jeudi 29 août 2024

Infection au coin des lèvres : une perlèche ?

La perlèche, c'est quoi ?

La perlèche est le signe d'une colonisation des commissures des lèvres, petits plis au coin de la bouche, par des champignons ou bactéries. Le résultat est inesthétique et souvent douloureux : la perlèche cause rougeurs, douleur, crevasses, gerçures, croûtes, voire ulcères dans les cas les plus sérieux.

Les germes les plus souvent incriminés sont :

  • Un champignon nommé candida (c'est pourquoi on dit souvent que la perlèche est une candidose).
  • Le staphylocoque doré, une bactérie.

La perlèche, un problème de peau

Pour que les microbes envahissent la peau des commissures des lèvres, il faut en général que l'épiderme soit fragilisé par un ou plusieurs facteurs :

  • Une sécheresse excessive de la peau, naturelle ou provoquée par des médicaments.
  • Au contraire, une humidité permanente liée à la présence de salive – chez les nourrissons qui ont une tétine en bouche toute la journée, ou les personnes qui se lèchent très fréquemment les lèvres.
  • Un affaissement des plis de la bouche, qui entraîne des frottements de la peau. Cet affaissement peut notamment être dû à l'âge, ou à une prothèse dentaire inadaptée.
  • Une acidité excessive de la salive, en cas de reflux gastro-oesophagien.
  • La présence de crevasses ou gerçures dues au froid.

Des visites chez le dentiste à répétition, qui se traduisent par de longues périodes où la bouche est grande ouverte, peuvent aussi agresser les commissures des lèvres. Et donc favoriser la perlèche !

La perlèche, des microbes au rendez-vous

Une peau fragile ne suffit pas à entraîner la perlèche. Il faut aussi la présence de microbes, en grand nombre. Ce phénomène a lui aussi ses explications :

  • Mauvaise hygiène de la bouche par exemple.
  • Faiblesse du système immunitaire (la perlèche accompagne fréquemment la prise de médicaments immunomodulateurs ou les carences en vitamine par exemple).

Comment traiter la perlèche ?

Le traitement de la perlèche est généralement simple.

  • Dans les cas de perlèche débutante et sans gravité, des conseils d'hygiène peuvent suffire : hydrater la peau et adopter une hygiène buccale impeccable.
  • Si le problème est déjà bien installé, un médecin peut donner des médicaments contre la perlèche : crèmes antibiotiques, également hydratantes, ou antifongique selon le germe en cause.
  • Sur le plus long terme, naturellement, il faut veiller à éliminer les facteurs de perlèche pour qu'elle ne réapparaisse pas.

Il peut être très difficile de se débarrasser d'une perlèche si le système immunitaire est très diminué, dans les cas de SIDA ou de syphilis par exemple. Les traitements doivent alors être beaucoup plus agressifs.

lundi 19 août 2024

Une femme amputée des jambes pour une toux mal diagnostiquée au Royaume-Uni

(Chiều nay anh Vinh nói ho cả đêm trước rát họng thì buổi tối đọc được bài này)

Un mauvais diagnostic peut avoir des conséquences gravissimes. Consultant pour une toux persistante, Lydia Galbally a fini amputée des deux jambes, de sa main droite et des doigts de sa main gauche. Les médecins étaient convaincus qu'elle faisait de l'asthme, alors qu'en fait, elle était en train de développer une septicémie après une série d'infections pulmonaires.

Prise d'une toux violente et persistante l'été dernier, Lydia Galbally, 41 ans, a décidé de consulter. Les médecins lui ont alors diagnostiqué de l'asthme.

 Mais la santé de cette mère de deux enfants a continué à se détériorer progressivement. Et ce n'est finalement qu'en septembre que de nouveaux tests ont révélé qu'elle avait contracté des maladies bien plus graves que l’asthme : une tuberculose et une pneumonie.

À cause de ces maladies non-soignées, son corps a donc fini par faire un... choc septique. Elle a alors été hospitalisée d'urgence et pendant 8 semaines au Royal Papworth Hospital (Royaume-Uni).

 Alors qu'elle plongeait dans le coma pendant 11 jours la gangrène, elle gagnait du terrain touchant ses mains, ses pieds et son nez.

Des amputations inévitables

 Son mari Dan a expliqué à la presse anglaise " Au cours de la première semaine, la majeure partie de son visage avait viré au bleu et au noir, mais heureusement, cela s’est inversé à mesure que les doses de médicaments ont été réduites et qu'elle reprenait des forces. "  

Le mari a ajouté " À un moment donné, Lydia avait 15 intraveineuses et lignes différentes ".

" Le traitement pour la septicémie a eu pour résultat de restreindre cruellement le flux sanguin au niveau de ses mains et de ses pieds " . La Britannique, une fois sortie de son coma, n'a donc eu d'autre choix que de se faire amputer des zones les plus touchées par la gangrène.

Elle a ainsi perdu ses deux jambes, sa main droite et les doigts de sa main gauche.

Après plusieurs opérations, Lydia vient de rentrer chez elle et elle a désormais débuté sa rééducation. Son époux a lancé une campagne de crowdfunding (financement participatif) pour financer les prothèses dont elle aura besoin pour reprendre son autonomie.

Il assure par ailleurs :  " Malgré les événements clairement dévastateurs et traumatisants des sept derniers mois, il est important pour moi de pouvoir vous dire que Lydia a toujours été incroyablement courageuse et extrêmement forte " .

Septicémie : une personne en meurt toutes les 5 secondes

Une septicémie est une infection généralisée provoquées par la présence d'une bactérie dans le sang. Elle touche généralement des patients dont le système immunitaire est affaibli. Toutes les bactéries, même celles présentes naturellement à la surface de la peau ou dans la gorge, normalement non pathogènes, peuvent être responsables de la maladie, désormais baptisée le sepsis par les professionnels de la santé.

Les symptômes d'une septicémie sont une fièvre ou hypothermie, une respiration et rythme cardiaque accélérés, et une augmentation ou diminution du nombre de globules blancs du sang. L'Institut Pasteur précise " Le sepsis s’accompagne d’une production exacerbée de médiateurs inflammatoires.

On parle par exemple d’une "tempête cytokinique" pour évoquer la production massive de cytokines (médiateurs chimiques qui permettent la communication entre nos cellules). Environ 25% des patients qui survivent à un sepsis présentent des altérations cognitives ".

La mortalité par septicémie peut atteindre 50%

Selon les données de l'institut " Dans les pays industrialisés, on dénombre 95 cas de sepsis pour 100 000 habitants pour les moins de 65 ans, et 1 220 cas pour les plus de 65 ans ".

" En France, la mortalité des patients atteints d’un sepsis est de 27%, mais la mortalité de la forme la plus grave (le choc septique) peut atteindre 50%. On estime à 30 000 le nombre de décès consécutifs au sepsis en France ".

 Les projections dans l’avenir suggèrent un doublement du nombre de cas d’ici cinquante ans. Cette hausse prévue s'explique notamment par le vieillissement de la population.

vendredi 16 août 2024

Dysmorphophobie : quand la laideur, c'est dans la tête !

La dysmorphophobie, c’est l’impression d’avoir un corps laid ou hors-normes, et, dans le contexte des troubles alimentaires, un corps qui est, dans l’immense majorité des cas, perçu comme trop gros, au risque de tomber dans l’anorexie-boulimie. C’est pourtant juste une impression : sur la balance, quasi 100% de ces personnes -des femmes pour la plupart- sont dans les normes pondérales, ni en surpoids ni obèses... Comment retrouver un sentiment esthétique de l'image de soi enfin réaliste ?

Dysmorphophobie : le risque de l'anorexie-boulimie

Entre 1 et 2% des adolescentes et des jeunes femmes souffriraient de dysmorphophobie.

Cette peur d'une dysmorphie corporelle est médicalement identifiée (1). Elle représente une catégorie de personnes qui souffrent d'un trouble de l'apparence allant du doute obsessionnel à la certitude obsédante d'une disgrâce alléguée. Elle peut être, dans les formes les plus graves, associée à une phobie sociale avec un évitement du regard d'autrui voire un vécu dépressif.

La dysmorphophobie est notamment un symptôme de troubles alimentaires, d’autres dysmorphophobies obsessionnelles se focalisant sur d'autres parties du corps. Elle peut générer de légers troubles anxieux jusqu’à une psychose, une anorexie-boulimie et une addiction à la chirurgie esthétique. La dimension dysmorphophobique est moins présente chez les hommes : seuls 10% des personnes qui souffrent de troubles alimentaires sont des hommes.

Jean Michel Huet, psychanalyste et sexologue, spécialiste des troubles alimentaires (Paris) : « Il arrive parfois qu’au tout début de l’apparition de troubles alimentaires, les jeunes filles aient effectivement un ou deux kilos en trop. Mais après avoir maigri de 10 kg, elles s’estimeront toujours trop grosses ! On peut dire que presque toutes les femmes sont légèrement dysmorphophobiques. La faute principalement à l’image de la femme "parfaite" dans les médias! Beaucoup de femmes dysmorphophobiques s’inquiètent par exemple que leur ventre se plisse lorsqu’elles se penchent en avant. Que les femmes dans les magazines soient "Photoshopées" n’est pas un argument qui peut les raisonner ».

Suis-je dysmorphophobique ?

L’anorexie, la boulimie et éventuellement une orthorexie (pratiques alimentaires extrêmes caractérisées par l’ingestion d’une nourriture saine et le rejet systématique des aliments perçus comme malsains) sont les troubles du comportement alimentaire témoignant d’une dysmorphophobie. Mais la recherche de la perfection peut –sans aller jusqu’à ces extrémités- engendrer une souffrance, plus ou moins grande. Il s’agit d’un problème psychologique par excès quantitatif (se sentir en surpoids) et non pas qualitatif (la forme du corps).

Jean Michel Huet : « Les profils de femmes qui consultent pour dysmorphophobie sont variés ; Cela peut aller de l’adolescente de 15-16 ans poussée par sa famille du fait d’une perte de poids préoccupante, à la jeune femme vers la vingtaine parfois hospitalisée pour anorexie-boulimie qui, en dépit d’une reprise pondérale, vit avec des angoisses esthétiques fortes. Y compris les femmes plus âgées qui souffrent de ne pas avoir le corps de leur rêve comparativement à celui de leurs amies... Notre société a brouillé les cartes : on ne sait plus ce qu’est un corps humain normal, et le niveau d’études n’a rien avoir dans l’affaire ».

Les indices qui orientent vers un diagnostic de dysmorphophobie sont :

  • Une préoccupation quasi permanente de l’apparence physique. Peu importe la taille ou le poids objectifs, la personne n’est jamais assez mince. Un défaut physique (nez, dimensions du sexe pour les hommes) peut aussi générer une obsession démesurée.
  • Le fait que cette préoccupation entraîne une souffrance psychologique plus ou moins importante avec une altération de la vie sociale, professionnelle ou familiale.
  • Un trouble distinct d’autres troubles mentaux dont l’anorexie mentale (avec ses représentations délirantes du corps voire la négation de l’existence de certains organes).
  • Comment aider une personne dysmorphophobique ?

    A partir du moment où il existe une souffrance obsessionnelle, même légère, cela justifie de consulter un spécialiste, ne serait-ce qu’une seule fois. Il faut avant tout que la personne ait envie de guérir de ses troubles alimentaires (dans le cas d’une dysmorphophobie avec troubles de la conduite alimentaire) et ne soit pas, là encore, perfectionniste en acceptant une thérapie sur la durée. La plupart du temps il n’y a rien à corriger sur le plan nutritionnel. Ces femmes sont normo-pondérales et de toutes les façons n’accepteront aucun conseil.

    • Sur le versant psychologique, le médecin doit établir une relation de confiance afin de les amener à parler de croyances qu’elles n’ont jamais avouées tellement elle se sentent honteuses. Ce sont des représentations fantasmatiques chez des personnes instruites comme l’impression qu’elles grossissent automatiquement de 1kg après avoir mangé une barre de céréales de 50g. C’est « plus fort qu’elles ». A part dans le cas de la dysmorphophobie psychotique (délirante, sentir qu'on a le corps d'un ange par exemple), il persiste toujours chez ces femmes une petite allusion à la réalité par exemple : « Je sais bien que ça n’est pas vrai/normal , même si je me sens quand même grosse... ». Celles qui n’ont pas ce lien avec la réalité tombent très vite dans l’anorexie grave.
    • Comme aucun argument pour leur ouvrir les yeux n’y fera, du moins dans un premier temps, le médecin/psychologue joue sur les perceptions immédiates qu’elles ont d’elles-mêmes à partir de photos, en exploitant les failles de leur raisonnement. Comme par exemple comparer leur corps à la personne située à coté sur la photo, aller même jusqu'à mesurer un tour de taille sur l’image.
    • Le médecin va aussi travailler sur un comportement boulimique ou anorexique installé, parfois engendré par une dysmorphophobie sévère. Le soignant confronte alors la perception de la personne à la réalité et tente de trouver les causes, toujours multiples, des troubles du comportement alimentaire.

    Jean Michel Huet : « Quant à l’entourage, son rôle se borne à essayer d'amener la personne qui présente des signes de dysmorphophobie à consulter. La famille ou les amis ne doivent pas chercher à convaincre par le rationnel ou la raison, mais seulement pointer qu'il existe une souffrance et qu’un avis neutre et compétent est nécessaire ».

Yoga : le pouvoir de la respiration
Bien respirer, c’est reprendre le contrôle de son esprit et de son corps. Le stress du quotidien peut être réduit en quelques minutes grâce à des méthodes simples et accessibles à tous. Anaïs Urbain, professeure de yoga et hypnothérapeute, revient sur les bienfaits de cette pratique et explique comment la pratiquer chez soi.

...Deux exercices simples à faire à la maison

Mais alors comment débuter cette pratique ? Si vous pouvez consacrer quelques minutes par jour, vous avez tout le temps nécessaire pour développer une routine de travail respiratoire fructueuse. "Il n'y a pas besoin d'être un grand Yogi pour maîtriser les techniques de respiration. Certaines sont accessibles à tous", assure Anaïs Urbain.

La respiration carrée : Anaïs Urbain considère cet exercice comme la technique de respiration nasale la plus simple : "Il s'agit d'inspirer par le nez en comptant jusqu'à quatre, de retenir quatre secondes et d'expirer par la bouche en comptant jusqu'à quatre, de retenir les poumons vides quatre secondes, et de recommancer ce carré durant 3 à 5 minutes. Le ventre doit être relâché et le dos bien droit. L’idéal est d’être contre une chaise ou sur le bord du canapé pour permettre de bien ouvrir la cage thoracique", explique-t-elle. Cet exercice permet de se concentrer, d’être plus à l'écoute, plus ancré sur le moment présent, et d’avoir l'esprit moins embué.

La deuxième pratique recommandée par la professeur de Yoga est la respiration alternée : "Elle nécessite de boucher une narine pour réduire la vitesse des pensées et ralentir le rythme cardiaque. Le souffle s’allonge et c'est un ancrage dans le présent pour habituer le système nerveux à se concentrer sur une méditation de pleine conscience. Il suffit de boucher la narine droite, d’inspirer par la gauche et de bloquer légèrement l’air. Ensuite de boucher la narine gauche puis d’expirer par celle de droite. L’expiration doit être plus longue que l'inspiration pour que le CO2 soit bien expulsé".

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mardi 13 août 2024

Pieds secs : soignez-les efficacement avec de la pomme de terre !

Découvrez comment une simple pomme de terre peut transformer vos pieds secs et fissurés en peau douce et lisse. Suivez cette astuce naturelle et économique pour des pieds parfaitement hydratés!

Vous en avez assez de vos pieds secs et fissurés qui gâchent vos journées ? Ces désagréments sont très courants, surtout quand on avance en âge, souvent dus à un manque d’hydratation ou aux conditions climatiques. Mais ne vous inquiétez pas, il existe une solution naturelle, simple et efficace pour retrouver des pieds doux comme ceux d’un bébé. Et devinez quoi ? Tout commence avec une simple pomme de terre C'est sur TikTok (@recettenatu) que nous avons déniché cette recette qui soulève l'enthousiasme si l'on en croit les commentaires des internautes.

Pourquoi la pomme de terre est-elle votre alliée ?

Vous avez bien lu ! La pomme de terre, ce légume humble qui se cache dans votre cuisine, est en réalité une merveille pour vos pieds. Riche en amidon, elle possède des propriétés hydratantes et apaisantes qui peuvent transformer vos talons secs et fissurés en peau douce et souple. En combinant la pomme de terre avec des ingrédients du quotidien comme l e sucre, le dentifrice et la vaseline, vous obtenez un soin maison redoutablement efficace et ultra économique.

La recette pour des pieds doux et lisses

Prêt(e) à dire adieu aux pieds secs ? Voici la recette que vous devez absolument essayer :

Ingrédients

- Une pomme de terre

- Deux cuillères à café de sucre

- Une cuillère à café de dentifrice

- Une cuillère à café de vaseline

- Un film plastique

Étapes de préparation

Prenez une pomme de terre et coupez-la en deux. Râpez une des moitiés pour en obtenir une purée fine.

Placez cette purée dans un tissu propre et pressez pour en extraire le jus. Ce jus est une véritable potion magique pour vos pieds, bourrée de nutriments essentiels pour une hydratation en profondeur.

Dans un bol, mélangez ce jus de pomme de terre avec deux cuillères à café de sucre, une cuillère à café de dentifrice et une cuillère à café de vaseline. Remuez bien jusqu’à obtenir une pâte homogène.

Application sur les pieds

Utilisez l'autre moitié de la pomme de terre pour étaler généreusement cette pâte sur les zones sèches et fissurées de vos pieds. Ensuite, enveloppez vos pieds dans un film plastique. Ce geste simple permet aux ingrédients de pénétrer profondément dans la peau.

Laissez reposer pendant une heure. Ce temps est crucial pour que votre peau absorbe tous les bienfaits du mélange. Ensuite, retirez le film plastique et exfoliez doucement vos pieds à l’aide d’une râpe pour éliminer les peaux mortes. Rincez à l’eau tiède et séchez vos pieds soigneusement.

Des bienfaits immédiats et durables

Dès la première utilisation, vous remarquerez une différence. Ce traitement à base de pomme de terre adoucit la peau, réduit les callosités et prévient les fissures. Le sucre exfolie en douceur, le dentifrice aide à purifier et rafraîchir, tandis que la vaseline booste l’hydratation, laissant vos pieds doux et protégés. L'auteur de la recette promet qu'avec une application régulière, vos pieds deviendront plus doux, plus souples et beaucoup moins sujets aux fissures.

Cette astuce simple et naturelle, héritée des remèdes de grand-mère, est à tester dès que vous sentez votre peau se craqueler au niveau des talons.

lundi 12 août 2024

Pourquoi les crises cardiaques arrivent le plus souvent le matin

Des chercheurs anglais déclarent avoir découvert l'élément clé responsable de l'horloge interne des globules rouges, une découverte pouvant expliquer pourquoi les crises cardiaques surviennent principalement le matin.
Chaque cellule de notre corps vie selon un rythme circadien d'environ 24 heures qui régit les phases d'éveil et de sommeil, une sorte d'horloge interne. Mais pour la première fois, une étude menée par l'université de Surrey au Royaume-Uni, vient de découvrir la clé du rythme circadien des globules rouges : le potassium. Une découverte qui devrait leur permettre, selon eux, de savoir pourquoi "les crises cardiaques arrivent le plus souvent le matin".

Contrairement aux autres cellules du corps, l'étude explique que les globules rouges n'ont pas d'ADN. Il n'était donc pas possible, jusque-là, d'étudier les gènes responsables de leur horloge interne comme les autres cellules. C'est grâce à une technique appelée diélétrophorèse permettant d'analyser l’électrochimie des globules rouges que les chercheurs ont noté que les globules rouges réagissent au taux de potassium plus élevé le jour que la nuit.

Plus de crises cardiaques entre 1 et 5 heures du matin


En 2012, une étude publiée dans le journal scientifique Nature, avait identifié un lien entre le rythme circadien et l'incidence plus fréquente de crise cardiaque le matin entre 1 et 5 heure. Les chercheurs avaient noté que les accidents cardiaques le matin seraient plus souvent dûs à une fibrillation ventriculaire. Une irrégularité des battements du coeur qui serait causée par un taux trop élevé d'une protéine appelée KLF15 influençant le niveau de potassium dans le corps en fonction du rythme circadien et qui pourrait être responsable du manque d'afflux sanguin vers le coeur et le cerveau.

Maladies : 5 odeurs corporelles qu’il faut traiter selon une pharmacienne

Au-delà du côté désagréable des odeurs corporelles, ces dernières peuvent vous alerter sur votre état de santé, notamment lorsqu’elles deviennent fortes et inhabituelles. Cancer, diabète, ulcère… De nombreuses maladies peuvent ainsi être dépistées. Une pharmacienne fait le point sur les odeurs que nous devons particulièrement surveiller et sur la façon de les traiter.

Lorsque l’on tombe malade, on peut remarquer une différence dans notre odeur corporelle qui n’est pas très agréable. Et cela n’a rien d’étonnant ! Des scientifiques ont découvert que des dizaines de maladies pouvaient dégager des odeurs corporelles précises. La pharmacienne Giulia Guerrini, interrogée par le journal anglais The Sun, nous alerte sur cinq odeurs qu’il faut traiter quand elles apparaissent.

Odeur corporelle, d’où vient-elle ?

Les odeurs viennent de la transpiration nécessaire au maintien de la température corporelle. “La sueur est sécrétée par les glandes apocrines et eccrines”, détaille le Manuel médical MSD.

Les glandes eccrines sont présentes dès la naissance et se situent sur tout le corps. Elles sont constituées d’eau et de sel et sont non-odorantes.

Les glandes apocrines sont quant à elles surtout situées dans les plis : sous les seins, les aisselles, sous les pieds, entre les cuisses, etc. Elles n’apparaissent pas avant la puberté et c’est la raison pour laquelle les bébés et les jeunes enfants ne dégagent pas d’odeur au niveau des aisselles par exemple. Ces glandes dégagent une odeur à cause des bactéries et des champignons qui s’y développent.

Sueur : deux types d’odeur existent

L’Observatoire de la santé explique qu’il y a deux origines possibles pour les odeurs :

  • les odeurs primaires : elles sont liées à la génétique (certains individus sécrètent plus de glandes apocrines que d’autres), à l’hygiène et à l’alimentation (la forte consommation d’ail, d’oignon ou d’alcool peuvent notamment être des facteurs de mauvaises odeurs corporelles) ;
  • les odeurs secondaires : ce sont celles liées à la maladie, elles apparaissent comme effets secondaires de nombreuses pathologies.

“Lorsque vous remarquez une odeur étrange de votre corps, l’une des pires choses que vous puissiez faire est d’espérer qu'elle disparaîtra avec le temps”, a déclaré au Sun Giulia Guerrini, pharmacienne principale de Digital Pharmacy Medino. “Vous vous devez à vous-même et aux personnes qui vous entourent d’identifier la cause le plus rapidement possible afin d’obtenir le traitement approprié.”

La spécialiste révèle les cinq odeurs corporelles auxquelles vous devez particulièrement faire attention et ce qu'elles signifient pour votre santé....

dimanche 11 août 2024

Comment la science peut vous aider à avoir la force mentale d’un champion

Le cerveau des champions est de mieux en mieux compris grâce aux neurosciences. Camille Jeunet-Kelway, chargée de recherche en sciences cognitives au CNRS, nous explique comment s'en inspirer et quels bénéfices on peut en tirer dans nos quotidiens.

Les médailles des JO ne se gagnent pas que sur le physique. Bien sûr, la répétition des gestes, des milliers de fois, à l’entraînement, jusqu’à atteindre l’excellence, est indispensable. Mais au-delà de la maîtrise technique, le mental joue une part non négligeable dans les victoires. Ce travail du mental aide les champions à mieux gérer la pression, grâce notamment à des exercices de respiration. Ils ont appris à « gommer » les pensées négatives et les remplacer par des pensées positives.

Comment s'inspirer du mental des champions ?

Le cerveau des grands sportifs est-il différent de celui du commun des mortels ? « Ils ont des capacités de maîtrise de l’attention supérieures à la moyenne », répond Camille Jeunet-Kelway.

Ils savent percevoir ce qui est important, et faire abstraction de tout le reste pour rester focalisés sur ce qui va les mener à la victoire. A l’inverse, tout percevoir en même temps, s’éparpiller les mènerait presque à coup sûr vers l’échec. Dans leur cerveau, deux aires motrices sont un peu plus développées. Il s’agit des réseaux neuronaux spécialisés dans les automatismes, et des neurones miroirs. Ces derniers leur permettent d’anticiper, pour mieux deviner les intentions de leurs adversaires. Et ainsi mieux réceptionner, par exemple, une balle de tennis, dont ils auront « prédit » la trajectoire.

Indispensable pour agir vite et bien. « Ils sont également experts en gestion des émotions, notamment de l’anxiété. » Mais la bonne nouvelle, c’est que le cerveau est plastique, il se modifie sans arrêt. Il est donc à la portée de chacun d’y travailler, pour « muscler » son mental. Comment ? Déjà en étant assez clair sur ses objectifs, et en mettant en place une routine. Cela met le cerveau en condition, et aide à rester plus concentré. Ensuite, en faisant des erreurs, mais surtout en apprenant de ces dernières.

« L’essai-erreur », répété encore et encore, jusqu’à atteindre le succès. Teddy Riner ou Rafael Nadal ne sont pas devenus d’exceptionnels athlètes en seulement quelques heures d’entraînement… La persévérance est ainsi une qualité absolument indispensable pour qui veut aller au bout de ses objectifs. Tout comme la résilience, qui permet de ne pas s’arrêter après un échec.

Un logiciel d’entraînement cérébral dédié aux sportifs

Il s’appelle Neurathletics. Imaginé par Camille Jeunet-Kelway, ce logiciel a un objectif : « muscler » les zones du cerveau nécessaires à la réalisation d’un mouvement. « En portant un casque muni de capteurs reliés à un ordinateur, on voit en temps réel les zones qui s’allument lorsqu’on s’imagine en train de réaliser un geste. » C’est du neurofeedback. Ce qui est troublant, c’est que le simple fait d’imaginer faire un mouvement « active les mêmes réseaux cérébraux que ceux qui sont utilisés lorsque l’on fait réellement le mouvement. »

La kinesthésie, une capacité à travailler

« Et c’est d’autant plus vrai qu’on va travailler le côté kinesthésique, c’est-à-dire imaginer toutes les sensations liées au mouvement (la pression exercée sur la raquette, l’impact avec la balle…). » Mesurer l’activité cérébrale en temps réel permet aux athlètes de voir ce qui marche, ce qui marche moins bien, et d’orienter leurs entraînements en fonction des « retours » de leur cerveau, pour améliorer encore leurs performances. Autre avantage de cet entraînement mental, il peut aussi se pratiquer quand l’athlète est blessé.

Vous l'aurez compris, l'entraînement du mental d'un champion compte (presque) autant que l'entraînement physique. Mais c'est vrai pour nous aussi. Nous avons tout à gagner à développer nos capacités mentales et améliorer la gestion de nos émotions. Inspirons-nous de nos champions !

Bien dormir par fortes chaleurs : on oublie les douches froides

Ceux qui n’ont pas la climatisation le savent, rafraîchir l’air n’est pas chose évidente. Un ventilateur est insuffisant et risque plutôt de ne brasser que de l’air chaud.

Pourtant, des mesures simples peuvent être mises en place pour vous aider à bien dormir, même par fortes chaleurs.

  1. 1. Dans un post LinkedIn, Isabelle Bonnefous, spécialiste du sommeil, conseille de se : « se passer un gant humide sur le corps avant d’aller dormir ou prendre une douche ou un bain de pieds tiède ou frais (mais pas glacé car cela risque de produire l’effet inverse !) » En effet, l’effet d'une douche froide est contre-productif, car le corps va réagir en produisant de la chaleur et donc se réchauffer. Mauvaise idée.
  2. 2. La spécialiste conseille également de : « boire une tisane ou du lait bien chaud avant d’aller se coucher : cela va vous faire transpirer et donc évacuer de la chaleur. » Avec le même principe que pour la douche froide, boire un verre d’eau fraîche va faire dépenser beaucoup d’énergie au corps pour essayer de se réchauffer. Cela entraîne donc une augmentation de la température et une perte d’eau menant finalement à la déshydratation.
  3. 3. Enfin, pour vous rafraîchir avant d’aller vous coucher, vous pouvez enfiler un « T-shirt humide. » À l’aide d’un brumisateur, humidifiez votre pyjama. En s’évaporant, l’humidité va fabriquer du froid. Ainsi, votre corps sera au froid et l’endormissement va être plus facile.

vendredi 9 août 2024

Neuf solutions pour combattre les complexes de l'été

Les complexes peuvent s’avérer très handicapants et impacter la vie sociale. En cette saison d’été, voici quelques astuces pour apprendre à vivre avec.

Des fesses trop grosses, des seins trop petits, la peau des bras qui tombe. Les complexes peuvent toucher tout le monde et toutes les parties du corps. Certains peuvent devenir un vrai poison social. En saison estivale, la chaleur peut accentuer cet état de mal-être. Pour sortir de ce cercle vicieux, quelques astuces s’avèrent efficaces pour gagner en estime de soi.

Mais avant d’essayer de combattre ses complexes, il faut tenter de les comprendre. La société nous inculque des codes de beauté qui ne corrèlent pas avec la réalité. La représentation des femmes dans les publicités ou les réseaux sociaux participe à renforcer cette norme et intensifie l’inconfort

La psychologue clinicienne Eugénie Adam indique à nos confrères de France 3 en avril 2023 que l’apparition des complexes remonte souvent à l’éducation et à l’environnement social dans lequel un enfant a évolué. Pour elle, ils trouvent leur racine dans notre inconscient

La première étape pour s’en débarrasser consiste donc à en prendre conscience et stopper la comparaison aux autres. "Il va falloir apprendre à se regarder sans se juger négativement, s'accepter avec ses qualités et ses défauts", indique Eugénie Adam à France 3.

En travaillant l’estime de soi, il est possible d’accepter nos imperfections et de combattre nos complexes. Et si se concentrer sur ses points forts pouvait détourner l’attention de ce mal-être  ? Lister ses qualités permet de déplacer le centre de gravité. "Il faut apprendre à ne plus voir ses différences comme des points faibles, mais davantage comme des spécificités qui font votre personnalité", souligne la psychothérapeute.

Bien sûr, le complexe ne va pas disparaître par magie. Lorsque celui-ci est trop envahissant, la psychothérapie peut être une solution envisagée pour rechercher plus profondément la cause. 

Il existe cependant quelques imperfections d’été qui peuvent être dissimulées pour profiter au mieux de la période estivale. En voici un diaporama...

Transpiration, Mains moites, Jambes trop blanches, Veines apparentes, Peau brillante, Boutons, Pieds inesthétiques, Cicatrices, Vergetures.

mercredi 7 août 2024

Les astuces pour bien ventiler votre maison
Bien aérer sa maison est un geste indispensable pour avoir une bonne santé. En plus d’éviter la propagation des virus comme celui de la COVID-19 ou de la grippe, cela permet d’éliminer les polluants domestiques (produits ménagers, colles, solvants) ou encore les champignons et moisissures. Voici nos conseils pour bien renouveler l’air de votre logement.

Ventilateur : bien le placer pour plus d'efficacité

Ventilateur : bien le placer pour plus d'efficacité© Istock

Si vous avez un ventilateur, n’hésitez pas à l’enclencher. L’appareil n’est pas uniquement utile en période de canicule. Les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, les agences sanitaires américaines, recommandent de placer l’appareil près des fenêtres ouvertes pour améliorer la circulation de l'air. Ils conseillent par ailleurs de le garder allumé tout le temps lorsqu'une pièce est occupée.

Toutefois, il faut veiller à ce que l’appareil ne pousse pas directement l’air d’une personne vers une autre, au risque sinon de favoriser les contaminations.

D’ailleurs les autorités françaises recommandent en cas d’utilisation d’un dispositif d’appoint individuel comme un ventilateur de :

  • veiller à ce que le renouvellement de l’air par ouverture des fenêtres continue à être assuré régulièrement ;
  • stopper le ventilateur avant qu’une autre personne n’entre dans la pièce ;
  • dans les espaces collectifs de petit volume, clos ou incomplètement ouverts, l’utilisation de ventilateur à visée de brassage/rafraîchissement de l’air en cas d’absence de climatisation est contre-indiquée dès lors que plusieurs personnes sont présentes dans cet espace (notamment salle de réunion…), même porteuses de masques.
  • Climatisation : les précautions à prendre

  • La climatisation peut aussi aider à aérer une pièce efficacement, si elle est bien réglée. Il faut ainsi s’assurer qu’elle ne fasse pas recirculer l’air intérieur, mais qu'elle prenne de l’air 100% frais de l’extérieur. Si l’appareil ne dispose pas de cette fonction, il faut ouvrir les fenêtres régulièrement. En outre, en période d’épidémie, il faut l’éteindre en présence de visiteurs.
  • De plus, la direction du flux d'air est également importante. En effet, en étudiant un cluster apparu dans un restaurant en Chine, des scientifiques ont démontré que ce système peut être impliqué dans la propagation du SARS-CoV-2.

    Pour assurer un air sain dans son habitation lorsqu'on utilise une climatisation, il est recommandé de :

    • utiliser les filtres les plus performants possibles sur le plan sanitaire, compatible avec l’appareil détenu. Par exemple, les filtres HEPA ont des performances en filtration supérieures) ;
    • nettoyer régulièrement les filtres de la climatisation en suivant les consignes du fabricant : "En cas de suspicion de Covid-19, la fréquence de nettoyage devra être au minimum hebdomadaire. Changer périodiquement les filtres par des filtres neufs peut contribuer à améliorer la qualité de l’air intérieur", précise le ministère de la Santé ;
    • faire réaliser régulièrement la maintenance globale des unités intérieures (nettoyage, désinfection).

    Purificateur d'air : est-ce efficace à la maison ?

    Certains experts assurent que le purificateur d’air est un outil supplémentaire face aux virus et coronavirus. Le Dr Joseph Allen, professeur adjoint de science de l'évaluation de l'exposition et directeur du programme Bâtiments sains de l'Université Harvard assure, assure “un purificateur d’air portable, avec un filtre HEPA, peut tout à fait contribuer à réduire le risque de transmission aérienne de la Covid-19”.

    Ces appareils peuvent éliminer au moins 99,97% de la poussière, du pollen, des moisissures, des bactéries, des agents pathogènes et d'autres particules d'une taille de 0,3 microns. Toutefois, ils ne substituent pas aux consignes d’aération des pièces par ouverture des fenêtres.