...Une solution simple pour détecter une intolérance ?
Il existe d’autres manières de repérer ses intolérances alimentaires sans dépenser des centaines d’euros.
Sylvain Garraud recommande notamment le test Melisa (environ 35 euros) : il s’agit de cultiver certaines de vos cellules immunitaires (lymphocytes mémoires) pendant une semaine en présence de l’allergène suspecté.
Ce test est relativement fiable[3], mais il est spécifique à quelques substances précises (métaux, lait de vache, le gluten, les levures et les mélanges de céréales)
Pour ma part, je vous conseille le test du pouls du Dr Arthur Coca. Il a l’avantage d’être gratuit et vous pouvez le faire facilement vous-même, sans passer par un laboratoire, sans matériel ni aucune connaissance scientifique.
Ce test est basé sur le fait qu’en dehors d’une émotion forte ou d’un effort, le pouls est stable mais que, dès lors que vous ingérez un aliment qui ne vous convient pas, il accélère.
De plus, selon son inventeur, il permettrait de découvrir n’importe quelle intolérance, même non alimentaire : le Dr Coca cite le cas d’une femme qui avait découvert par cette méthode son intolérance au dentifrice qu’elle utilisait depuis des années. C’était la cause de ses migraines.
Si vous voulez en savoir plus sur ce test étonnant, je vous invite à lire cette lettre que j’avais écrite il y a quelques mois sur le sujet.
Avez-vous ces symptômes ?
En dehors des tests de dépistages, certains symptômes peuvent vous mettre sur la piste d’une intolérance.
Les intolérances commencent souvent par des perturbations locales des intestins et des troubles fonctionnels digestifs : diarrhées, constipation, douleurs abdominales, troubles du transit et ballonnements. Cela peut aussi provoquer des ulcères (surtout le lait, le soja et les œufs) ainsi que des colites et autres syndromes de côlon irritable, qui concernent un Français sur quatre.
Ensuite, d’autres symptômes peuvent se manifester, par exemple une prise de poids, une résistance à l’insuline et une hyperglycémie : c’est le syndrome métabolique. Cela peut aussi passer par de la fatigue, un sentiment d’épuisement ou des troubles du caractère.
On assiste également à des désordres ORL comme les allergies ou les sinusites : lorsque les intestins sont encombrés, la voie de sortie la plus proche pour les déchets est… l’autre bout du système digestif !
Après quoi viennent les pathologies cutanées comme l’eczéma et le psoriasis, ou même des pathologies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde, ou encore de l’ostéoporose ou des œdèmes.
Les symptômes étant nombreux et communs, cela explique pourquoi la plupart des intolérants ne sont pas diagnostiqués.
5 stratégies à adopter quand l’intolérance est détectée
- Si vous pensez être intolérant à un aliment, la solution la plus simple est bien sûr l’éviction de celui-ci, même si cela demande parfois beaucoup de rigueur. Vous pourrez tenter de réintroduire petit à petit cet aliment au bout de 6 mois.
- Alcalinisez-vous: un tube digestif au PH trop bas (acidose) peut entretenir une inflammation intestinale et participer aux réactions allergiques. Optez avant tout pour une alimentation alcalinisante : légumes, fruits, épices et condiments. Limitez les protéines animales, produits laitiers, céréales, sucres et plats industriels.
- Réduisez l’inflammation du tube digestif, notamment grâce à l’aloe vera, au curcuma ou encore avec la boswellia (300 à 400 mg de résine, 3 fois par jour pendant 6 à 12 semaines)
- Prenez soin de votre microbiote intestinal avec des probiotiques et des produits fermentés (kéfir, kimchi, choucroute, miso…)
- Une fois que les symptômes ont bien diminué, régénérez votre paroi intestinale en prenant de la L-glutamine (un acide aminé qui aide à la régénération des cellules intestinales)
Amicalement,
Florent Cavaler

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