Sept moyens de se débarrasser de notre dépendance affective
La dépendance affective est devenue un terme très médiatisé ces dernières années. Ce lien d'attachement qui peut concerner à la fois les relations de couple, familliales ou amicales, peut provoquer un réel mal-être chez certaines personnes. Il existe pourtant des moyens de se détacher de cette dépendance. Floriane Meyer, psychologue clinicienne et sexologue revient sur ce trouble et soumet des idées pour le limiter.
Ce concept de dépendance n’est plus inconnu aujourd’hui mais il est important de différencier la dépendance du besoin de vie en communauté. “L’être humain a besoin de liens sociaux. Les étapes du deuil suite à une perte est également un comportement normal et sain”, explique Floriane Meyer. Être entouré et avoir le sentiment d'être entouré sont deux concepts différents. "Il peut y avoir des célibataires qui ne ressentent pas la solitude parce qu'ils ont un tissu social bien développé, et des personnes en couple qui se sentent seules", poursuit-elle.
Dans la dépendance affective, la relation induit souvent de la souffrance. "Le maintien du lien va être plus important que ses propres besoins. La personne dépendante va tout mettre en place pour garder le lien et parfois s'oublier", souligne Floriane Meyer. Quelqu’un qui ne souffre pas de dépendance peut prendre la décision de se séparer s'il sent que c'est la meilleure chose à faire. Alors que l'autre n’y arrive pas. "Même si elle n'est pas heureuse, le maintien du lien sera plus important que son bonheur ou ses propres besoins et parfois des personnes se retrouvent même à accepter des situations de violence. Il est inconcevable pour elles de prendre la décision de se séparer".
Pour ces personnes, l’autonomie est un combat. "Elles peuvent avoir un tempérament anxieux, souhaitent l'approbation de l'autre, cherchent une demande de réassurance permanente. Elles doutent et demandent de l'affection constamment. Elles n'affirment jamais leurs désaccords et en cas de conflits risquent de très mal le vivre", précise la psychologue. La crainte du célibat peut s’observer. "Ce sont des comportements que l'on peut constater de manières assez récurrentes bien que chaque individu soit différent".
Il n’existe pas de classification médicale concernant ce trouble et il est difficile de connaître son origine. "Cela pourrait être lié à un choc émotionnel, à de l'anxiété, une faible estime de soi, un lien d'attachement qui ne se crée pas dans l'enfance ou juste un trait de la personnalité", rapporte Floriane Meyer. Ce tempérament est dépendant de la manière dont l’individu se construit.
Néanmoins, il existe des solutions pour apprendre à vivre avec, voire même de s’en défaire. La première chose à évaluer est si la personne souffre de cette dépendance. "ll y a des personnes qui malgré une dépendance affective arrivent à mener une vie satisfaisante et à établir des relations de qualité. Mais quand la question du lien ou des relations génère de la souffrance, c'est important d'essayer de comprendre ce qui se joue. Il est nécessaire de se questionner si la personne se rend compte que ces situations ont tendance à se répéter", appuie la jeune femme.
Floriane Meyer revient sur les points à travailler pour se débarrasser de sa dépendance affective. En voici un diaporama...

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