lundi 30 juin 2025

Surdosage : 5 épices qui peuvent être dangereuses pour la santé

Si les épices apportent un grand nombre de vertus pour la santé, attention à ne pas trop avoir la main lourde. En effet, certaines peuvent avoir des effets indésirables, pouvant parfois devenir très graves. Medisite liste dans ce diaporama les 5 épices dont il faut se méfier.

Curcuma, noix de muscade ou encore gingembre… Véritables condensés de saveur, les épices apportent du soleil dans vos plats. Toutefois, si celles-ci ont beaucoup de trésors à nous donner, elles peuvent toutefois se révéler dangereuses pour la santé, notamment en cas de surdosage.

Dans ce diaporama, découvrez les 5 épices qui peuvent s’avérer néfastes si vous avez la main lourde.

Épices : quand faut-il les éviter ?

Lorsque vous consommez des épices, il existe des risques d’allergie. "Les allergies aux épices sont certainement les moins connues, mais elles représentent néanmoins 6 % des allergies alimentaires", explique dans son livre Les épices qui nous veulent du bien (éd. Alpen) Isabelle Brette. "Les plus courantes sont les allergies au sésame et à la moutarde, puis au poivre, au gingembrecumincurcuma et au curry."

Elles se manifestent de différentes manières :

  • Cutanées : démangeaisons, urticaire, eczéma… ;
  • Nasales : rhinites ; 
  • Oculaires : yeux rouges ;
  • Respiratoires : asthme ;
  • Digestives : diarrhées, crampes abdominales, vomissements… ;
  • Oedémateuses : l’œdème est le plus souvent localisé au niveau du visage, des lèvres ou des paupières, mais il peut également toucher les muqueuses de la gorge, ce qui peut entraîner un œdème de Quincke ; 

"Dans les cas les plus graves, une allergie peut provoquer un choc anaphylactique, qui est donc une urgence vitale", indique l’auteure dans son ouvrage.

Certaines épices ne doivent pas être associées à des médicaments

Riches en antioxydants, en vitamines et en minéraux, anti-cancer ou encore anti-inflammatoires, consommer des épices entre évidemment dans le cadre d’une alimentation équilibrée. Cependant, "elles peuvent aussi représenter un danger pour la santé, notamment en cas de prise de certains médicaments", alerte Isabelle Brette dans son livre.

C’est notamment le cas des médicaments utilisés en chimiothérapie, les immunosuppresseursles anticoagulants, les hormones thyroïdiennes ou encore les contraceptions orales. "Certaines plantes nécessitent donc plus de précautions que d'autres, selon la première base de données en France qui recense l’interaction plantes-médicaments  éditée par l’Université de Grenoble", l'auteure.

Parmi les plantes auxquelles il faut être vigilant, on peut citer :

  • Le curcuma : il existe une interaction possible avec les anticoagulants, les immunosuppresseursles anti-inflammatoires non stéroïdiens, les antidépresseurs et les antipsychotiques ; 
  • Le gingembre : interaction possible avec les anticoagulants (en augmentant le risque de saignement), et les antidiabétiques (en augmentant le risque d’hypoglycémie) ; 
  • La réglisse : interaction possible avec les anticancéreux (chimiothérapie), les anticoagulants, la cortisone, et les anti-hypertenseurs ; 
  • L’ail : interactions avec les anticancéreuxantigoutteuxcardiotoniques et immunosuppresseurs.  

Mais pas de panique : même si on les cuisine au quotidien, les interactions sont très rares, voire inexistantes. "La plante consommée lors d’un repas n’apporte, en général, pas assez de molécules actives pour interagir avec un médicament", indique l’auteure....

Canicule, plus besoin de clim : cette astuce avec des glaçons fait vraiment baisser la température dans la maison

Glaçons, bouteilles congelées, linge humide… En été, ces solutions toutes simples font vraiment la différence quand l'air devient étouffant. Voici comment les utiliser efficacement.

Quand l'air devient irrespirable et que le mercure s'affole, chaque petit coup de frais est bon à prendre. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir une climatisation, ni toujours envie d'en installer une. Mais saviez-vous que vos glaçons peuvent transformer votre intérieur en zone de fraîcheur ?

Astuce économique, rapide et accessible à tous : les glaçons permettent de rafraîchir une pièce en utilisant un principe physique simple, l'absorption thermique. Voici comment en profiter pleinement cet été, sans ventilateur dernier cri ni facture d'électricité qui explose.

Pourquoi les glaçons peuvent rafraîchir l'air d'une pièce

Si l'idée peut sembler surprenante, elle repose sur un phénomène bien connu des scientifiques : lorsqu'ils fondent, les glaçons absorbent la chaleur de leur environnement. En captant la chaleur de l'air ambiant, ils contribuent ainsi à créer un ressenti plus frais.

Cependant, il ne faut pas s'attendre à un miracle : cette méthode ne fera pas baisser la température de plusieurs degrés dans toute la maison. Mais combinée à d'autres gestes simples, elle permet de retrouver un peu de confort, en particulier dans une pièce fermée ou pour créer une zone de fraîcheur ciblée.

Les meilleures astuces avec des glaçons pour rafraîchir une pièce

Voici les méthodes les plus efficaces et faciles à mettre en place :

  • Le duo ventilateur et glaçons : Remplissez un saladier de glaçons (avec une pincée de gros sel pour ralentir la fonte) et placez-le à environ 30 cm devant le ventilateur. L'air soufflé se refroidit en passant au-dessus des glaçons et se diffuse dans la pièce.
  • Les bouteilles d'eau congelées : Remplissez des bouteilles au trois-quarts et congelez-les. Une fois gelées, posez-les dans une bassine ou suspendez-les devant une fenêtre entrouverte pour rafraîchir l'air qui entre.
  • Le linge humide devant la fenêtre : Trempez un drap ou une serviette dans de l'eau glacée, essorez légèrement et suspendez-le devant une fenêtre entrouverte. L'air extérieur qui traverse le tissu humide devient plus frais.
  • Le bol de glaçons près du lit ou du bureau : Pour un effet ciblé, placez un bol de glaçons à proximité de votre lit ou de votre poste de travail, sur une assiette pour éviter les éclaboussures.
  • Les glaçons sur le rebord de la fenêtre : Surtout la nuit, l'air plus frais qui entre par la fenêtre se rafraîchit encore en passant au-dessus des glaçons placés à l'intérieur.

Pour maximiser l'effet, n'hésitez pas à combiner ces astuces et à ajouter quelques gouttes d'huiles essentielles (menthe poivrée, eucalyptus) pour une sensation de fraîcheur supplémentaire.

Les précautions à connaître avant d'utiliser des glaçons

Attention, ces méthodes ont leurs limites et nécessitent quelques précautions :

Les glaçons finissent par fondre, il faut donc anticiper en renouvelant régulièrement leur contenu. Pensez également à protéger vos meubles : l'eau de condensation peut laisser des traces, surtout sur les surfaces en bois.

Dans les pièces peu ventilées, l'humidité dégagée par la fonte des glaçons peut être désagréable, voire favoriser l'apparition de moisissures. Privilégiez donc ces astuces dans des espaces bien aérés, et combinez-les avec des gestes complémentaires : fermer les volets en journée, aérer tôt le matin ou tard le soir, utiliser des rideaux thermiques, et limiter les sources de chaleur.

Fabriquer des glaçons consomme certes un peu d'énergie, mais reste bien plus économique et écologique qu'une climatisation en continu. Un compromis idéal pour mieux supporter les fortes chaleurs, sans transformer votre intérieur en sauna… ni exploser votre facture d'électricité.

dimanche 29 juin 2025

Giữ một lời nói thật giữa thời tráo trở


Tú Lê

28-6-2025

Nhiều người hay đổ lỗi cho đạo đức, rằng “thời nay người ta sống tệ quá”, “dân mình vô cảm quá”, “sao giờ ai cũng lươn lẹo, giả dối vậy?”. Nhưng ít ai tự hỏi: vì sao con người lại thay đổi? Vì sao lòng trung thực – vốn từng là điều đáng quý – giờ bị xem là ngờ nghệch?

Tôi không nghĩ bản chất người xưa tốt hơn người nay. Tôi chỉ tin rằng, con người – ở đâu cũng vậy – sẽ sống theo điều mà xã hội tưởng thưởng. Nếu sống trung thực mà bị thua thiệt, còn lươn lẹo thì được vinh danh, thì lòng ngay thẳng cũng phải lùi lại để sống sót.

Và gốc rễ sâu xa không nằm ở từng con người, mà nằm ở thứ vô hình hơn: Một cơ chế quyền lực không ai kiểm soát, nơi không ai dám nhắc nhở người cầm quyền, không ai đủ sức ngăn họ lạm dụng chức vụ để vun vén cho riêng mình.

Khi quyền lực không bị giám sát, thì công quyền trở thành đặc quyền. Khi công chức không còn vì phục vụ mà vì “thu hoạch”, thì hệ thống sẽ không cần người liêm chính – mà cần người biết cúi đầu và “biết điều”.

Từ đó, xã hội cũng thay đổi theo. Người trẻ học cách lách. Người lớn học cách né. Sự thật được cất giấu, còn lời nói dối thì được viết thành “đơn xin việc”, “bản tường trình”, “báo cáo thành tích”. Ai nói thẳng thì bị ghét. Ai im lặng thì “thuận buồm xuôi gió”.

Thế là, nói dối để được việc, khôn khéo để tồn tại, coi thường nhân phẩm để đổi lấy vật chất… dần dần không còn là sai trái nữa. Nó trở thành “luật ngầm”, là “kinh nghiệm sống”, là “cách để leo cao mà không bị văng ra”.

Đó không còn là đạo đức xuống cấp. Mà là hậu quả của một guồng máy không có giới hạn.

Sẽ còn rất lâu để sửa, nếu ta chỉ chăm chăm vá chỗ rách trên tấm áo, mà không nhìn vào bàn tay nào đang cứa từng đường kéo lên chính tấm vải ấy.

Tôi cứ băn khoăn mãi: Vì sao người xưa nghèo hơn, khổ hơn, mà lại ít dối trá hơn? Vì sao ngày nay dư dả hơn, học cao hiểu rộng hơn, mà lòng tin lại vơi đi, sự thật lại trở thành thứ phải dè chừng?

Phải chăng có những điều không nằm ở bản chất người, mà nằm ở cách người ta được sống, được dẫn dắt, được thưởng – phạt – và được “dạy”.

Tôi không muốn quy kết ai, nhưng hình như trong nhiều năm, guồng máy xã hội này đã dạy chúng ta một bài học sai: Rằng không trung thực thì dễ sống hơn, rằng biết lách mới là khôn, rằng “tôi không lấy thì thằng khác cũng lấy”, và rằng “ở vị trí đó mà không lấy mới là ngu”.

Từ chỗ “biết sai mà vẫn làm”, rồi thành “làm sai mà thấy đúng”, rồi cuối cùng, là “không làm sai mới là dại dột”.

Khi kẻ gian dối được thăng chức, kẻ trung thực bị đẩy ra rìa. Khi những điều khuất tất được xem là khôn ngoan, còn sự ngay thẳng bị cười chê là ngây thơ… thì ai còn muốn giữ cho mình một trái tim sạch?

Tôi từng nghe một người trẻ nói rất thật: “Cứ sống tử tế mà không có ô dù thì cũng chết đói thôi chú ơi!”

Câu nói đó, đau lòng, không vì nó thô – mà vì nó thật.

Và khi sự thật trở thành điều khiến người ta cảm thấy bất lực, thì dối trá lên ngôi là điều tất yếu.

Từ trên xuống dưới, đâu đâu cũng thấy sự “linh hoạt”, “biết điều”, “tự hiểu”, “tùy cơ”… Lâu dần, cái đúng – cái sai không còn ranh giới. Mà không có ranh giới thì làm sao có đạo đức? Làm sao còn chỗ đứng cho lòng tự trọng?

Một xã hội mà trong đó những người tử tế phải “biết điều” để sống sót, thì chính là lúc sự vô liêm sỉ đã mặc áo phép và được tôn làm nguyên tắc.

Nhưng xin đừng vì thế mà chúng ta hùa theo.

Đừng lấy cái xấu làm lý do để mặc cả với lương tâm.

Đừng vin vào “ai cũng thế mà” để cho phép mình xuôi theo.

Một lời nói dối có thể giúp ta qua được một đoạn đường, nhưng rồi chính nó sẽ buộc ta sống trong một cuộc đời phải cúi mặt.

Còn một lời nói thật – dù khiến ta trả giá – lại giúp giữ vững cốt lõi bên trong.

Trung thực không chỉ là một đức tính. Nó là nền móng của niềm tin. Là gốc rễ của nhân phẩm. Là thứ làm cho con người khác với con buôn, và làm cho một xã hội khác với một cái chợ.

Chúng ta không cần phải trở thành thánh nhân, chỉ cần đừng giả mù trước điều sai.

Không cần la ó, chỉ cần không hùa theo.

Không cần làm anh hùng, chỉ cần giữ cho mình một chỗ đứng tử tế – dù lặng lẽ – giữa thời buốt giá.

Vì rồi sẽ đến lúc, người ta mỏi mệt với những vở kịch, và người biết sống thật sẽ là người đáng tin cuối cùng còn lại.

Giữ được một lời nói thật – đôi khi là cách cuối cùng để giữ lại chính mình.

jeudi 26 juin 2025

Un jour, l'âne d'un fermier tomba dans un puits.
L'animal a pleuré et pleuré pendant des heures tandis que le fermier essayait de faire quelque chose pour le sauver.
Finalement, le fermier a décidé que l'âne était trop vieux et que le puits était à sec depuis longtemps, donc sortir l'âne du puits n'en valait pas la peine.
Il a appelé ses voisins, et chacun d'eux a pris une pelle et a commencé à jeter de la terre dans le puits.
L'âne, réalisant ce qui se passait, se mit à pleurer et à grogner encore plus fort.
À un moment donné, à la surprise générale, l'âne a cessé de se plaindre après quelques jetées de terre.
Le fermier regarda au fond du puits et fut étonné de ce qu'il vit...
Avec chaque envoi de terre, l'âne faisait quelque chose d'incroyable : il frappait le sol avec ses sabots et faisait un pas au-dessus du sol.
Très vite, tout le monde vit avec surprise l'âne venir à l'embouchure du puits, enjamber le rebord et sortir au trot.
Morale de l'histoire : la vie vous renversera, mais nous pouvons sortir des fosses les plus profondes si nous n'abandonnons pas. Utilisez le sol qu'ils vous jettent pour avancer. Aimez plus, combattez plus et laissez les vrais moins que rien de côté.
(La Discothèque de Papa et Maman)

mercredi 25 juin 2025

Votre assiette au rythme des saisons : focus sur l'étéLa nature offre, à chaque période de l'année, les aliments les plus adaptés à nos besoins physiologiques. Alors que les supermarchés nous proposent tomates et fraises au cœur de l'hiver, notre corps, lui, continue de suivre un rythme ancestral dicté par les saisons. Cette désynchronisation moderne explique en partie nos baisses d'énergie et nos carences nutritionnelles cycliquesManger en accord avec les saisons n'est pas qu'une question de saveur ou d'écologie – c'est aussi une stratégie puissante pour optimiser notre capital santé. Chaque trimestre apporte son lot de défis physiologiques, auxquels répondent parfaitement les aliments qui poussent naturellement à cette période.

L'été : s'hydrater et se protéger du soleil de l'intérieur

La hausse des températures modifie considérablement nos besoins nutritionnels. L'hydratation devient prioritaire, et la nature nous offre des fruits et légumes gorgés d'eau : concombres, melons, pastèques et tomates composent la palette estivale parfaite.

Le saviez-vous ? La tomate contient du lycopène, un puissant antioxydant qui aide à protéger la peau contre les dommages causés par les UV. Sa biodisponibilité augmente avec la cuisson, contrairement à la croyance populaire qui privilégie les tomates crues.

Le bêta-carotène, précurseur de la vitamine A présent dans les carottes, abricots et melons, joue également un rôle protecteur contre le stress oxydatif généré par le soleil. "Une alimentation riche en caroténoïdes ne remplace pas la crème solaire, mais complète efficacement la photoprotection", souligne une étude publiée dans le British Journal of Dermatology.

Les activités physiques estivales et la transpiration accrue entraînent des pertes importantes d'électrolytes, notamment de potassium et de magnésium. Ces minéraux, abondants dans les légumes verts, les bananes et les amandes, sont essentiels pour éviter crampes et fatigue. En cas d'activité intense ou de chaleur extrême, un complément d'électrolytes peut s'avérer judicieux.

Les fruits rouges (fraises, framboises, myrtilles), véritables concentrés d'antioxydants, neutralisent les radicaux libres générés par l'exposition au soleil et l'activité physique accrue. Leurs polyphénols soutiennent également la santé cardiovasculaire mise à l'épreuve par les chaleurs estivales.

mardi 24 juin 2025

Orthodontiste et kinésithérapeute : pourquoi ils font la paire ?

Allier massages et correction dentaire, comment ça ? Le Dr Couchat, orthodontiste, nous éclaire sur les raisons pour lesquelles il travaille désormais avec des kinésithérapeutes.
Quand dents bien alignées riment avec kiné. Depuis plusieurs années, ces deux médecines se croisent, et se mélangent. “L’avancée des connaissances de la science a établi la nécessité de travailler ensemble. Ce sont désormais les recommandations officielles”, rapporte le Dr David Couchat, orthodontiste. Également porte-parole de la Fédération Française d’Orthodontie (FFO) et attaché d’enseignement à l’hôpital Bretonneau, il nous éclaire sur le rapport entre ces deux spécialités qui, de prime abord, ne semblent pas avoir grand-chose en commun… Et pourtant.

Le rôle de l’orthodontie ne se limite pas qu’aux dents !

“Pour comprendre le lien entre nos deux pratiques, il faut d'abord connaître le vrai rôle de notre métier. Selon un sondage Ipsos, 70 % des Français pensent que l’orthodontie est à but esthétique. Or, notre travail est en réalité surtout fonctionnel !”, explique le médecin. En effet, il précise que le carrefour oro-pharyngé est “stratégique pour l’organisme, et même vital”. “Cet axe doit être débouché pour respirer. De même, la concordance entre les mâchoires du haut et du bas doit être la bonne pour pouvoir correctement mastiquerdéglutir, mais aussi poser sa langue”, décrypte le médecin.

Et cela va plus loin ! Le corps étant un ensemble de muscles reliés entre eux, ce faisceau commence dès la mâchoire. “Cette dernière est, par exemple, directement reliée au sternum, à la clavicule, aux épaules, à l’os hyoïde (ndrl : le petit os pour déglutir)”, souligne l’expert. En s’occupant des dents, l'orthodontiste ne soigne donc pas que la dentition : “Il peut contribuer à améliorer des problèmes dans tout le corps : des défauts posturaux, des asymétries du visage ou des épaules et même jusqu’ à des malpositions des pieds qui peuvent être liés dans certains cas à une malocclusion... Tout ça à cause d’une mauvaise position des dents !”, illustre le spécialiste.

Quand le kinésithérapeute aide l’orthodontiste

Vous commencez à voir le lien avec la kinésithérapie ? Cette pratique traite les affections osseuses, articulaires ou musculaires, en combinant mouvements imposés et massages. Elle est donc essentielle pour l’ensemble musculaire dont fait partie la mâchoire.

Le Dr Couchat nous en dit plus : “après une chirurgie de la mâchoire, nous nous sommes rendu compte qu’il était essentiel de débuter des séances de kinésithérapie. Et ce, dès 24 heures après l’intervention”. Cela peut s’avérer utile lorsqu’un adulte a un défaut de mâchoire qui ne peut plus être contrôlée par la croissance. Il peut s'agir d’un problème de mâchoire trop petite, ou mal positionnée. “Dans ce cas, l’opération est la seule solution, et elle s’accompagne de kiné”, ajoute le médecin.

La langue aussi, ça se rééduque

Mais ce n’est pas tout ! L’expert poursuit : “La langue compte huit groupes de muscles principaux. D’où la nécessité, dans certains cas, de la rééduquer.” En effet, la langue peut parfois être mal placée, trop basse ou trop en avant par exemple, causant des déplacements dentaires. Comme l’explique le médecin, “il suffit de sept grammes par centimètre carré pour déplacer une dent. Or, a u repos, la langue exerce environ un à cinq grammes par centimètre carré sur les dents, et lors de la déglutition, elle peut exercer jusqu'à 500 grammes par centimètre carré". La kinésithérapie est donc essentielle pour que le travail de l'orthodontiste ne soit pas vain.

Il cite également le problème de la béance, “lorsque la bouche ne se ferme pas comme il faut, et que la langue se place au milieu.” C’est alors un cercle vicieux : la béance invite la langue à se placer dans le trou, et elle-même amplifie la béance. “Dans ce cas, les kinésithérapeutes sont très importants”, affirme l’expert.

Pour résumer, le kinésithérapeute et l'orthodontiste travaillent désormais ensemble, que ce soit conjointement ou à tour de rôle. “Il est important que le patient en soit conscient, et qu’il se tourne vers une approche globale de la prise en charge de santé”, conclut le Dr Couchat.

lundi 23 juin 2025

Plus la vie est simple, plus les instants sont riches. »
Nous n’avons pas besoin de grand-chose pour être heureux… juste ce qu’il faut.
Mais dans un monde qui nous pousse sans cesse à vouloir plus, faire plus, devenir plus, on oublie souvent cela.
Les matins tranquilles.
Les marches lentes.
Les rires partagés autour d’un café bon marché.
Ce sont des instants qu’on néglige parfois en courant après quelque chose de plus grand.
Et pourtant, ce sont eux qui restent gravés dans nos souvenirs.
Il y a une forme de richesse dans la simplicité qu’aucun luxe ne peut égaler.
Un stoïcien dirait : la vraie richesse, c’est d’avoir besoin de peu.
Ce n’est pas se priver,
c’est se libérer.
Du poids des attentes.
Du vacarme des comparaisons.
De l’illusion que le bonheur se trouve toujours plus loin, au lieu d’être juste ici.
Une vie simple n’est pas une petite vie.
C’est une vie choisie, intentionnelle.
C’est savoir ce qui compte vraiment… et lâcher le reste.
C’est trouver la paix non dans l’abondance des choses, mais dans la profondeur du moment présent.
C’est se réveiller sans précipitation.
Passer du temps avec ceux qui nous voient vraiment.
Faire un travail qui a du sens.
C’est échanger la course au statut contre la paix de l’authenticité.
Les Stoïciens disaient qu’il fallait vivre en harmonie avec la nature — notre propre nature, et celle du monde.
Et peut-être que c’est ça, une vie simple :
être à l’écoute de soi.
Ralentir quand on est perdu.
Se reposer quand on est fatigué.
Apprécier l’instant, même s’il est discret, même s’il n’est pas parfait.
Car la vérité, c’est que c’est dans les moments les plus lents que la vie parle le plus fort.
Et parfois… les journées les plus extraordinaires sont celles qui paraissent les plus ordinaires —
jusqu’à ce qu’on réalise à quel point elles nous ont nourris.

dimanche 22 juin 2025

Grosse chaleur : l’astuce des militaires pour rafraîchir leur corps en plein désert

Quand le thermomètre explose et que la maison devient un four, une technique de terrain utilisée par l’armée permet de rafraîchir son corps sans aucun équipement. Ultra simple, mais redoutablement efficace.

Le corps peut surchauffer en moins de 20 minutes

Dès 33 à 35 °C, le corps humain commence à dépenser de l’énergie pour maintenir sa température interne autour de 37 °C. Or, selon Santé publique France, au-delà de 39 °C de température corporelle, on parle déjà d’hyperthermie, un état qui peut rapidement entraîner des défaillances vitales, en particulier chez les personnes âgées ou les enfants.

Un rapport de l’Institut national de veille sanitaire (INVS) montre que pendant la canicule de 2003, plus de 15 000 décès ont été recensés en France, dont la majorité dus à une mauvaise thermorégulation.

Et pourtant, il existe une méthode, connue des militaires en opération dans des zones chaudes comme le Sahel, le Golfe ou la Guyane : le refroidissement par points de pulsation, aussi appelé « méthode du refroidissement ciblé ».

L’astuce : viser les zones où le sang circule à fleur de peau

Cette technique consiste à appliquer du froid sur des zones stratégiques du corps où le sang circule très près de la surface de la peau. Résultat : le sang refroidi à ces endroits est ensuite redistribué dans tout le corps, abaissant la température interne plus efficacement que ne le ferait un simple ventilateur.

Les 6 zones à privilégier sont :

  • L’intérieur des poignets

  • Les tempes

  • L’arrière du cou (à la base du crâne)

  • Le creux des coudes

  • L’intérieur des genoux

  • L’aine (à pratiquer uniquement chez soi et avec précaution)

Méthode :

  • Imbibez une serviette ou un linge propre d’eau très froide (avec des glaçons si possible)

  • Appliquez-la pendant 2 à 3 minutes sur une zone ciblée

  • Recommencez sur une autre zone

  • Répétez toutes les heures si besoin

Selon une étude publiée par le U.S. Army Research Institute of Environmental Medicine, cette technique permet de réduire la température corporelle de 0,8 à 1,2 °C en moins de 15 minutes chez un adulte en surchauffe, sans nécessiter d’équipement électrique.

Testée sous 42 °C en opération, validée à la maison

Dans les manuels d’instruction de l’armée américaine et française, cette méthode est référencée dans les protocoles de prévention contre le "heat stroke" (coup de chaleur). Elle est enseignée aux troupes déployées dans des zones à fort ensoleillement et sans climatisation, comme lors des opérations extérieures au Mali ou en Irak.

Le Centre d'études du sport et du climat (CESCO) recommande aussi cette méthode aux athlètes de haut niveau pour favoriser la récupération post-effort, notamment après des marathons ou triathlons organisés par temps chaud.

À domicile, son efficacité est constatée dès la première utilisation : meilleure tolérance à la chaleur, endormissement facilité, diminution des maux de tête et sensation de suffocation atténuée.

Pas besoin d’être militaire pour s’en servir

Cette technique ne demande aucun matériel spécifique. Elle est :

  • gratuite

  • sans danger

  • utilisable partout (maison, bureau, voiture à l’arrêt)

  • efficace même sur les personnes fragiles (en l’adaptant à leur rythme)

Elle est même recommandée dans plusieurs brochures de la Croix-Rouge française, distribuées lors des vagues de chaleur en zone urbaine, notamment pour les SDF ou les personnes isolées.

En période de canicule, où la climatisation devient un luxe ou un danger (en cas de panne électrique ou de surcharge), ces gestes simples peuvent clairement faire la différence entre malaise et survie.

samedi 21 juin 2025

Ce défaut est en réalité le signe d'un QI élevé !


Et si certains de nos petits défauts n’étaient pas si négatifs qu’on le pense? Selon plusieurs études en psychologie, un trait de caractère souvent perçu comme une faiblesse pourrait en réalité être le signe d’une intelligence supérieure à la moyenne. Ce défaut: la tendance à se poser des questions, à douter, à remettre en question ses propres certitudes, ou autrement dit, à se «prendre la tête». Voici ce que la science nous apprend sur ce lien étonnant

Le doute: un signe d’intelligence rarement valorisé

Dans notre société, la confiance en soi et l’assurance sont souvent mises en avant. Pourtant, la capacité à douter, à s’interroger sur ses propres pensées et décisions, est une caractéristique fréquente chez les personnes à haut potentiel intellectuel. Ce n’est pas un hasard si les grands scientifiques, philosophes ou créateurs sont souvent des individus capables de remettre en question leurs propres théories, de chercher des failles dans leur raisonnement, et d’explorer de nouvelles pistes. Le doute n’est pas un manque de confiance: c’est une forme de vigilance intellectuelle, un moteur de réflexion et d’innovation.

Pourquoi le doute est-il lié à un QI plus élevé?

Plusieurs études ont montré que les personnes ayant un QI élevé ont tendance à s’interroger sur le monde qui les entoure, à remettre en question les évidences et à chercher des explications nouvelles. Cette capacité à douter s’accompagne souvent d’une grande curiosité, d’une ouverture d’esprit et d’un besoin de comprendre les choses en profondeur. Selon une étude publiée dans la revue Personality and Individual Differences, les personnes qui doutent de leurs propres opinions ont une intelligence analytique plus développée. Elles sont capables de prendre du recul, d’analyser plusieurs points de vue et de s’adapter à des situations complexes.

Le doute, source de créativité et d’innovation

Le doute n’est pas seulement un signe d’intelligence: il est aussi un moteur de créativité. Les individus qui doutent sont plus enclins à explorer de nouvelles idées, à sortir des sentiers battus et à innover. Ils sont moins sensibles aux biais cognitifs, ces raccourcis de pensée qui nous empêchent de voir la réalité telle qu’elle est. En doutant, on évite de tomber dans la pensée automatique, on accepte de se tromper, et on apprend de ses erreurs. C’est une qualité précieuse, aussi bien dans la vie professionnelle que personnelle.

Quand le doute devient une force

Bien sûr, le doute n’est pas toujours facile à vivre. Il peut entraîner de l’indécision, de l’anxiété ou une certaine forme de mal-être. Mais lorsqu’il est bien géré, il devient une force: il permet de prendre de meilleures décisions, d’éviter les pièges de la pensée unique et de s’ouvrir à la diversité des points de vue. Les personnes qui doutent sont souvent plus empathiques, plus tolérantes et plus à l’écoute des autres. Elles sont capables de comprendre les nuances, de nuancer leur jugement et de s’adapter à des situations nouvelles.

  • À retenir: le doute n’est pas une faiblesse, mais une force. Il est le reflet d’une intelligence vive, curieuse et ouverte, capable de faire avancer la pensée et le monde.

8 recettes de cataplasme pour les soucis du quotidien

On croyait ce remède réservé aux grands-mères, oublié sur l’étagère des vieilles astuces. Et pourtant, le cataplasme revient en force dans les soins du quotidien. Anne Portier, ex infirmière et naturopathe partage ses recettes les plus efficaces pour soulager brûlures, cystites, arthrite ou toux, simplement, à la maison.

Et si un remède ancestral redevenait votre premier réflexe de santé ? Le cataplasme, ce geste simple qu’on appliquait autrefois sans y penser, revient aujourd’hui dans la lumière grâce à Anne Portier, infirmière de formation, naturopathe de terrain, et autrice de Soins naturels d’urgence. Elle ne prône pas la magie verte, mais des gestes concrets, locaux, et efficaces. Dans son ouvrage, elle redonne au cataplasme ses lettres de noblesse, en expliquant son fonctionnement, ses ingrédients phares, et surtout comment l’appliquer correctement.

À quoi sert un cataplasme ?

Dans son livre, Anne Portier décrit le cataplasme comme un outil thérapeutique local qui soulage la douleur, active la circulation, ou aide à éliminer des toxines. Elle distingue quatre grands types d’action.

La première est physique : selon qu’il est chaud ou froid, le cataplasme va produire une réaction thermique ciblée. Le froid, par exemple, va réduire l’inflammation et anesthésier légèrement la zone douloureuse. Le chaud, lui, va détendre, drainer et activer la microcirculation.

Mais ce n’est pas tout. La deuxième action, plus subtile, est vibratoire : elle concerne ce que Portier appelle les « ondes scalaires longitudinales », c’est-à-dire les informations énergétiques que véhicule la matière vivante. Un peu comme si les plantes, même râpées ou écrasées, pouvaient encore « parler » à notre corps.

Troisièmement, il y a l’effet psychique. La pose d’un cataplasme crée une intention, une pause, une reconnection à son corps. Ce n’est pas un geste passif : c’est une forme de soin que l’on s’accorde consciemment.

Enfin, l’action la plus concrète est celle du produit lui-même. L’argile, le chou, le gingembre, la pomme de terre ou la farine de lin n’ont pas été choisis au hasard. Tous possèdent des propriétés médicinales connues : anti-inflammatoires, décongestionnantes, cicatrisantes, calmantes…

Avec quoi peut-on faire un cataplasme ?

Si l’argile reste la star des cataplasmes, il en existe une grande diversité. Le cataplasme à l’argile froide est idéal pour calmer une inflammation. Celui à l’argile chaude est conseillé en cas de raideurs, de douleurs musculaires ou articulaires. On peut aussi utiliser l’oignon, un puissant antiseptique naturel, le gingembre, réchauffant et stimulant, la pomme de terre, apaisante sur les brûlures, le chou, anti-inflammatoire et cicatrisant, ou encore la farine de lin, qui retient la chaleur et favorise l’expectoration lors des toux grasses.

Comment faire un cataplasme ?

Reprenons l’exemple du cataplasme à l’argile froide, que décrit Anne Portier dans son ouvrage. Il vous faudra :

  • De l’argile verte concassée (disponible en magasin bio ou pharmacie)
  • Un récipient en verre ou en terre
  • Une spatule en bois
  • Du papier absorbant, un linge propre ou une compresse de gaze
  • Une bande Velpeau

Commencez par verser l’argile dans le récipient. Recouvrez d’eau froide, sans remuer. Laissez la préparation reposer une heure minimum, à l’air libre – même si le ciel est couvert. Ce repos permet à l’argile d’absorber l’eau et de s’activer naturellement. Pour la conserver jusqu’à une semaine, couvrez-la d’un film alimentaire à température ambiante.

Quand vient le moment de l’appliquer, étalez une couche de 2 cm sur le papier absorbant ou la gaze. Posez cette “galette” sur la zone à traiter, côté argile contre la peau, et maintenez le tout avec une bande Velpeau. Retirez le cataplasme dès qu’il est sec.

Ce protocole reste identique pour la majorité des cataplasmes : seul l’ingrédient actif change. Et c’est là toute la beauté de cette méthode : un même geste, mille possibilités. Voici maintenant 8 recettes de cataplasmes recommandées par Anne Portier pour soulager les petits et grands bobos du quotidien. Mais avant de vous lancer, rappelons une évidence utile : ces soins naturels peuvent soulager de nombreux maux bénins, mais ils ne remplacent jamais une consultation médicale en cas de douleur intense, persistante, de fièvre, ou de plaie profonde. Leur efficacité repose surtout sur leur usage répété, précoce, et complémentaire à une bonne hygiène de vie...