samedi 30 novembre 2024

Qu'est ce que la forme de vos pieds peut révéler sur votre santé ?

Saviez-vous que la forme de vos pieds peut révéler bien plus que votre pointure ? En fonction de leur morphologie, vos pieds peuvent en dire long sur votre santé et votre posture. Découvrez comment leur forme peut influencer votre confort et prévenir certaines pathologies.

La forme de nos pieds n’est pas qu’une simple caractéristique morphologique : elle peut en dire long sur notre santé et nos prédispositions physiques. Selon leur type (carré, grec ou égyptien), vos pieds peuvent influencer votre posture, votre confort au quotidien, et même signaler certains troubles à surveiller !

Le pied carré

Le pied carré, aussi appelé pied romain, est caractérisé par des orteils de longueur presque égale. Ce type de pied, présent chez environ 27 % de la population, offre une base stable pour le corps mais présente aussi certains défis.

Pathologies associées :

  •  Les pieds carrés sont plus larges à l’avant, ce qui les rend sujets aux compressions dans des chaussures mal ajustées. Cela peut entraîner des cors, callosités, ou encore le syndrome de Morton, une douleur nerveuse entre les orteils.
  •  Les risques d’ongles incarnés ou d’hallux valgus (déviation du gros orteil) augmentent également si les orteils sont trop serrés.

Conseils :

Privilégiez des chaussures avec un avant large et arrondi, qui offre suffisamment d’espace pour vos orteils. Évitez les modèles pointus ou étroits qui favorisent les frottements.

Le pied grec

Le pied grec, reconnaissable par un deuxième orteil plus long que le reste, concerne environ 23 % de la population. Cette morphologie est souvent associée à une apparence élégante, mais elle peut engendrer certains inconforts si elle n’est pas bien prise en compte.

Pathologies associées :

  •  Le deuxième orteil, proéminent, est sujet à des déformations telles que l’orteil en marteau ou en griffe, souvent causées par des chaussures inadéquates.
  •  Une pression excessive sur les métatarses peut également provoquer des douleurs ou des callosités sous la plante du pied.

Conseils :

Pour éviter ces problèmes, optez pour d es chaussures allongées avec un bout rond ou légèrement pointu, qui laissent de l’espace pour le deuxième orteil. Une semelle avec un bon amorti peut aussi aider à réduire les points de pression.

Le pied égyptien

Le pied égyptien, présent chez environ 50 % de la population, se caractérise par un gros orteil plus long, suivi d’orteils décroissants en pente douce. Cette forme est la plus courante et souvent la plus facile à chausser.

Pathologies associées :

  •  L’hallux valgus (déviation du gros orteil) est courant chez les personnes ayant un pied égyptien. Si les chaussures ne laissent pas assez d’espace, elles peuvent aussi causer des frottements ou une arthrose appelée hallux rigidus.
  •  Contrairement à d’autres types de pieds, les personnes avec un pied égyptien souffrent rarement d’ongles incarnés.

Conseils :

Assurez-vous que vos chaussures offrent un espace suffisant pour le gros orteil, tant en longueur qu’en largeur. Les orthèses plantaires peuvent corriger des problèmes naissants ou soulager les douleurs articulaires.

Pourquoi la forme des pieds importe ?

Outre la morphologie de vos orteils, la cambrure de votre voûte plantaire (plat, normal ou creux) joue un rôle essentiel dans la répartition des charges et l’équilibre du corps.

  • Un pied plat peut causer des douleurs articulaires ou lombaires.
  • Un pied creux, moins fréquent, peut entraîner des tensions accrues sur certaines zones et nécessiter un soutien adapté.

Des pieds mal soignés ou chaussés peuvent également provoquer des déséquilibres posturaux, des douleurs au dos, ou des problèmes au niveau des genoux et des hanches. Il est donc crucial de surveiller leur état et de consulter un podiatre en cas d’inconfort.

La forme de vos pieds ne se limite pas à un simple aspect esthétique. En apprenant à mieux les connaître, vous pouvez les protéger davantage, prévenir certaines pathologies, et améliorer votre confort au quotidien. N’oubliez pas que le choix de vos chaussures joue un rôle essentiel : privilégiez celles adaptées à vos besoins spécifiques. En cas de douleurs persistantes, n’hésitez pas à consulter un professionnel tel qu’un podologue. Celui-ci pourra, si nécessaire, vous prescrire des semelles orthopédiques pour corriger les éventuelles particularités de vos pieds.

vendredi 29 novembre 2024

Les médicaments à prescription obligatoire

Les médicaments présentant des difficultés d'emploi ou des risques en cas d'utilisation inappropriée ne peuvent être obtenus, selon les cas, que sur prescription d'un médecin, d'un dentiste ou d'une sage-femme. Ils sont dits médicaments à prescription médicale obligatoire. Ils sont classés en différentes catégories en fonction de leurs modalités de prescription et de vente.

Les médicaments sur liste I et II

Les médicaments à prescription obligatoire sont inscrits sur deux listes distinctes : la liste I ou la liste II.

Les médicaments inscrits sur la liste I ne peuvent être délivrés qu'une seule fois par le pharmacien avec la même ordonnance, sauf si le médecin mentionne expressément la possibilité d'un renouvellement.
La délivrance des médicaments inscrits sur la liste II peut être renouvelée. Dans ce cas le pharmacien ne peut délivrer, à chaque renouvellement, que la quantité nécessaire à un mois de traitement. La durée maximale de traitement est de 12 mois.

Ordonnance de dispensation conditionnelle

Le prescripteur peut conditionner la délivrance d'antibiotiques à la réalisation d'un test par le pharmacien, au moyen d'une ordonnance dite de dispensation conditionnelle. Le pharmacien ne délivre le médicament que si le résultat du test est positif.
Actuellement, les ordonnances de dispensation conditionnelle sont possibles en cas de suspicion d’angine ou de cystite. Pour l’angine, le prescripteur demande un test oropharyngé d'orientation diagnostique (TROD). Pour la cystite, le pharmacien doit réaliser une bandelette urinaire à la recherche de nitrites et de leucocytes.

Les stupéfiants

Une vingtaine de médicaments, dont la morphine et ses dérivés, sont inscrits sur la liste des stupéfiants. Leur délivrance est soumise à des règles très strictes : le médecin doit rédiger sa prescription sur une ordonnance sécurisée qui comporte un filigrane, un numéro de lot et un carré de micro-lettres interdisant sa falsification. La quantité délivrée est limitée à 7, 14 ou 28 jours de traitement suivant les médicaments.

Les médicaments à prescription restreinte

Ce terme regroupe cinq catégories de médicaments, appartenant à la liste I :

  • Les médicaments réservés à l'usage hospitalier : ils ne peuvent être prescrits, délivrés et utilisés qu'à l'hôpital.
  • Les médicaments à prescription hospitalière : ils ne peuvent être prescrits qu'à l'hôpital. Ils sont délivrés dans n'importe quelle pharmacie ou, pour certains, dans les seules pharmacies hospitalières.
  • Les médicaments à prescription initiale hospitalière : la première prescription doit obligatoirement être rédigée à l'hôpital, mais les ordonnances de renouvellement peuvent être rédigées par un médecin de ville. La délivrance des médicaments est possible, selon les cas, en pharmacies hospitalières ou en pharmacies de ville. Dans certains cas, le nombre de renouvellements est limité et une nouvelle prescription hospitalière est nécessaire après un délai variable (un an généralement).
  • Les médicaments à prescription réservée à certains spécialistes. Il s'agit de médicaments difficiles à utiliser ou traitant des maladies complexes. Ils sont délivrés selon les cas en pharmacies hospitalières ou en pharmacies de ville.
  • Les médicaments à surveillance particulière : les malades traités par ce type de médicaments doivent être régulièrement surveillés (prises de sang, examens complémentaires, consultations plus fréquentes). L'ordonnance ne pourra être renouvelée que si ces règles de surveillance sont respectées.

mercredi 27 novembre 2024

Est-ce de l'amour ou du désir ?

Amour et désir sont deux sentiments à la fois très liés et très distincts. Il n'est pas toujours simple de les différencier.
© Istock

Qu'est-ce qui particularise le désir ?

Le désir est un élan sexuel qui se traduit par l'envie de faire l'amour avec l'autre, de le toucher, de sentir sa proximité physique, et même de le posséder. Désirer, c'est avoir envie de recevoir de la part de l'autre.

Qu'est-ce qui caractérise l'amour ?

L'amour, indépendamment du physique, c'est l'envie de faire plaisir à l'autre, de lui donner du bonheur, de lui apporter du plaisir. Et il ne s'agit pas uniquement de plaisir sexuel, mais de plaisir de vivre. En poussant ce raisonnement jusqu'au bout, on peut dire que dans l'amour, on est heureux que l'autre soit heureux, même si c'est sans nous. Dans le désir, on est malheureux si l'autre se refuse à nous.Ainsi, l'amour est altruiste, et le désir plus égoïste.

A quoi sert-il de différencier désir et amour ?

A mieux se comprendre, mieux s'analyser et mieux agir en conséquence.Quand on est très jeune, on a souvent tendance à confondre le désir avec l'amour. Cet élan sexuel peut être si fort qu'il se fait passer pour de l'amour. Et l'on pense : "si je ressens un tel désir pour lui (ou pour elle), c'est que je l'aime vraiment beaucoup". Or, on peut désirer quelqu'un sans l'aimer, sans parfois même apprécier sa valeur humaine. Dans ce cas, si une aventure est possible, mieux vaut ne pas se leurrer et ne pas chercher beaucoup plus, au risque d'être déçu…Au contraire, un amour qui ne se base pas essentiellement sur l'attirance physique peut être très profond, sans se manifester, au début, par un désir physique. Car ce désir prend parfois du temps pour se construire.

Et puis, avec le temps, le désir peut, par moment, s'émousser. Apparaît alors une grande question : "est-ce que je l'aime encore si je ne le (la) désire plus?" Bien sûr que oui ! L'amour peut subsister, même si, pour un temps, le désir s'essouffle. Il ne demandera qu'à revenir un peu plus tard, à condition d'avoir la patience de le laisser reverdir ! Ou de se donner les moyens de le réveiller.On peut également aimer sans désirer, en particulier quand on place l'objet de notre amour sur un piédestal. Il nous paraît totalement inaccessible, et notre élan physique indigne de lui. Il ne l'est bien sûr pas en réalité. C'est seulement l'image que nous nous faisons de cet amour qui nous paralyse. Il faut alors penser à placer la sexualité, elle aussi, sur ce piédestal et s'en faire une image aussi élevée que celle de l'amour. Car la sexualité aussi possède une composante mystique !

En réalité, il est rare d'aimer totalement sans désirer, ou de désirer sans aimer ! Le désir physique ne se nourrit pas seulement de l'attirance qu'exerce l'esthétique d'un corps, et l'amour ne se contentera pas de s'exprimer éternellement de manière platonique… Alors, heureux ceux qui savent concilier les deux !

mardi 26 novembre 2024

J'anticipe les démarches en lien avec le décès


Anticiper les démarches liées au décès est une étape importante qui peut apporter de nombreux avantages pour vous et vos proches. Bien que ce sujet puisse sembler difficile à aborder, il est crucial de s'en occuper. Découvrez pourquoi et comment préparer cette étape de manière sereine et efficace.

Les 4 bonnes raisons d'anticiper les démarches liées au décès

Pfff… Pas folichon tout ça mais nécessaire ! 

Quand vous vous sentez prêt et si vous en ressentez le besoin, vous pouvez mettre vos affaires au clair. Cela présente certains avantages. Et ça ne raccourcit pas votre espérance de vie ! 

1. Soulager vos proches

Conjoint et enfants seront dans la peine, et parfois, en désaccord dans cette période de deuil. Prévoir un maximum de choses permet d’éviter les tensions et les décisions difficiles. Et tout sera conforme à votre volonté

2. Organiser la transmission de vos biens 

Anticipez pour préserver les droits de chacun et aussi par exemple, aider celui qui en a le plus besoin, tout dépend de votre situation. En plus, ça permet souvent d'étaler les frais de succession ! 

3. Alléger les formalités administratives 

Beaucoup d’organismes doivent être prévenus du décès et notamment la banque. S’organiser un peu permettra de faciliter tout cela pour vos proches.

4. Organiser vos obsèques selon vos souhaits 

Gérer soi-même ses funérailles, c’est choisir dans les détails et régler les frais d’avance

Convaincu ? Il n’y a plus qu’à ! 

Les clés pour anticiper les démarches liées au décès

Vous aussi vous êtes convaincu qu’il vaut mieux anticiper les démarches en lien avec le décès ? Voici comment procéder ! 

1 - Rencontrer un notaire  

Vous avez un bien immobilier, des biens de valeur ? Un enfant handicapé ? Une famille recomposée ? Vous souhaitez préserver votre conjoint ? Le notaire vous aidera avec des solutions adaptées : donation, donation-partage, démembrement de propriété, testament 

2 - Rencontrer son banquier  

Côté argent, pas mal de produits existent pour protéger les finances de vos proches, après votre décès, notamment si vous avez des enfants : rente éducation pour leurs études, assurance-vie pour leur apporter un capital, ou assurance-décès pour limiter les dettes successorales… 

3 - Préparer une liste de contacts 

De nombreux organismes devront être prévenus du décès : Sécurité sociale, notaire, caisse de retraite… mais pas que ! Listez : 

  • vos produits bancaires, votre épargne salariale et de retraite, vos assurances, vos prêts… ;
  • vos différents abonnements ;
  • les informations concernant votre bail, etc. 

Pour chacun, notez les coordonnées et vos références clients. Tenez cette liste à jour et faites-en sorte que vos proches puissent la trouver facilement le moment venu. 

Et si vous avez une petite entreprise : idem. 

4 - Souscrire éventuellement un contrat obsèques ?  

L’idée, c’est d’épargner à vos proches la préparation de la cérémonie. Vous pourrez choisir le type de service, et surtout payer d’avance.  

Vous voilà prêt pour continuer à profiter de la vie, en toute sérénité ! 

dimanche 24 novembre 2024

Ce jeu préféré des seniors sur téléphone est le meilleur pour un cerveau en bonne santé !

Candy Crush, le célèbre jeu sur smartphone, n'est pas seulement une source de divertissement. Il est également très apprécié par les seniors, et ce pour une bonne raison : il pourrait contribuer à maintenir un cerveau en bonne santé ! On vous explique tout !
bucharest, romania - january 25, 2017 close up illustrative editorial shot of a person's hands, holding a smartphone and...Istock

Connaissez-vous Candy Crush ? C’est un jeu de puzzle mobile développé par King. Lancé en 2012, il consiste à aligner des bonbons colorés pour les faire disparaître du plateau et atteindre des objectifs spécifiques. Le jeu se distingue par ses graphismes attrayants, ses niveaux progressifs et ses défis quotidiens, offrant une expérience addictive et accessible à tous les âges. Candy Crush a gagné en popularité, notamment parmi les seniors, pour sa simplicité d'utilisation et sa capacité à fournir une stimulation cognitive tout en étant divertissant.

Stimulation cognitive : un entraînement ludique

Comment un jeu mobile peut-il être bon pour la santé ? Et bien, les jeux comme Candy Crush stimulent plusieurs fonctions cognitives cruciales, telles que votre mémoire et votre concentration ! Ces capacités sont mises à l'épreuve lors de l'organisation des bonbons colorés et de la planification des mouvements pour atteindre des objectifs spécifiques.

Cette stimulation constante est bénéfique pour le cerveau, car elle aide à maintenir, et même à améliorer les fonctions cognitives, particulièrement importantes avec l'âge. C’est une manière ludique de rester mentalement actif, ce qui est essentiel pour prévenir le déclin cognitif. Alors faites-vous plaisir si vous êtes un adepte de ce jeu !

Coordination et réduction du stress

Mais ce n’est pas tout ! Le jeu offre une opportunité de pratiquer la coordination œil-main, essentielle pour les activités quotidiennes telles que l'écriture, la cuisine ou même la conduite. La manipulation des éléments du jeu sur un écran tactile nécessite une coordination précise, renforçant ainsi ces compétences !

Candy Crush aide aussi à gérer votre stress, en fournissant une évasion agréable et accessible. Le jeu peut également contribuer à réduire les sentiments d'isolement social, en vous connectant avec une communauté mondiale de joueurs via des classements et des événements en ligne.

Neuroplasticité et vieillissement cognitif

Les neuroscientifiques s'accordent à dire que l'engagement régulier dans des activités mentales stimulantes, comme les jeux vidéo, peut favoriser la neuroplasticité, c'est-à-dire la capacité du cerveau à se réorganiser et à se renforcer.

Cela est particulièrement bénéfique pour les seniors, car la neuroplasticité contribue à retarder les effets du vieillissement cognitif. En jouant à des jeux comme Candy Crush, vous pouvez donc stimuler la création de nouvelles connexions neuronales, ce qui peut aider à maintenir votre cerveau vif et réactif.

Candy Crush est donc loin d'être un simple passe-temps et peut jouer un rôle significatif dans le maintien de la santé cognitive. Il est cependant essentiel de l'intégrer dans un style de vie équilibré, incluant une alimentation saine, de l'exercice physique et des interactions sociales !

Une thérapie insolite pour la démence !
Pour briser l’isolement et améliorer la qualité de vie des résidents, les unités Alzheimer des Ehpad ont parfois recours à des thérapies non-conventionnelles. Parmi elles, une méthode originale ramène les patients à leurs souvenirs de parentalité.

Pouponner pour aller mieux : c’est l’objectif de la thérapie par la poupée. Depuis plusieurs années, cette méthode thérapeutique singulière gagne en popularité dans les unités Alzheimer des Ehpads. Aussi appelés “poupées d’empathie”, ces objets, plus ou moins réalistes selon les marques, sont proposés aux patients atteints de démence à un stade avancé.

L'objectif ? Limiter le recours aux anxiolytiques et aux psychotropes sur ces patients très médicamentés. Adeline Ginguéné, thérapeute et formatrice en thérapie par la poupée, explique à France 3 que “la poupée est un outil utilisé à des moments-clés pour agir sur l'humeur, le moral des personnes et sur leurs troubles psychologiques et comportementaux comme la déambulation, l'agitation excessive.”

Des poupées réellement efficaces

Et ça fonctionne ! Les études menées sur le sujet démontrent que cette thérapie peut contribuer à réduire l'agitation et l'anxiété et à améliorer la qualité de vie des patients concernés. Les exemples se multiplient : des personnes ayant arrêté de s’exprimerretrouvent les mots, ainsi que le sourire, grâce aux poupées.

Cette thérapie joue sur le canal des émotions, permettant aux patients de ressentir du bien-être, et de créer du lien social. La stimulation sensorielle participe aussi à ce phénomène. Autant de facteurs qui jouent sur la possibilité de communiquer à nouveau. Les soignants pratiquant la thérapie par la poupée parlent d’effets immédiats et sans équivoque.

Besoin de prendre soin

Mais comment ça marche ? Ces poupées sont considérées comme une forme de thérapie de réminiscence, qui fait appel à des souvenirs lointains. Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer s’identifiant davantage à leurs expériences passées qu’actuelles, l’objet les replonge dans leur parentalité. Le besoin naturel de prendre soin d’autrui, et ici d’un bébé, active la notion d’attachement et le sentiment de sécurité chez ces patients.

C’est pourquoi la thérapie par la poupée ne fonctionne pas pour tout le monde : il n’est pas conseillé de l’utiliser chez les personnes n’ayant pas eu d’enfant ou ayant vécu la perte d’un bébé, qui peuvent ne pas réagir ou même ressentir de la tristesse.

Une méthode parfois confusante

Pour les autres, l’objectif n’est pas de “jouer à la poupée”. D'ailleurs, une formation est nécessaire pour les soignants qui utilisent les poupées d'empathie : ils expliquent aux patients qu'i l ne s’agit pas d’un vrai bébé, mais d’un objet à observer et à utiliser pour lire des émotions.

Mais il arrive parfois qu’avec la confusion, certains malades voient la poupée comme réelle. Dans ce cas, les soignants vont dans leur sens et adaptent leur manière de l’utiliser, afin de ne pas les brusquer. Ainsi, l’expérience fait tout de même débat, car elle peut être considérée comme infantilisante.

D’autres approches similaires

Bien que ces thérapies, et les formations associées, soient coûteuses, les poupées d’empathie sont tout de même rentables pour les institutions qui les utilisent. Elles permettent de diminuer les coûts des médicaments et autres soins chez les patients pour qui cette thérapie fonctionne.

Elles ne sont d'ailleurs pas les seules thérapies parallèles testées et reconnues dans les services spéciaux des Ehpad. Les robots émotionnels en forme d'animaux sont également développés dans quelques établissements. En forme de chien, de chat ou même de phoque, ils captent la voix et le toucher et réagissent par des mouvements et des sons.

Ces animaux robots utilisent le même mécanisme que les poupées pour briser l’isolement et favoriser la communication et le bien-être. Ils viennent s'ajouter à l'attirail non-médicamenteux des soignants.

vendredi 22 novembre 2024

LEÇON DE MORALE !
Il y a bien longtemps, dans le royaume des animaux, un mouton passait par là et vit un lion qui pleurait dans une cage. Le lion supplia le mouton de le sauver en lui promettant de ne pas le tuer et de ne pas le manger, mais le mouton refusa. Le lion supplia le mouton de le sauver en lui promettant de ne pas le tuer et de ne pas le manger, mais le mouton refusa. Après maintes persuasions, le mouton ouvrit la cage pour le lion.
Le lion avait très faim, car il était resté dans la cage pendant des jours sans manger. Il s'empara rapidement du mouton pour le tuer et le manger, mais le mouton lui rappela sa promesse. Ils étaient encore en train de se disputer lorsque d'autres animaux passèrent et cherchèrent à savoir ce qui s'était passé. Le lion et le mouton racontèrent chacun leur version de l'histoire, mais par peur et pour gagner la faveur du lion, tous les animaux se rangèrent du côté du lion, à l'exception de la tortue qui prétendait ne pas comprendre tout le scénario.
La tortue demande alors au lion de lui montrer où il se trouvait avant que le mouton ne le sauve. Il lui demande à nouveau : "étais-tu à l'intérieur ou à l'extérieur lorsque les moutons sont arrivés ? Le lion dit qu'il était à l'intérieur. La tortue dit à nouveau : "ok, entre, voyons si c'est difficile à l'intérieur". Le lion entra et la tortue l'enferma à nouveau à l'intérieur.
Stupéfaits, les autres animaux demandèrent à la tortue "pourquoi" et elle répondit "si nous lui permettons de manger le mouton aujourd'hui, il aura encore faim demain et nous ne savons pas qui sera le prochain parmi nous à être mangé demain".
La morale de cette histoire.
Ne soutenez pas le mal aujourd'hui parce qu'il ne vous affecte pas directement, demain ce sera peut-être votre tour.
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