samedi 31 mai 2025

LE VIEUX GRAND-PÈRE ET LE PETIT-FILS
Il était une fois un pauvre homme bien vieux, qui avait les yeux troubles, l’oreille dure et les genoux tremblants. Quand il était à table, il pouvait à peine tenir sa cuillère ; il répandait de la soupe sur la nappe, et quelquefois même en laissait échapper de sa bouche. La femme de son fils et son fils lui-même en avaient pris un grand dégoût, et à la fin ils le reléguèrent dans un coin derrière le poêle, où ils lui donnaient à manger une chétive pitance dans une vieille écuelle de terre. Le vieillard avait souvent les larmes aux yeux et regardait tristement du côté de la table. Un jour, l’écuelle, que tenaient mal ses mains tremblantes, tomba à terre et se brisa. La jeune femme s’emporta en reproches : il n’osa rien répondre et baissa la tête en soupirant. On lui acheta pour deux liards une écuelle de bois dans laquelle désormais on lui donnait à manger.
Quelques jours après, son fils et sa belle-fille virent leur enfant, qui avait quatre ans, occupé à assembler par terre de petites planchettes. « Que fais-tu là ? lui demanda son père.
— C’est un auget, répondit-il, pour donner à manger à papa et à maman quand ils seront vieux. »
Le mari et la femme se regardèrent un instant sans rien dire, puis ils se mirent à pleurer, reprirent le vieux grand-père à table, et désormais le firent toujours manger avec eux, sans plus jamais le rudoyer.
Moralité :
Le respect et la dignité envers les personnes âgées sont essentiels, tout comme la valorisation de la compassion entre les générations. Le conte illustre comment le vieillard est maltraité par son fils et sa belle-fille, qui le cantonnent à un coin de la maison. Cependant, l'innocence et la sagesse du petit-fils remettent en question cette attitude. En prenant conscience que son comportement envers son père pourrait un jour se retourner contre lui, l'enfant incite ses parents à traiter les aînés avec amour et respect, car ils seront également confrontés au vieillissement. Ce récit met en évidence l'impact de nos actions sur les plus vulnérables et souligne l'importance de cultiver la bienveillance et l'empathie dans nos relations familiales.

Mycose vaginale : les limites de l'huile de coco

Une mycose vulvaire nécessite un traitement particulier. Les mycoses génitales apparaissent notamment chez les femmes dont l'hygiène intime est inadaptée. L'huile de coco est souvent utilisée pour traiter les mycoses. Découvrez cependant les limites de l'utilisation de l'huile de coco pour lutter contre les mycoses vaginales.

L'huile de coco, un antifongique naturel pour soigner les mycoses

L'huile de coco est un antifongique naturel s'avérant très souvent efficace pour soigner les mycoses vaginales. L'huile de coco possède également des propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires. Cependant, lorsque la mycose est particulièrement vive et résistante, l'huile de coco peut s'avérer inefficace quand elle est utilisée seule. Parfois, un traitement médical par ovules peut s'avérer nécessaire si la mycose est installée depuis longtemps et si elle provoque une inflammation trop importante.

L'huile de coco associée à des huiles essentielles pour plus d'efficacité contre les mycoses

Les mycoses génitales apparaissent souvent lorsque l'hygiène intime d'une femme est excessive ou effectuée avec des produits trop agressifs. L'huile de coco est un remède naturel pour lutter contre les mycoses qui peut s'avérer plus efficace lorsqu'il est associé à des huiles essentielles. Ainsi, l'huile essentielle de tea tree est particulièrement recommandée en cas de mycose, car elle possède des vertus antimycosiques. Pour l'utiliser, il suffit de déposer une goutte d'huile essentielle de tea tree dans une cuillerée à café d'huile de coco, à appliquer au niveau des parties infectées.

jeudi 29 mai 2025

Sexualité : les Sex-toys, bons pour la santé ? La science dit oui !

Les scientifiques anglais ont tranché : oui, les Sex-toys seraient bénéfiques pour la santé des femmes. C’est ce que révèle l’étude publiée dans la revue The Journal of Urology.

Depuis quelques années, les Sex-Toys font leur révolution. Longtemps considérés comme tabous, ces outils du plaisir sont désormais plébiscités par bon nombre de personnes, seules ou en couple. Si les jouets pour adulte ne manquent pas de pimenter la sexualité de ceux qui s’en accordent le plaisir, une étude américaine en confirme désormais les bienfaits.

Sex-toys : des bienfaits psychologiques et physiques

Entre orgasme et masturbation en solitaire, de nombreuses études ont déjà leurs bénéfices sur la santé, laissant de côté les jouets sexuels. Mais c’est de l’histoire ancienne puisque la science s’est désormais penchée sur le sujet : l’étude, publiée dans la revue The Journal of Urology, explique que les sex-toys s’avèrent réellement bons pour la santé, préconisant même leur usage régulier. Pour parvenir à cette conclusion, pas moins de 549 articles traitant du sujet au sein d’une base de données médicale, ont été décortiqués et analysés.

Les travaux ont notamment permis de démontrer les bénéfices des vibromasseurs sur le stress, les symptômes de dépression et l’anxiété en général, oui… mais pas que !

Des bénéfices pour la santé pelvienne

Les jouets pour adultes auraient également un impact grandement positif face aux problèmes d’incontinence et aux douleurs ressenties dans le cadre des maladies comme l’endométriose, sans compter leur bienfait face aux douleurs chroniques vulvaires. Par ailleurs, les sex-toys aideraient à renforcer le plancher pelvien, ce groupe musculaire situé à la base du bassin permettant entre autres de maintenir l’urètre et l’anus fermés pour retenir l’urine, les gaz et les selles.

« Les vibromasseurs ne font pas l'objet d'études approfondies et, compte tenu des avantages prometteurs démontrés dans les articles identifiés, des efforts de recherche supplémentaires devraient être consacrés à l'étude de leur utilité. Compte tenu de leurs avantages potentiels pour la santé pelvienne, leur recommandation aux femmes devrait faire partie de notre arsenal de traitement des troubles du plancher pelvien », précisent les auteurs de l’étude.

Vibromasseur ou l’art de la stimulation vibratoire

La stigmatisation des femmes utilisant des jouets tels que des vibromasseurs, « a commencé à s’estomper récemment », constatent les chercheurs, avant de poursuivre : « Cependant, il reste toujours un tabou sociétal, entouré d’anxiété, malgré le fait qu’ils offrent une variété d’avantages potentiels pour la santé ».

Et pour preuve, parmi les études identifiées, il a été constaté que les vibromasseurs pourraient « améliorer l’expérience sexuelle d’une femme et sont positivement corrélés à l’augmentation du désir sexuel, du plaisir et de la fonction sexuelle globale », argument les scientifiques américains.

Le fruit de ce plaisir et l’origine de la jouissance procurée par vibromasseur sont directement attribués aux stimulations vibratoires, qui ont eu « un effet bénéfique sur la force des muscles du plancher pelvien, la vulvodynie et l'incontinence ».

Les Sex-toys, bientôt prescrits sur ordonnance ?

Si la question peut faire sourire, la réalité n’en est pas si loin. Les experts à l’origine des travaux regrettent le manque de renseignements des spécialistes actuels, comprenant gynécologues, urologues, chirurgiens spécialisés et autre soignant du corps médical. La solution proposée par les auteurs de l’étude ? La mise en place de formations centrées sur la santé sexuelle de la gent féminine et l’utilité des vibromasseurs, les spécialistes estimant que « ces professionnels sont les mieux placés pour éduquer les femmes et leur recommander ces appareils ».

Outre le plaisir ressenti et les bienfaits d’un orgasme sur l’humeur et le moral, les sex-toys pourraient également, selon les chercheurs, jouer un rôle essentiel dans le parcours de soin face aux déficits sexuels : « Si l'on considère que l'utilisation d'un vibromasseur a un effet positif dans tous les domaines du cycle de réponse sexuelle - désir, excitation et orgasme - cela en fait un outil d'amélioration et de traitement précieux lorsqu'on aborde certains problèmes sexuels », selon Alexandra Dubinskaya, spécialiste de la médecine pelvienne féminine et de la chirurgie reconstructive, au sujet de l’étude.

mardi 27 mai 2025

Le miroir fendu dans l’entrée"
Il est là,
à côté de la porte.
Fidèle.
Il me renvoie mon image
chaque fois que je sors.
Mais depuis qu’il est fendu,
je ne me reconnais plus.
Une ligne,
fine,
nette,
qui coupe mon visage en deux.
Deux moitiés de moi
qui ne se regardent plus.
À gauche,
le moi prêt, coiffé, habillé,
celui qui sourit pour dire "tout va bien".
À droite,
celui qui doute,
qui baisse les yeux,
qui sait que ça ne va pas si bien que ça.
Et entre les deux :
une faille.
Petite.
Mais suffisante pour que plus rien ne colle.
Le miroir ne ment pas.
Il montre la division qu’on évite.
Moi, je vis fendu.
Entre ce que je montre
et ce que je tais.
Entre le rôle
et la douleur.
Le masque,
et le murmure.
Parfois, je me dis que je devrais le changer.
Acheter un miroir neuf.
Un qui ne trahirait rien.
Mais j’hésite.
Parce qu’en le regardant,
même si ça fait mal,
je vois vraiment.
Je vois que je suis deux.
Et que l’un des deux
commence à vouloir parler à l’autre.
Peut-être qu’un jour,
je les réunirai.
Mes deux visages.
Mon dedans et mon dehors.
Et peut-être que ce jour-là,
le miroir n’aura plus besoin de fendre.
Belkacem Bouasria Ouldabderrahmane

vendredi 23 mai 2025

On t’a appelé la brebis noire.
Non pas parce que tu avais tort — mais parce que tu étais différente.
Tandis que le troupeau suivait docilement le chemin tracé,
toi, tu t’es arrêtée.
Tu as levé les yeux.
Écouté le vent.
Et murmuré : « Il doit exister une autre voie. »
La brebis noire ne se fond pas dans le décor.
Non pas parce qu’elle ne le peut…
Mais parce qu’elle ne le veut pas.
Elle a vu trop de précipices déguisés en traditions.
Trop de cages qu’on appelle « normalité ».
Alors, elle s’écarte.
Peut-être seule…
Mais éveillée.
Elle dérange, remue les eaux, brise les silences.
Et parfois — elle bâtit les ponts dont le troupeau ignorait avoir besoin.
À toutes les brebis noires,
vous êtes la révolution silencieuse,
la rupture dans le motif,
la note sauvage dans le chœur.
Vous n’avez pas à rentrer dans le moule.
Vous êtes nées pour en sortir — et ouvrir la voie.
📚 La relation entre les philosophes et les scientifiques
Tu t’es peut-être déjà demandé : quelle est la différence entre un philosophe et un scientifique ? Et est-ce qu’ils travaillent ensemble ?
En réalité, les philosophes et les scientifiques ont souvent des liens très forts, même si leurs méthodes et leurs objectifs peuvent être différents.
🔍 1. Ils posent tous des questions
• Les philosophes posent des questions générales sur le monde, l’homme, la vérité, le bien, la connaissance… Exemple : Qu’est-ce que la vérité ? ou Comment être heureux ?
• Les scientifiques, eux, posent des questions précises, souvent basées sur des faits observables. Exemple : Comment se forment les étoiles ? ou Pourquoi le corps a-t-il besoin de sommeil ?
Mais à la base, les deux cherchent à comprendre le monde. C’est donc un point commun très important.
🧠 2. La philosophie aide la science à réfléchir sur elle-même
• Par exemple, la philosophie des sciences se demande : Qu’est-ce qu’une preuve scientifique ? ou La science peut-elle tout expliquer ?
• Les philosophes aident donc les scientifiques à prendre du recul, à réfléchir aux limites de la science et à ses impacts sur la société (comme l’intelligence artificielle ou les manipulations génétiques).
🧪 3. La science donne des outils à la philosophie
• Grâce aux découvertes scientifiques, les philosophes peuvent mieux comprendre l’être humain, la nature, le cerveau, etc.
• Par exemple, la biologie ou la psychologie ont permis aux philosophes de mieux réfléchir sur le comportement humain.
💬 4. Ils peuvent ne pas être d’accord… mais se respectent
• Parfois, des conflits apparaissent : certains scientifiques pensent que seule la science peut répondre aux questions importantes. Certains philosophes, au contraire, pensent que la science ne suffit pas.
• Mais même quand ils ne sont pas d’accord, le débat est utile : il pousse à réfléchir, à douter, à progresser.
Souviens-toi : la science et la philosophie ne s’opposent pas, elles se complètent ! Un bon scientifique est souvent un peu philosophe… et un bon philosophe s’intéresse souvent à la science.