mardi 30 juillet 2024

Pourquoi mettre les oignons au congélateur ?

Qu’ils soient jaunes ou rouges, les oignons accompagnent tous les plats pour les relever et apporter de la texture. Vous pouvez les utiliser dans les soupes, les ragoûts, les plats en cocotte et les chilis, ou les faire sauter avec du bœuf haché. Comme mode de conservation, voici pourquoi on vous conseille la congélation.

Première raison : arrêter de pleurer

Soit vous faites partie des chanceux qui ne pleurent jamais face à un oignon, soit vous souffrez inutilement. Placez l’oignon pendant dix minutes au congélateur, avant de l’éplucher. Cela permettra de figer le gaz (le soufre qu’il absorbe lorsqu’il est en terre), responsable des yeux qui piquent.

Deuxième raison : gagner du temps (et de l’argent)

Si vous cuisinez régulièrement, vous savez que 90 % des recettes contiennent des oignons hachés, en dés ou en tranches. Il est donc très pratique d’avoir des oignons déjà prêts à portée de main ! C'est un véritable gain de temps.

De plus, vous ferez des économies en utilisant seulement la quantité dont vous avez besoin. "Autre avantage : vous n’aurez pas besoin de laver votre planche à découper et vos doigts ne sentiront plus l’oignon", ajoute santé+.

Troisième raison : conserver les oignons plus longtemps

Un oignon non congelé est un oignon qui s’abîme vite et qui perd du goût. Le placer au congélateur garde la majeure partie de sa saveur pendant trois à six mois.

Les étapes de congélation des oignons hachés

Après avoir "figé le soufre" au congélateur puis épluché les oignons, hachez ou coupez- les en morceaux de la taille requise pour les recettes à venir. Placez les oignons hachés dans un sac de congélation, expulsez autant d'air que possible et fermez le sac.

Congelez les oignons hachés dans des sacs contenant uniquement la portion que vous utilisez habituellement, car les oignons ne se recongèlent pas bien.

Étiquetez le sac en indiquant le contenu et la date de congélation afin d'utiliser d'abord les plus anciens.

Il ne vous reste plus qu’à appliquer ces étapes après votre prochain achat d’oignons, pour profiter de ces avantages.

dimanche 28 juillet 2024

JO 2024. Qui était derrière le personnage masqué de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris ?


C’est un secret de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris resté entier même après l’allumage de la vasque. Durant toute la soirée, vendredi 26 juillet, les téléspectateurs ont suivi les déambulations d’un mystérieux personnage masqué qui a servi de fil rouge à la cérémonie.

Pendant que les délégations d’athlètes de tous les pays défilaient à bord de péniches sur la Seine, un héros à capuche sautait de toit en toit et traversait les différentes scènes pour faire progresser la flamme olympique. Une référence au protagoniste de la licence de jeu vidéo Assassin’s Creed, développée par le studio français Ubisoft, qui a intrigué les observateurs.

Plusieurs acrobates

Mais ce personnage n’a finalement jamais découvert son visage. Il a terminé sa prestation en transmettant la flamme olympique à Zinédine Zidane au Trocadéro. Depuis, aucune réponse officielle n’a été apportée, mais de nombreux indices sont apparus sur les réseaux sociaux après la cérémonie.

Sur X (anciennement Twitter), Clément Dumais, champion du monde 2019 de World Chase Tag et finaliste du programme TV Ninja Warrior, a répondu à un post s’interrogeant sur l’identité de l’acrobate. « J’espère que cette cérémonie vous a plu. »

De quoi révéler son implication ? Dans la foulée, il a ajouté un autre tweet : « Détendez-vous je n’ai pas dit que c’était moi ! Ahaha je ferai un live dans un an pour vous dire la vérité. » Alors, info ou intox ?

Mais il n’était a priori pas le seul acrobate à sauter de toit en toit à travers Paris. Le freerunner Simon Nogueira, spécialiste de parkour, a posté plusieurs stories sur son compte Instagram pour annoncer sa participation. « Je n’étais évidemment pas partout. D’autres incroyables artistes se sont aussi cachés sur ce personnage. »

samedi 27 juillet 2024

Sommeil : pourquoi avons-nous besoin de faire des siestes en été ?

Une récente étude réalisée sur les mouches à fruits révèle l’existence d’un circuit cérébral thermométrique qui nous pousse à faire la sieste les jours de grande chaleur. Cela révèle pour la première fois le mécanisme biologique qui nous pousse à dormir à partir d’une certaine température.

La sieste de l’après-midi de vos vacances estivales serait en réalité un vrai besoin biologique ! Les siestes sont une tradition culturelle dans de nombreux pays méditerranéens, tels que l’Espagne ou le Portugal, qui ferment même leurs commerces aux heures les plus chaudes de la journée.

Une nouvelle étude publiée ce 17 août dans la revue Current Biology vient de révéler que les mouches à fruits sont préprogrammées cérébralement pour faire une sieste au milieu de la journée. Les chercheurs de la Northwestern University, aux États-Unis, ont ainsi démontré que la biologie, et pas seulement la culture, pourrait être à l'origine de ce phénomène de sieste estivale, qui a de nombreux bienfaits.

Sommeil : “un thermomètre cérébral” nous pousse à dormir

Les températures ont effectivement un réel impact sur notre comportement et notre besoin de sommeil. "L'effet de la température sur le sommeil peut être assez extrême, certains animaux décidant de dormir pendant toute une saison - pensez à un ours en hibernation - mais les circuits cérébraux spécifiques qui assurent la médiation de l'interaction entre la température et les centres du sommeil restent largement méconnus", a déclaré l’auteur principal de l’étude Marco Gallio, professeur associé de neurobiologie au Weinberg College of Arts and Sciences.

Il rappelle que "les changements de température ont un effet important sur le comportement, tant chez l'homme que chez l'animal, et donnent aux animaux le signal qu'il est temps de s'adapter aux changements de saison".

Mouches : des récepteurs de "chaleur absolue" à 25°C

Marco Gallio, qui a dirigé l'étude, estime que les mouches à fruits sont un très bon modèle pour étudier les grandes questions comme "pourquoi nous dormons" et "ce que le sommeil fait au cerveau".

Les neurobiologistes de la Northwestern University avaient déjà identifié en 2020 un “thermomètre cérébral” actif par temps froid et ont cherché à savoir s’il existait de la même manière un mécanisme cérébral similaire pour les températures chaudes. Résultat, cette étude est la première à identifier des récepteurs de "chaleur absolue" dans la tête des mouches, qui réagissent à des températures supérieures à environ 77 degrés Fahrenheit, soit 25 degrés Celsius, qui est la température préférée de la mouche.

Comme ils s’y attendaient, les chercheurs ont découvert que les neurones du cerveau recevant des informations sur la chaleur font partie du système qui régule le sommeil. Lorsque le circuit chaud, qui est parallèle au circuit froid, est actif dans le cerveau des mouches, les cellules qui favorisent le sommeil de midi restent actives plus longtemps. Il en résulte donc une augmentation du sommeil à la mi-journée qui éloigne les mouches des moments les plus chauds de la journée.

Sieste en été : un mécanisme biologique sous-jacent

"Nous avons identifié un neurone qui pourrait être un site d'intégration des effets des températures chaudes et froides sur le sommeil et l'activité chez la drosophile", a déclaré Michael Alpert, premier auteur de l'article et chercheur post-doctoral dans le laboratoire de Gallio. "Ce serait le début d'études de suivi intéressantes". Marco Gallio a ajouté que l'équipe de chercheurs souhaitait étudier les effets à long terme de la température sur le comportement et la physiologie pour comprendre l'impact biologique du réchauffement climatique, en examinant la capacité d'adaptation des espèces au changement.

"Les gens peuvent choisir de faire une sieste l'après-midi par une journée chaude, et dans certaines parties du monde, c'est une norme culturelle, mais que choisissez-vous et qu'est-ce qui est programmé en vous ?", interroge le scientifique. "Bien sûr, ce n'est pas la culture chez les mouches, donc il pourrait en fait y avoir un mécanisme biologique sous-jacent très fort qui est négligé chez les humains".

La possibilité que les centres cérébraux du sommeil soient directement ciblés chez l'homme par un circuit sensoriel spécifique basé notamment sur la température peut maintenant être étudiée sur la base de ces travaux. Le communiqué de la Northwestern University précise également que la mouche à fruits de laboratoire, la drosophile, a colonisé la quasi-totalité de la planète en s'associant étroitement avec l'homme. Il n'est donc pas surprenant que sa température préférée corresponde également à celle de nombreux humains et que cette étude puisse livrer des conclusions qui s’appliquent à l’homme.

Mon conjoint est paranoïaque : que faire ?

La paranoïa est une psychose qui entraîne des idées délirantes sans pour autant altérer les facultés intellectuelles du sujet. Votre conjoint est atteint de ce trouble mental et vous n’arrivez plus à gérer sa jalousie, ses suspicions, ses accès de colère, si bien que vous n’osez plus lui dire certaines choses anodines de peur d’être harcelée de questions. Retrouvez quelques conseils afin de réussir à vivre avec un conjoint paranoïaque.

Les principaux symptômes d’une personnalité paranoïaque

D’une manière générale, le paranoïaque fait preuve de susceptibilité, d’idées délirantes, d’orgueil, de jalousie excessive et fait des erreurs de jugement. En effet, sa méfiance permanente le pousse à douter et à craindre autrui. Ainsi, il développe un caractère autoritaire et méprisant qui peut aller jusqu’à l’agressivité. Il a tendance à se penser supérieur aux autres et supporte donc très mal les critiques et les façons de penser qui diffèrent de la sienne.

Vivre avec un homme paranoïaque

Pour que votre couple survive à la paranoïa de votre conjoint, vous devez rétablir le dialogue. Pour cela, soyez honnête, sincère et vraie avec lui, cela va le rassurer et adoucir sa méfiance. Efforcez-vous d’être patiente, compréhensive et empathique. Aussi, prenez du recul, détachez-vous de ses critiques, ses remarques, afin qu’elles ne parviennent plus à vous blesser. Si vous avez une remarque à lui faire, ne vous attaquez pas à sa personne, proposez-lui plutôt un comportement alternatif à adopter. Par exemple, proposez-lui de partager les tâches ménagères plutôt que de lui reprocher de ne pas vous aider.

La jalousie : un symptôme de paranoïa

La paranoïa est une psychose qui s’organise autour d’une idée délirante. Ce trouble psychique se décline en une multitude de formes dont la gravité peut considérablement fluctuer. Quels sont les symptômes de la paranoïa ? Comment est-elle traitée?

Comment reconnaître la paranoïa ?

Le délire constitue le principal signe caractéristique de la paranoïa. Mais à la différence d’autres troubles psychiques, le délire systématisé dans lequel la personne s’enferme n’entraîne pas une baisse de ses capacités mentales. Autrement dit, le malade paranoïaque peut tenir un discours tout à fait sensé, voire parfaitement construit lorsqu’il aborde des thématiques qui ne concernent pas sa pensée délirante. Dans la paranoïa, il existe trois types de délires :
- le délire passionnel : celui-ci est bâti à partir d’une idée de départ qui est erronée. Dans cette catégorie, on classe les délires de jalousie.
- le délire d’interprétation : le patient se sent persécuté car il interprète des idées fausses qu’il relie entre elles.
- le délire de relation des sensitifs : il s’agit d’un délire de persécution qui entraîne un sentiment d’infériorité chez le malade.

Quel est le traitement de la paranoïa ?

La prise en charge d’une personne paranoïaque peut passer par une hospitalisation. L’administration d’un traitement médicamenteux à base de neuroleptiques est généralement nécessaire pour atténuer les symptômes paranoïdes et, surtout, stopper le délire. Mais il s’agit là d’une thérapie symptomatique qui ne va pas avoir d’impact sur la construction même de la pensée délirante. Le suivi d’une psychothérapie peut alors aider le patient, mais seulement si celui-ci a pris conscience de sa pathologie. Dans les faits, c’est assez rarement le cas.

Athlétisme Remise en forme - Préparation physique générale...


Fédération française d'athlétisme

Fédération unisport olympique individuelle proposant 3 disciplines ayant délégation de service public (piste, hors stade, santé loisir) et  plusieurs types d’activité :

  • Piste (saut, course, lancer, marche athlétique) ;
  • Hors stade (marche athlétique, course sur route 10 km, semi-marathon, marathon, 100 km, 24h, equiden relais, courses en montagne, trail et cross-country) ;
  • Pratiques athlé santé loisir (marche nordique dont programme Nordic’Fit, remise en forme, accompagnement running, préparation physique) ;
  • Athlétisme découverte : baby-athlé (moins de 7 ans) et éveil athlétisme (moins de 10 ans)
  • Course avec obstacle

Siège : 33 avenue Pierre de Coubertin - 75640 Paris cedex 13 (Tél : 01 53 80 70 00)

Site internet : http://www.athle.fr

Description du sport : Athlétisme Remise en forme - Préparation physique générale

Dans un objectif de sport pour la santé, la fédération française d’athlétisme propose une pratique diversifiée de son sport. Celle-ci se fait majoritairement hors compétition. Elle inclut des activités comme la marche nordique, la pratique « créneau santé », la préparation physique, la remise en forme, l’accompagnement running, la pratique de l’athlétisme master sur piste.

La préparation physique générale (PPG) et la remise en forme sont constituées d’un ensemble de mouvements au sol ou debout, permettant le renforcement musculaire des différents segments corporels, l’équilibre, la coordination et la souplesse articulaire et musculaire. Elles utilisent la culture de l’athlétisme (renforcement musculaire avec ou sans charge, course, bondissements, sprint, etc…) et s’accompagnent notamment d’une forte dépense énergétique pour la PPG.

La remise en forme quant à elle a pour objectif de reprendre l’activité physique régulière.

Du matériel peut être utilisé (tapis de sol, médecine ball, haltères, bancs, plans inclinés, balles, cerceaux, bâtons, espaliers, poutres, barrières…).

vendredi 26 juillet 2024

Douleur : comment se soigner avec les aimants
Arthrose, arthrite, mal de dos, migraine... Grâce à leur puissance magnétique, les aimants seraient capables de soulager les douleurs. Comment ça fonctionne ? Comment les utiliser ? Est-ce risqué ? Découverte de cette médecine alternative et mode d'emploi.

La magnétothérapie, c'est quoi ?

La magnétothérapie, c'est quoi ?L'application d'aimants pour soigner le corps ne date pas d'hier. La magnétothérapie était déjà pratiquée pendant l'Antiquité. Cette technique se base sur le fait que certaines maladies proviennent d'un déséquilibre des champs magnétiques du corps qui affecte le fonctionnement biologique.
Les meilleurs aimants thérapeutique sont les aimants néodymes ou "terre rare". En les posant sur la zone du corps malade ou douloureuse, la puissance magnétique active la circulation sanguine. Le champ magnétique se diffuse dans le corps et interrompt le signal de la douleur entre un organe et le cerveau.

Que soignent les aimants ?

Que soignent les aimants ?Naturels et moins invasifs, les aimants peuvent être une alternative aux anti-inflammatoires et antalgiques. Pourquoi ? "Leur domaine de prédilection reconnu par de nombreuses études est leur action sur la circulation sanguine et la douleur, quel que soit son origine" explique Monique Vial, naturothérapeute. Si "tout le monde peut s'en servir et devenir son propre soignant", il faut néanmoins que l'origine de la douleur ait été diagnostiquée par un médecin avant.
Ce que ça soigne : "Tout ce qui est synonyme d’inflammation et de douleur" explique la naturopathe. Les aimants sont particulièrement recommandés en cas de douleurs musculaires et articulaires (arthrite, arthrose, rhumatismes…), de migraines, de mal de dos, ou pour empêcher un gonflement après un traumatisme. Permettant un rééquilibrage énergétique, ils sont parfois efficaces contre les troubles du sommeil.
Attention : Les aimants soulagent mais ne guérissent pas. Ils ne doivent pas remplacer un traitement prescrit par le médecin.

Comment les utiliser ?

Comment les utiliser ?© Fotolia

©www.aurismagnetic.com

Vous pouvez en mettre autant que vous voulez. La seule règle d’or : toujours les utiliser par paire. Pourquoi ? Parce qu’ils sont constitués d’un pôle Nord et d’un pôle Sud. Chaque pôle est nécessaire pour créer un pont magnétique qui soulage la douleur.
L’application : Mettre du sparadrap® sur la peau pour faire tenir les aimants. "Il faut mettre un pôle Nord contre la peau et un pôle Sud contre la peau à 5 ou 6 cm en face de l’autre" explique Monique Vial, naturopathe.
Le temps de pose : Au minimum 3 jours. Bien sûr on n’est pas obligé de rester allongé ou assis pendant ce temps. Il est en fait conseillé de beaucoup bouger pour faire travailler les articulations.
A noter : Si la méthode du sparadrap ne vous dit rien, il existe des textiles (genouillères, protèges poignets ou tibias…) vendus dans les boutiques spécialisées et qui contiennent directement des aimants.

Bien choisir ses aimants

Bien choisir ses aimantsN’importe quel aimant ne peut servir à des fins thérapeutiques. Les aimants nécessaires à votre mal sont disponibles dans des endroits spécialisés.
Où les trouver : Dans les pharmacies, les magasins bio ou les boutiques spécialisées en magnétothérapie. Certains médecins en prescrivent parfois.
Quelle puissance ? Leur efficacité dépend de leur qualité. "Pour le vérifier il faut faire attention à leur rémanence, c’est-à-dire leur puissance" explique Monique Vial, naturopathe. Pour calculer cette dernière, l’unité de mesure est le gausse. La crème de la crème des aimants sont les néodymes. Leur rémanence est égal à 12 200 Gauss. Les moins chères mais aussi les moins puissants sont les ferrites avec uen rémanence comprise entre 3000 et 3500 Gauss.
Quelle taille ? "Plus la zone de douleur est étendue, plus il est conseillé d’utiliser de gros aimants (15 ou 25mm de diamètre), ça évite d’en mettre plusieurs", conseille la naturopathe.

Bien entretenir ses aimants

Bien entretenir ses aimantsLes aimants c’est pour la vie, ou du moins une grande partie ! "Quel que soit la fréquence d’utilisation, les matériaux biotechnologiques ne s’altèrent pas" explique Monique Vial. Ils sont donc réutilisables à volonté, il y a juste le sparadrap à changer.
Comment les nettoyer ? Avec de l’eau savonneuse. "Surtout pas d’acétone ou d’alcool à 70°c, ce ne sont pas des jouets mais des outils thérapeutiques" avertie notre interlocutrice.
Lieux de rangement ? Aucune condition particulière. L'idéal est de les conserver dans leur boîte d'origine.

Les contre-indications

Les contre-indicationsLes aimants ne doivent pas être utilisés par :
- Les personnes ayant un pacemaker. "Le connecteur de l’appareil agissant déjà comme un aimant, en rajouter un autre pourrait dérégler le pacemaker" met en garde Monique Vial.
- Les femmes enceintes de moins de 3 mois : . La loi nous oblige à noter cette contre-indications qui ne repose sur aucun fondement", indique la naturopathe.

Une méthode non reconnue

Une méthode non reconnueMême si elle se répand de plus en plus, l'utilisation des aimants comme méthode thérapeutique n'est pas reconnue pas les autorités de santé. La Haute Autorité de Santé nous a indiqué "ne pas avoir encore réaliser d'évaluation sur la méthode". Pour la naturopathe, "c'est comme la phytothérapie. Certains médecins l'utilisent mais les autorités de ne veulent pas prendre de positions. C'est à eux de définir si leur effet est placebo ou pas". "Ils restent dans un sillon d'il y a un siècle et ne sont pas très novateur", ironise-t-elle. Au niveau européen, la reconnaissance de cette méthode comme thérapie alternative tend à changer.

jeudi 25 juillet 2024

Je veux être aimé, faire plaisir, et je m'oublie...

Ce type de fonctionnement psychologique où l'on fait toujours passer l'autre avant soi est très répandu. Les psychologues le qualifient parfois d'assujettissement. Certaines victimes en sont parfaitement conscientes et d'autres beaucoup moins. Quand vous faites passer les besoins des autres avant les vôtres, vous vous mettez en danger psychique. Parce que vos besoins restent en arrière-plan, ne sont jamais satisfaits et que cela vous empêche d'être heureux….

L'assujettissement empêche d'être heureux

Lucie est souriante, agréable, appréciée des autres. C'est le genre de personne toujours disponible et prête à vous rendre service, parfois avant même que vous l'ayez sollicitée.

Elle est d'ailleurs étudiante en psychologie car elle s'intéresse énormément à ce que pensent, ce que ressentent les autres.

Elle est donc ouverte aux échanges et empathique et deviendra certainement une excellente psychologue.

Mais Lucie vit en couple avec Gérard, et, alors qu'elle imaginait devenir psychologue clinicienne, pour consulter et aider les personnes en difficulté, son ami l'a incitée à s'inscrire pour devenir plutôt psychologue du travail. " Il y a plus de débouchés, c'est mieux payé " lui a-t-il expliqué.

Lucie pourtant pas très enthousiaste a suivi son avis, non parce qu'il l'a convaincue, mais parce que, dans le fond, elle a peur de lui déplaire. " Après tout, quand on est en couple, les décisions se prennent à deux non ? " estime Lucie pour se convaincre d'avoir fait le bon choix. Lucie aurait préféré faire des études de médecine pour devenir psychiatre, mais ses parents l'ont découragée " Pour une femme, c'est trop long, trop difficile. " Et Lucie n'a pas osé les contredire. Dans un autre domaine, Lucie aime les vêtements un peu extravagants, les couleurs vives.

Mais Gérard la freine, lui expliquant qu'il la trouve ridicule et voyante, alors, elle a fini par s'habiller dans des couleurs noires, grises ou chocolat pour ne pas s'attirer de remarques désobligeantes. Elle agit ainsi, mais souvent, elle se sent en colère intérieure contre lui.

Lucie se laisse assujettir. La réalité, c'est que son compagnon donne son avis, ses parents aussi, mais ils pourraient parfaitement accepter que Lucie réponde " Tu penses ainsi, mais moi, je pense autrement. Les études de médecine, cela me convient très bien, les couleurs vives, ca me met de bonne humeur " et son entourage la laisserait facilement vivre sa vie comme elle l'entend.

La peur de ne pas être aimé(e)...

Le type de fonctionnement qui guide Lucie vient dans le fond d'une peur de ne pas être aimée, acceptée. C'est ce que ressentent souvent les personnes qui vivent sur ce schéma de pensée.

Elles ont le sentiment que si elles contredisent quelqu'un, si elles ne sont pas gentilles, on ne les aimera plus, elles seront délaissées.

Le moteur de ce fonctionnement peut aussi être le fait de vouloir empêcher les autres de souffrir. Elles croient que si elles agissent mal envers les autres, elles entraîneront des souffrances dont elles se sentiront responsables. Alors, ces personnes ressentent des obligations envers les autres, obligations qu'elles se fixent elles-mêmes.

Parfois, on peut avoir conscience de fonctionner ainsi, se dire " mais pourquoi j'écoute toujours les autres ? Pourquoi je me sens obligé(e) d'être exagérément serviable ? Pourquoi je m'oublie alors que je suis toujours là pour les autres ? Pourquoi je n'arrive pas à m'affirmer ? "

Mais assez souvent, ce genre de personne n'a pas conscience d'être assujettie aux autres. Elle est tellement habituée à fonctionner avec une sorte de morale altruiste qui lui dit " Les autres comptent beaucoup, plus que toi. Il faut toujours penser aux autres avant de penser à toi " que cela devient une deuxième nature.

Mais un sentiment de colère intérieure...

Cette personne a l'impression qu'il est normal de fonctionner ainsi et ne réalise pas qu'elle se limite, s'empêche de vivre sa vraie vie. Un indice indique que vous fonctionnez ainsi, c'est la colère intérieure : à force de penser aux autres, vous oubliez vos propres besoins.

Et du coup, vous êtes irrité(e) envers les autres. Vous leur en voulez de vous empêcher de vivre comme vous en rêveriez.

Le problème, c'est que cette colère, c'est un appel au secours de votre âme. Elle vous dit que vous vous faites toujours passer en dernier et que si ca continue, jamais vous ne vivrez votre vie, jamais vous ne chercherez à réaliser vos rêves, votre vocation puisque les autres passent avant tout. Et c'est une grande souffrance.

Cette colère peut exister sous forme de rancoeur. Vous êtes généreux(se), mais vous donnez à contrecoeur, en vous sentant obligé(e). C'est normal, puisqu'on ne donne avec le sourire que lorsque l'on est soi-même comblé ou au moins épanoui.

Comme vous ne voulez pas faire de mal aux autres, si vous éprouvez de la rancoeur ou de la colère, vous ne la manifestez pas ouvertement, de peur de blesser ou de faire du mal. Vous pouvez vous venger plutôt de manière passive, en oubliant de rendre un service que vous aviez promis, en réalisant une tâche de travers.

Vous faites de la résistance passive quand vous vous sentez utilisé(e). Le problème, c'est que ce message n'est pas clair et que l'autre ne comprend pas forcément ce qui sous-tend votre attitude. Au fil du temps, vous accumulez cette colère, cette rancoeur et vous pouvez vous fâcher tout à coup : démissionner de votre emploi, rompre avec votre meilleur ami, décider de ne plus voir vos parents...

Et les autres comprennent mal ce qui vous arrive tout à coup, ne comprenant pas qu'il s'agit d'une goutte d'eau qui a fait déborder le vase !

Comment sortir de ce fonctionnement quand on y est enlisé ?

Le premier pas, c'est d'en avoir conscience. En effet, la majorité des personnes souffrant de ce fonctionnement se sentent mal sans trop savoir cerner d'où vient leur malaise

mercredi 24 juillet 2024

Chuyện thầy

Anh Quốc 

Ai đã học trường Đại học Xây dựng vào thập kỷ 70-80 thế kỷ trước, khi trường đóng tại Hương Canh (địa điểm sơ tán trong chiến tranh chống Mỹ) đều nhớ thầy Quân dạy môn Sức Bền Vật Liệu.

Thầy là phó tiến sĩ đào tạo ở Liên Xô về, thầy dạy giỏi, lại là người con của quê hương Bác Hồ, cán bộ, giáo viên trong trường bảo “Thầy Quân làm hiệu trưởng không bàn, nhưng hiệu phó hay trưởng khoa hoàn toàn xứng đáng, nhưng thầy gàn nên 50 tuổi vẫn là anh giáo viên quèn, chỉ vì theo chân quân bạch vệ” (!).

Hôm đầu tiên thầy vào lớp, sau khi chào lại các trò, thầy bảo các trò ngồi xuống, rồi hỏi:

- Các anh chị có biết tôi là ai không?

Trò đồng thanh:

- Thưa thầy! Thầy là thầy Quân ạ.

Thầy hỏi tiếp:

- Các anh biết tôi như thế nào?

Các trò nhìn nhau ngơ ngác, lớp trưởng vụt đứng lên trả lời:

- Thưa thầy, thầy dạy giỏi lại có kinh nghiệm sư phạm cả trường ai cũng biết.

Thầy nghe lớp trưởng nói mặt trở nên suy tư.

- Tôi nói với các anh chị thế này, cái người đánh giá nhận xét người khác nhất là trong các lĩnh vực khoa học, kể cả khoa học xã hội hay khoa học tự nhiên đều phải hơn người ta một cái đầu mới nên mở mồm. Cái anh dốt hơn, kém hơn lại đi khen người giỏi hơn là nịnh thối, a dua… biết gì mà khen… Phàm những loại người như thế là bọn ăn theo, nói leo, gió chiều nào che chiều ấy, loại người này nguy hiểm. Dốt nát có thể đào tạo được, nhưng khôn lỏi, hèn hạ đào tạo chỉ trở thành cặn bã trong xã hội.

Thầy đến gần lớp trưởng, rồi hỏi:

- Tôi không nhầm chắc anh đi bộ đội rồi về học, anh đã là đảng viên chưa?

Lớp trưởng lý nhí:

- Dạ, rồi ạ.

Thầy lắc đầu có vẻ ngán ngẩm, rồi nói.

- Sau này các anh sẽ là những cán bộ, kỹ sư, có người sẽ làm lãnh đạo mà cứ học cái thói a dua, không biết nhưng thấy người ta ca ngợi cũng nhắm mắt, nhắm mũi thổi lên mây đấy chỉ là loại bưng bô.

Phải tự từ kiến thức của mình, hiểu biết cho kỹ, khi đã nói là chính kiến của chính mình, đừng lựa theo lời của người khác, đừng thấy người ta vẽ ra cái gì rồi nói theo…. Tôi cũng chỉ là một giáo viên bình thường.

Buổi đầu tiên tôi có quy định thế này, ai muốn lên lớp thì tuỳ, tôi không điểm danh, thi đạt là được… các anh đi học là cho các anh, đâu phải phải cho tôi mà điểm danh…

Còn tôi thế nào thì kết quả thi của các anh sẽ đánh giá khả năng của thầy…

Thời gian thấm thoát trôi đi, kỳ thi đến.

Các thầy trong bộ môn Sức Bền Vật Liệu đều lên làm giám khảo hỏi thi, riêng thầy chỉ chạy loanh quanh rót nước, làm thủ tục thi. Thầy bảo, mình dạy, rồi mình lại làm giáo khảo chẳng khác gì vừa đá bóng vừa thổi còi.

Kết quả thi của lớp do thầy dạy cao nhất trong các lớp cùng khoá. Và đến hết năm học các trò mới thấm và hiểu tại sao thầy nhất quyết không vào đảng.

Tay lớp trưởng thì nghĩ khác, nó bảo: “Phần tử như thầy ai cho vào đảng mà vào”.

A.Q.

mardi 23 juillet 2024

TS Phạm Thị Kiều Ly và cuốn sách giải oan cho chữ quốc ngữ
Kỷ niệm 400 năm hình thành chữ quốc ngữ (1624-2024)
Vào Tháng Mười năm 2019, chính quyền TP Đà Nẵng dự kiến đặt nhiều tên đường mới để ghi nhận và tôn vinh công lao của Mẹ Suốt (1906-1968); Anh hùng Lực lượng vũ trang nhân dân Vũ Xuân Thiều (1945-1972); nhà văn Nguyễn Đình Thi (1924-2003); nghệ sĩ nhân dân Nguyễn Văn Thông (1926-2010) và trong danh sách đề xuất đặt tên đường khi ấy của Đà Nẵng có tên 2 giáo sĩ Dòng Tên Francisco De Pina và Alexandre de Rhodes.
Dự kiến tên của 2 vị giáo sĩ này sẽ được lấy để đặt tên cho hai tuyến đường (7,5m và 10,5m) ở khu Đông Nam đài tưởng niệm thuộc quận Hải Châu, TP Đà Nẵng. Khi dự thảo được đem ra lấy ý kiến, vào ngày 23 Tháng Mười 2019, 12 nhà nghiên cứu văn hóa – lịch sử hầu hết công tác tại Huế cùng ký đơn kiến nghị không nên đặt tên đường Francisco De Pina và Alexandre de Rhodes.
Lý do, những trí thức này, gọi chữ quốc ngữ do các linh mục truyền giáo tạo ra, là công cụ để Pháp xâm lược Việt Nam.
Trong dòng văn hóa “xét lại” sau năm 1975, chữ quốc ngữ cũng trở thành nạn nhân. Có khá nhiều trí thức nhà nước không thừa nhận vai trò của giáo sĩ Alexandre de Rhodes và giáo sĩ Francisco de Pina trong sự hình thành của chữ quốc ngữ, không công nhận Alexandre de Rhodes là người sáng chế chữ quốc ngữ, cùng với những ngôn ngữ không khác gì cách mạng văn hóa ở Trung Quốc.
Vào Tháng Bảy 2024, công trình nghiên cứu “Lịch sử chữ quốc ngữ (1615-1919)” bản tiếng Việt của tác giả tiến sĩ Phạm Thị Kiều Ly ra mắt đúng dịp tròn 400 năm (1624-2024) ngày Alexandre de Rhodes – người có đóng góp quan trọng vào việc sáng tạo chữ quốc ngữ – đặt chân đến Hội An. Cuốn sách này là bản dịch tiếng Việt của tác phẩm. Đó là cuốn sách chi tiết và tường tận về lịch sử hình thành chữ quốc ngữ, không bị trói gô trong quan điểm chính trị. Trên thực tế, đây có thể coi là cuốn sách đầy tính học thuật, nghiên cứu, giải oan tội “gián điệp” cho chữ quốc ngữ.
“Histoire de l’écriture romanisée du vietnamien (1615-1919)” của Phạm Thị Kiều Ly, Tiến sĩ khoa học ngôn ngữ của Đại học Sorbonne Mới (Université Sorbonne Nouvelle) Paris do nhà xuất bản les Indes Savantes ấn hành ngày 7 Tháng Mười Một 2022. Cuốn sách này vốn là luận án tiến sĩ của cô tại Đại học Sorbonne nouvelle năm 2018. Cô cho biết trong thời gian soạn luận án, cô cũng khá hoang mang khi đọc những bài báo tranh luận về Alexandre de Rhodes ở Việt Nam, nhưng rồi cô vẫn kiên trì nghiên cứu về quá trình hình thành chữ quốc ngữ ở Việt Nam sau khi GS Cao Huy Thuần viết email khích lệ cô.
“Histoire de l’écriture romanisée du vietnamien (1615-1919)” đã phân tích quá trình hình thành của chữ quốc ngữ từ năm 1615. Điểm khác biệt giữa công trình nghiên cứu của cô so với những tác phẩm nghiên cứu trước đây về chữ quốc ngữ là cột mốc thời gian: năm 1615.

Theo cô, “theo các thông tin về Vương quốc Đàng Trong do Fernandes de Costa, thương nhân Bồ Đào Nha, cung cấp thì một nhóm nhà truyền giáo gồm Francesco Buzomi, Diogo de Carvalho và Antonio Dias đã lên các tàu buôn rồi cập cảng Tourane (nay là Cửa Hàn, Đà Nẵng) ngày 18 Tháng Một năm 1615.

Sau một thời gian, họ ở lại thương cảng Faifo, là nơi tàu thuyền Bồ Đào Nha và Ý thường xuyên ghé lại và là nơi người Nhật, người Hoa và người Việt cùng nhau chung sống và buôn bán”. Cô giải thích về điểm khác biệt giữa công trình nghiên cứu mới của mình với những công trình nghiên cứu trước đây: “Khi nghiên cứu về chữ quốc ngữ, các học giả trước tôi thường chỉ quan tâm tới một giai đoạn với mục đích cụ thể. Ví dụ, nhà nghiên cứu Đỗ Quang Chính vốn là một linh mục dòng Tên đã xuất bản cuốn “Lịch sử chữ quốc ngữ” vào năm 1972 với mốc thời gian 1620 – 1659 (thời kỳ đầu truyền giáo của dòng Tên tại Việt Nam).

Sau đó, các công trình của giáo sư Roland Jacques tập trung nghiên cứu vai trò của người Bồ Đào Nha trong việc sáng tạo chữ quốc ngữ, có nghĩa cũng vào thời kỳ đầu khi các thừa sai Bồ Đào Nha tới Việt Nam và tiến hành ghi tiếng Việt bằng văn tự Latin.

Một số nhà nghiên cứu khác như Hồng Nhuệ Nguyễn Khắc Xuyên, Thanh Lãng, Võ Long Tê cũng đã có những công trình nghiên cứu về quá trình sáng tạo và phát triển của chữ quốc ngữ dựa trên những tư liệu mà các ông sưu tầm được. Cho nên các mốc thời gian đôi khi lại là mốc của một văn bản quan trọng nào đó.

TS Kiều Ly tại Place de la Sorbonne trong ngày nhận bằng tốt nghiệp (Hình tác giả cung cấp)

Nghiên cứu là đi lại con đường của người đi trước, rồi tìm thấy một mảnh đất chưa được khai phá dành cho mình. Khi bắt đầu làm luận án tiến sĩ, tôi hiểu rằng quá trình các thừa sai ghi các âm tiếng Việt bằng mẫu tự La tinh nằm trong trào lưu chung của “ngữ học truyền giáo” từ thế kỷ 16. Nghĩa là các thừa sai đã có một phương pháp học tiếng khá bài bản. Khi họ tiếp xúc với người bản xứ, họ đã biết cần phiên âm tiếng đó bằng mẫu tự Latin để cho dễ học. Chính vì vậy tôi đã lấy mốc thời gian là năm 1615 vì đó là năm các giáo sĩ dòng Tên đầu tiên tới Đàng Trong.

Khi đi tìm tư liệu tại các trung tâm lưu trữ ở châu Âu, tôi đã sưu tầm được khá nhiều văn bản viết tay cho phép tái hiện một cách khá trọn vẹn lịch sử chữ viết hệ Latin của tiếng Việt. Tôi chọn khung thời gian nghiên cứu từ năm 1615 – 1919 vì muốn khảo sát quá trình hình thành và phát triển của chữ quốc ngữ cũng như những nhân tố như tôn giáo, chính trị, giáo dục… ảnh hưởng tới số phận của chữ viết này.

Tôi chọn thời điểm kết thúc kỳ thi Hội năm 1919 để kết thúc nghiên cứu vì 1919 là năm cuối cùng tổ chức khoa thi Hội ở kinh đô Huế; đánh dấu sự kết thúc của việc cần thiết phải thông thạo chữ Hán, bên cạnh chữ quốc ngữ, trong triều đình”.

Như vậy, điểm độc đáo của công trình nghiên cứu của Phạm Thị Kiều Ly là đưa sự hình thành chữ quốc ngữ – ghi âm tiếng Việt bằng mẫu tự La tinh – vào trào lưu chung mà cô gọi là “ngữ học truyền giáo” (missionary linguistic) từ thế kỷ 16: khi tiếp xúc với người bản xứ, các giáo sĩ đã biết phiên âm ngôn ngữ của họ bằng mẫu tự La tinh để cho dễ học. Để giao tiếp với người bản xứ, các thừa sai Dòng Tên đầu tiên đến Việt Nam đã theo một phương pháp học hỏi chung: soạn thảo văn phạm và phiên âm ngôn ngữ bản xứ bằng mẫu tự La tinh. Alexandre de Rhodes đã xuất bản cuốn “Dictionarium Annamiticum Lusitanum” tại Roma vào năm 1651, được xem như văn bản nền tảng của việc phiên âm tiếng Việt bằng mẫu tự La tinh.

Đến phiên mình, các vị đại diện tông tòa Pháp và các linh mục của Hội Truyền giáo Hải ngoại (Missions Étrangères de Paris) đã đến Đàng Trong và Đàng Ngoài từ năm 1663. Họ thành lập một trường chung ở Ayutthaya (Siam) và các trường địa phương ở Đàng Ngoài với mục đích đào tạo giáo sĩ bản xứ, sử dụng chữ viết La tinh hóa của tiếng Việt.

Mọi người đều biết diễn tiến sau đó: năm 1858, người Pháp chiếm Đàng Trong, thay đổi sâu sắc tình hình chính trị, ngôn ngữ và văn hóa Việt Nam. Chữ viết La tinh hóa của tiếng Việt, gọi là chữ quốc ngữ, đi ra khỏi phạm vi của Giáo hội, được đưa vào chương trình giảng dạy tại Nam kỳ và trở thành chữ viết chính thức khi soạn thảo các văn bản hành chính (1882), rồi sau đó tại Bắc kỳ và Trung kỳ (1884−1885).

Được các nhà trí thức Việt Nam ủng hộ mạnh mẽ, chữ quốc ngữ được giảng dạy với mục tiêu xóa mù chữ. Sau khi bỏ hệ thống thi cử tuyển chọn các quan lại vào năm 1919, nó đã thay thế chữ Hán trong hầu hết các hoạt động xã hội Việt Nam và trở thành chữ viết chính thức của quốc gia vào năm 1945.

Sự thành công của chữ viết La tinh hóa tiếng Việt, chưa từng có trong thế giới chịu ảnh hưởng văn hóa Trung Hoa, là kết quả của hai ý muốn song đôi: ý muốn của thực dân Pháp muốn học tiếng Việt theo cách dễ nhất và làm cho hai nền văn hóa Việt và Pháp xích lại gần nhau, và ý muốn của các văn nhân Việt nhìn thấy đây là một công cụ chiến đấu chống nạn mù chữ.

“Histoire de l’écriture romanisée du vietnamien (1615-1919)” là công trình nghiên cứu mới nhất nối tiếp các công trình nghiên cứu trước đây, khẳng định vai trò của các giáo sĩ Dòng Tên trong sự hình thành của chữ quốc ngữ ở Việt Nam, thứ văn tự mà người Việt chúng ta vẫn sử dụng cho đến nay, có thể giúp những người hay nhắm mắt, bịt tai trước những từ như “truyền giáo”, “thực dân” phải từ bỏ những định kiến để nhìn nhận những sự thật lịch sử.