas si simple !

Un médicament, c’est simple en apparence : le patient les prend pour soigner une maladie. Mais en réalité, prendre un médicament, c’est très compliqué. Certains patients en ont peur, d’autres les réclament, pas toujours à bon escient. Certains les prennent uniquement selon les instructions, d’autres au contraire font ce qui leur chante, s’en servant comme d’un moyen de prendre leur indépendance par rapport au monde médical.

Du côté des médecins aussi, le médicament suscite des comportements très différents. Certains sont méfiants par rapport à la puissance des firmes pharmaceutiques, refusent la visite des représentants médicaux, et prescrivent le strict minimum. D’autre sont contents de profiter des avancées de la science et n’hésitent pas à recommander à leurs patients d’essayer un nouveau traitement.

Mais ces enjeux sont souvent bien loin d’être scientifiques. Or les médicaments ont bien sûr une importance cruciale pour notre santé. Comment être sûr que l’on fait les bons choix pour se soigner ?

9 règles pour être en sécurité

Ces règles ont été mises au point par Andrew Horxheimer, un pharmacologiste qui a passé toute sa carrière à travailler sur les effets indésirables des médicaments et les activités des firmes pharmaceutiques. Elles ont été compilées sur un blog du British Medical Journal par un de ses collègues.

  • 1. Réfléchissez à ce que vous pourriez faire au lieu de prendre un médicament.
  • 2. À moins d’avoir une raison particulière, évitez les nouveaux médicaments. Préférez les molécules sur lesquelles on a beaucoup d’informations, venant de nombreuses sources, et qui sont sur le marché depuis plus de 10 ans. Les mauvaises nouvelles concernant les médicaments n’apparaissent souvent qu’au bout de plusieurs années.
  • 3. Avant de décider d’utiliser un médicament, réfléchissez bien à son utilité : essayez-vous de soulager un symptôme, de guérir une maladie, d’améliorer une déficience, ou pour prévenir quelque chose ? Prendre une substance qui peut vous causer des problèmes maintenant pour éviter un éventuel problème futur n’a pas de sens.
  • 4. Demandez à un médecin ou à un pharmacien, quelqu’un en qui vous avez confiance, de vous expliquer à quel point le médicament est efficace, quels problèmes il a causé, et quelles ont été les conséquences.
  • 5. Si vous devez prendre des médicaments, apprenez autant que vous pouvez à leur sujet.
  • 6. Chacun est différent : c’est à vous de savoir comment votre corps réagit à ces médicaments.
  • 7. Gardez une trace de votre prise de chaque médicament : pourquoi vous l’avez pris, à quelle dose, pendant combien de temps, ce qui s’est passé, si il a été efficace, et tout ce qui vous a déplu.
  • 8. S’il vous arrive quelque chose et que vous pensez que c’est lié à un médicament, il faut le rapporter : votre médecin ou un autre professionnel de santé a accès à un système de "fiches jaunes" qui est fait pour cela.
  • 9. Si vous avez une réaction indésirable à un médicament ou s’il se passe quelque chose dont il sera difficile de parler, emportez quelqu’un avec vous chez le médecin parce que quatre oreilles valent mieux que deux : il y a trop de choses à retenir et une opinion indépendante sera précieuse.